_Avis_ Le cinéma Français

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Messagepar jean-michel » Lun 11 Oct 2010, 10:59

Le cinéma populaire français. Petite réflexion et questions.

Ce cinéma existe t-il ? quelle est sa définition, sa variété, sa vérité?
Est-ce le cinéma pour les prolétaires, de profil facile, en opposé de «l’art véritable» pour une élite éclairé qui a accès à la «vraie culture», celle des intellectuels contre celle du peuple plus basique.
Le cinéma populaire peut-il se référer à des choses qui ont un succès commercial, qui se saisie de ses pensées, ses valeurs, ses émotions.

La cinéphilie fait elle partie du cinéma populaire ? la nouvelle vague à diabolisé le cinéma par le codage définitif qu’ils se sont crut autorisé à imposer comme un dogme inattaquable.
Le film d’auteur est-il réservé à la compréhension d’une frange avertie, ou le public, populaire dans sa variété, ne peut en comprendre la direction?

Je m’insurge contre l’interprétation qui veut que populaire est égal à vulgaire, le cinéma appartient à tous, c’est un art universel mais pratiqué de manière individuelle. Chacun y cherche son «Graal» , le cinéma qui correspond à son évolution du moment. Ceux qui cherchent à diviser par classe le cinéma , n’ont rien compris à son sens profond, qui est d’appartenir à chacun, et à tout le monde en même temps.

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Au sortir de la deuxième guerre mondiale, le mode de vie des Français reste identique à celui des années 30. A partir de 1949 le pays n'est plus dans la restriction mais dans la production, son niveau de vie s'élève et très vite les gens sont pris d'une soif de consommation des produits d'images et de sons.

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Le cinéma devient un enjeu culturel et politique, les accords Blum/Byrnes avaient ouvert la porte de la maison France aux productions américaines et le cinéma français vivait une lente agonie depuis la fin de la guerre suite à cette invasion hollywoodienne.
Le cinéma hexagonal va disposer d'une bouteille d'oxygène grâce à l'aide de l'état par l'idée mise en pratique de "l'exception culturelle ", un système d'aide à la production nationale.
Cette aide sera de tout temps attaqué par les État-Unis comme dans les années 80 avec les discutions du GATT, mais sera également analysé et copié vue le succès de l'opération.
1952 verra l'apogée de la plongée en enfers du cinéma national, La couleur, le cinémascope, stabilisera la situation de la production hexagonale. L'urgence des producteurs est de fidéliser le public sur ses œuvres.
La solution est trouvé! se sera le cinéma populaire, terme passe partout pour situer les catégories qui en reçoivent le qualificatif par facilité de compréhension.
Le rire, le drame sentimental, le film d'atmosphère, le comique troupier, le polar, le film de costume, c'est le bon filon pour un public en recherche , une convergence "d'expression" entre le public et son cinéma, enfin!!

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Un autre cinéma voit également le jour et cherche à avoir une image, c'est le film populaire dit " de qualité" , qui s'affiche autour des Gabin, Michel Simon, Charles Vanel, Morgan, Darrieux, et écrit par les indispensables Aurenche et Bost. C'est principalement ces œuvres qui seront attaqués et critiqués par la nouvelle vague, et part le premier des leurs, Truffaut, qui n'aura pas de mots assez durs contre cette expression filmique qu'il juge dépassé.

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Il dénonce l'académisme fonctionnel de ces métrages et leurs écritures trop littéraires. Truffaut dénonce leurs manquent d'audaces, leurs gout pour les bons mots d'auteurs et l'abandon de la mise en image comme valeur narrative principale. Sacha Guitry et son style théâtral sera étrangement épargné par le jugement, et sera même positivé pour " si Versailles m'était conté " , peut-être le respect du à un maître poétique des belles phrases.

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Re: _Avis_ Le cinéma Français

Messagepar jean-michel » Jeu 11 Nov 2010, 09:22

Le cinéma est populaire et n'a pas besoin de le prouver...il lui suffit d'exister !

Il reste l'art culturel par excellence du plus grand nombre, c'est celui qui questionne le plus, en chacun des Français sommeil un critique en puissance.

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Le cinéma appartient à chacun et à tous le monde en même temps, qu'il soit incultes ou érudits, notables ou populo.
Les différences d'éducations, la posture sociale que l'on adopte font parties des éléments de distinctions qui divisent les gouts et qui projette vers le film, soit un rejet plein de méfiances et de dédains, soit une osmose entre l'esprit et l'image, entre l'art et la nation .

Le cinéma populaire c'est ce qui va vers le peuple. C'est un cinéma ouvert à l'entendement du plus grand nombre, qui prend ses thèmes dans le quotidien des gens.
Certains croient qu'il y aurait un " cinéma qui pense " face à un " cinéma formaté ", formaté pour populaire bien sûr. Je récuse cette vision d'un art intellectuel qui supplanterait l'art des classes populaires, c'est une vision de classe et de politique dépassé.

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Populaire ne veut pas dire " vulgaire " , c'est juste un choix d'auteurs , de réalisateurs qui tirent partis des vecteurs de la culture de masse, pour en accentuer l'expression filmique et en faire un divertissement réussi.
Ce qui est sûr, c'est que le cinéma dans l'hexagone est bien " populaire " dans tous ses sens. Une majorité de la population ce l'est approprié, surtout depuis l'apparition des multiplexes (1994) qui a attiré un public nouveau, séduit par la taille et le nombre des salles, par le modernisme de la sonorisation et par le choix des productions.

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La seule chose qui ai changé, c'est l'arrivée des nouveaux médias (télévision, magnétoscopes, dvd , Blu Ray, home cinéma), la consommation individuelle est en route et la salle reste qu'une vitrine d'exploitation attractive pour la mise en avant du produit.

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Les ciné clubs des années 60 ou polluaient les débats passionnels sur ce monde ont disparus, reste les salles indépendantes qui survivent par l'aide des collectivités locales qui garantissent le rôle social et culturel du cinéma Français, qui a cela de particulier qu'il reste en grande partie un cinéma d'auteur.

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Quelle doit être les critères pour reconnaître un film populaire ?
le box office, l'audience des rediffusions télévisées, les deux en même temps ?

1) L'argot : ( fait partie du film populaire)

Argot et cinéma s'entre chocs depuis de nombreuses décennies, la censure trop occupé avec la chose de sexe a délaissé la sémantique provocatrice.
L'argot c'est le langage du pauvre, du délaissé, des malfrats.
Dans Fric Frac (Autant Lara - 1939) Fernandel est victime de ce langage qu'il ne comprend pas . Arletty et Michel Simon en offre de pittoresques moments qui ressortent presque du pittoresques.

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Dans les années 30 c'est l'argot des faubourgs mal famés qui fait loi, on le retrouve dans la bouche d'Arletty , notamment dans " Hôtel du Nord " ou sa gouaille parisienne fait merveille ( “Atmosphère, atmosphère…est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ?“).

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Gabin utilise également ces expressions de langage dans Pépé le Moko (1936), Paris devient paname, Bondu est sauvé des eaux et le front populaire s'appropria ce "parlé " allant même jusqu'à en faire des cours !

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Les années 50 verront apparaitre les locdus, les caves, les demi-sels dans des productions aux noms savoureux comme " Touchez pas au grisbi " où " Razzia sur la Chnouf "

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Les années 60 sont celle de Michel Audiard qui se régale de bons mots, du vieux Français mis au gout du jour, " attention ! j'ai le glaive vengeur et le bras séculier " (faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages), les plus puissantes seront les dialogues acérés des Tontons Flingueurs surtout les passes d'armes dans la cuisine ou l'on évoque le passé glorieux lors d'une beuverie mémorable et son retentissant " touche pas au grisbi, salope ! )



C'est un chemin linguistique qui se démarque du quotidien par ses mots savoureux !

En 1980 l'argot devient le verlan , démocratisé par la classe populaire, le cinéma l'adopte rapidement dans des films comme " marche à l'ombre "
et " les ripoux ".

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Re: _Avis_ Le cinéma Français

Messagepar jean-michel » Jeu 11 Nov 2010, 20:42

Le con dans le cinéma Français.

Le triomphe du " diner de cons " fait tinter à nos oreilles la suffisance exaspérante de certains. C'est un sujet de plaisanterie car bien sur le con c'est l'autre !
Cette aspect négatif de l'humain que l'on ne distingue que chez autrui est la base de la réussite public d'un type de protagoniste mis en valeur par le cinéma. On en ris car la jubilation de se sentir supérieur à l'autre est populaire !

le mythe filmique du con remonte à loin, l'idiot du village, le brave con, aimé de tous, le sale con, affreux personnage mais meilleur que le salaud, manipulateur et sans scrupule.

Simplet (Fernandel - 1942) est le top du simple d'esprit, cela lança une mode qui jamais ne s'éteindra car ce genre de personnage est populaire par sa gentillesse, sa proportion à attirer la sympathie.

[youtube]hcq_EOi09Qc?fs[/youtube]


Le corniaud capitalise ce concept avec un Bourvil inoubliable avec ces différentes manières d'endosser les habits du gars un peu con sur les bords!



Il y a le con expressif et porteur comme Darry Cowl sur triporteur , mais indéniablement le plus représentatif est Jean Lefebvre affublé de son personnage de Léonard Michalon (ne nous fâchons pas)



Une incarnation de la pleureuse victime du monde et qui attend la protection des forts.
Jacques Villeret est un fort personnage d'idiot et se révèle être le nec plus ultra du con gentil qui veut faire plaisir et qui montre des nuances plus émotionnelle , plus dense dans l'expression .

Machiste et grande gueule le sale con dénonce les turpitudes, les dénigres, fait ce que nous rêverions de dire ! le sale con satisfait Patrick Dewaere dans " coup de tête " et sa ribambelle de personnages plus cons les uns que les autres est une aubaine pour le cinéphile cherchant un film alliant la dramatisation du sujet agrémenté de la dérision de l'humain !
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Re: _Avis_ Le cinéma Français

Messagepar zack_ » Jeu 11 Nov 2010, 20:46

Le cinéma français a évoluer aussi... depuis on a d'autres films cultes que pouic pouic ou que le grand blond à la chaussure noire
Sympa tes articles si ils évoluent chronologiquement
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Re: _Avis_ Le cinéma Français

Messagepar jean-michel » Jeu 11 Nov 2010, 20:48

j'essaie, bien sur je vais monter au fur et à mesure vers des périodes plus modernes... :eheh: enfin ..... :mrgreen:
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Re: _Avis_ Le cinéma Français

Messagepar jean-michel » Ven 12 Nov 2010, 23:42

8) 8)
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Re: _Avis_ Le cinéma Français

Messagepar jean-michel » Dim 21 Nov 2010, 13:02

1. La liberté de ton après mai 68 du cinéma français

Le cinéma c'est de la distraction, du divertissement et de la fin de la 2eme guerre mondiale jusqu'au " évènements " de Mai 68 le pouvoir réussi à maintenir le cinéma dans ce ghetto avec des œuvres légères et populaires ou dramatique, mais ne prenant jamais fond avec l'actualité du moment.

La liberté de ton des années 70 est permise par la décrispation du politique sur les œuvres cinématographiques, la voix des cinéastes engagés portent et ce cinéma réformiste dont les figures de proues sont Costa-Gavras et Yves Boisset fera un peu tangué le navire France sur sa ligne de flottaison.

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Costa-Gavras

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Yves Boisset

Ces réalisateurs gardent un style classique pour aborder leurs films, mais l’efficacité de la mise en image, de la narration filmique, du choix des sujets et de l’incarnation des personnages par des vedettes feront le succès de ces productions.

C’est des films comme un condé (1969) de Yves Boisset, Il n'y a pas de fumée sans feu (cayatte - 1972), L'Argent des autres (Christian de Chalonge - 1978), des films qui dénoncent les dérives du système et des hommes qui en parasite le fonctionnement à leurs profits.

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Le choc vient du Le Pull-over rouge (Michel Drach - 1979) qui centralisera toutes les passions et les haines d’une société qui se cherche. L’erreur judiciaire, la peine de mort, des thèmes qui feront les beaux jours des journaux et le film en jouera le rôle de catalyseur.

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En 1976 c’est plus les hommes qui représentent l’autorité, qui sont mis en vedettes. Le juge fayard (Le juge Fayard dit Le Shériff - Film d'Yves Boisset) qui s’attaque aux magouilles de l’élite, qui est une version filmique de l’affaire du juge François Renaud assassiné.



C’est l’époque Audiard anarchiste de droite comme il se nomme lui-même, et des films comme flic ou voyou (1978, de Georges Lautner), le professionnel (1981 - Lautner), le marginal (1983 - Jacques Deray) et aussi un film plus sombre comme pile ou face (Film de Robert Enrico) ou la morale est cyniquement contournée par Noiret.

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Adieu poulet (Pierre Granier-Deferre) marque l’image répandue de la hiérarchie policière aux ordres, sous les traits de Julien Gyomar équilibré par par un lino Ventura qui sera l’honneur de la police.

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Adieu poulet

Comme vous le voyez le ton était à la contestation des élites et en premier lieu de la police.
C’est peut-être aussi une vengeance souterraine de ces années de castration étatique du cinéma français engagé.
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Re: _Avis_ Le cinéma Français

Messagepar francesco34 » Lun 22 Nov 2010, 09:48

:super:
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Re: _Avis_ Le cinéma Français

Messagepar Mark Chopper » Jeu 28 Mai 2015, 18:43

Un top 100 des meilleurs films français.

Je l'avais posté voici deux ou trois ans, mais il a été récemment mis à jour.
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Re: _Avis_ Le cinéma Français

Messagepar osorojo » Jeu 28 Mai 2015, 20:37

Toujours bon à prendre :super:
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Re: _Avis_ Le cinéma Français

Messagepar pabelbaba » Jeu 28 Mai 2015, 20:39

Il y a de tout, des trucs moisis, des trucs géniaux, mais aussi la Classe Américaine et Le Plein de Super, du coup c'est plutôt sympa comme top. :D
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Re: _Avis_ Le cinéma Français

Messagepar Mr Jack » Jeu 28 Mai 2015, 21:18

Faut que je continue, j'en ai vu pas mal depuis la dernière MAJ :mrgreen:
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Re: _Avis_ Le cinéma Français

Messagepar Mark Chopper » Lun 07 Sep 2015, 21:29

Interview du réalisateur de Vidocq et Catwoman, absolument magique :love:

Pour les plus jeunes qui n'ont pas vu ses merveilles, voici son "style" en moins de deux minutes :



Extraits :

J'ai beaucoup de respect pour Lucas, mais ce n'est pas un cinéaste. C'est un marchand de poupées. Et puis, il n'a jamais reconnu que Vidocq était le premier film en numérique, pour lui c'est l' Épisode 2.


C'est en voyant mon fils jouer à Tomb Raider que j'ai trouvé les angles de caméra que j'allais utiliser sur le film. Je voulais ça avec Vidocq : plonger le public au plus près des acteurs. Mais je n'ai pas utilisé de références de film pour Vidocq, car je déteste le copier-coller. Tarantino par exemple, me fait complètement chier. Pour moi c'est le David Guetta du cinéma – il n'invente rien. Avec Hitchcock ou Fritz Lang, chaque film était une pièce unique.


Catwoman, c'est simple : soit t'en fais une Fantômette pour les petites filles, soit une salope pour les plus grands.


Mais moi je n'ai pas fait mon Kassovitz à pleurer ma race, parce que les studios ne sont pas gentils. J'ai assumé et fermé ma gueule.


Mad Max par exemple c'est mal joué, mais t'as au moins l'impression d'aller voir un spectacle du Cirque du Soleil dont le thème serait : les bastons en camion. Du coup je prends plus de plaisir à me taper des séries télé
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Re: _Avis_ Le cinéma Français

Messagepar Mr Jack » Lun 07 Sep 2015, 21:51

Durant le tournage je n'avais aucun pouvoir sur rien. On me demandait de gueuler, alors que moi sur un plateau je suis plutôt famille. Je n'allais pas faire le roquet, comme Michael Bay : c'est un truc de petites bites.


:eheh:
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Re: _Avis_ Le cinéma Français

Messagepar Jimmy Two Times » Lun 07 Sep 2015, 22:30

Quand on a aucun talent, on ferme sa gueule. Pathétique.
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