Le cinéma populaire français. Petite réflexion et questions.
Ce cinéma existe t-il ? quelle est sa définition, sa variété, sa vérité?
Est-ce le cinéma pour les prolétaires, de profil facile, en opposé de «l’art véritable» pour une élite éclairé qui a accès à la «vraie culture», celle des intellectuels contre celle du peuple plus basique.
Le cinéma populaire peut-il se référer à des choses qui ont un succès commercial, qui se saisie de ses pensées, ses valeurs, ses émotions.
La cinéphilie fait elle partie du cinéma populaire ? la nouvelle vague à diabolisé le cinéma par le codage définitif qu’ils se sont crut autorisé à imposer comme un dogme inattaquable.
Le film d’auteur est-il réservé à la compréhension d’une frange avertie, ou le public, populaire dans sa variété, ne peut en comprendre la direction?
Je m’insurge contre l’interprétation qui veut que populaire est égal à vulgaire, le cinéma appartient à tous, c’est un art universel mais pratiqué de manière individuelle. Chacun y cherche son «Graal» , le cinéma qui correspond à son évolution du moment. Ceux qui cherchent à diviser par classe le cinéma , n’ont rien compris à son sens profond, qui est d’appartenir à chacun, et à tout le monde en même temps.
Au sortir de la deuxième guerre mondiale, le mode de vie des Français reste identique à celui des années 30. A partir de 1949 le pays n'est plus dans la restriction mais dans la production, son niveau de vie s'élève et très vite les gens sont pris d'une soif de consommation des produits d'images et de sons.
Le cinéma devient un enjeu culturel et politique, les accords Blum/Byrnes avaient ouvert la porte de la maison France aux productions américaines et le cinéma français vivait une lente agonie depuis la fin de la guerre suite à cette invasion hollywoodienne.
Le cinéma hexagonal va disposer d'une bouteille d'oxygène grâce à l'aide de l'état par l'idée mise en pratique de "l'exception culturelle ", un système d'aide à la production nationale.
Cette aide sera de tout temps attaqué par les État-Unis comme dans les années 80 avec les discutions du GATT, mais sera également analysé et copié vue le succès de l'opération.
1952 verra l'apogée de la plongée en enfers du cinéma national, La couleur, le cinémascope, stabilisera la situation de la production hexagonale. L'urgence des producteurs est de fidéliser le public sur ses œuvres.
La solution est trouvé! se sera le cinéma populaire, terme passe partout pour situer les catégories qui en reçoivent le qualificatif par facilité de compréhension.
Le rire, le drame sentimental, le film d'atmosphère, le comique troupier, le polar, le film de costume, c'est le bon filon pour un public en recherche , une convergence "d'expression" entre le public et son cinéma, enfin!!
Un autre cinéma voit également le jour et cherche à avoir une image, c'est le film populaire dit " de qualité" , qui s'affiche autour des Gabin, Michel Simon, Charles Vanel, Morgan, Darrieux, et écrit par les indispensables Aurenche et Bost. C'est principalement ces œuvres qui seront attaqués et critiqués par la nouvelle vague, et part le premier des leurs, Truffaut, qui n'aura pas de mots assez durs contre cette expression filmique qu'il juge dépassé.
Il dénonce l'académisme fonctionnel de ces métrages et leurs écritures trop littéraires. Truffaut dénonce leurs manquent d'audaces, leurs gout pour les bons mots d'auteurs et l'abandon de la mise en image comme valeur narrative principale. Sacha Guitry et son style théâtral sera étrangement épargné par le jugement, et sera même positivé pour " si Versailles m'était conté " , peut-être le respect du à un maître poétique des belles phrases.
Ce cinéma existe t-il ? quelle est sa définition, sa variété, sa vérité?
Est-ce le cinéma pour les prolétaires, de profil facile, en opposé de «l’art véritable» pour une élite éclairé qui a accès à la «vraie culture», celle des intellectuels contre celle du peuple plus basique.
Le cinéma populaire peut-il se référer à des choses qui ont un succès commercial, qui se saisie de ses pensées, ses valeurs, ses émotions.
La cinéphilie fait elle partie du cinéma populaire ? la nouvelle vague à diabolisé le cinéma par le codage définitif qu’ils se sont crut autorisé à imposer comme un dogme inattaquable.
Le film d’auteur est-il réservé à la compréhension d’une frange avertie, ou le public, populaire dans sa variété, ne peut en comprendre la direction?
Je m’insurge contre l’interprétation qui veut que populaire est égal à vulgaire, le cinéma appartient à tous, c’est un art universel mais pratiqué de manière individuelle. Chacun y cherche son «Graal» , le cinéma qui correspond à son évolution du moment. Ceux qui cherchent à diviser par classe le cinéma , n’ont rien compris à son sens profond, qui est d’appartenir à chacun, et à tout le monde en même temps.
Au sortir de la deuxième guerre mondiale, le mode de vie des Français reste identique à celui des années 30. A partir de 1949 le pays n'est plus dans la restriction mais dans la production, son niveau de vie s'élève et très vite les gens sont pris d'une soif de consommation des produits d'images et de sons.
Le cinéma devient un enjeu culturel et politique, les accords Blum/Byrnes avaient ouvert la porte de la maison France aux productions américaines et le cinéma français vivait une lente agonie depuis la fin de la guerre suite à cette invasion hollywoodienne.
Le cinéma hexagonal va disposer d'une bouteille d'oxygène grâce à l'aide de l'état par l'idée mise en pratique de "l'exception culturelle ", un système d'aide à la production nationale.
Cette aide sera de tout temps attaqué par les État-Unis comme dans les années 80 avec les discutions du GATT, mais sera également analysé et copié vue le succès de l'opération.
1952 verra l'apogée de la plongée en enfers du cinéma national, La couleur, le cinémascope, stabilisera la situation de la production hexagonale. L'urgence des producteurs est de fidéliser le public sur ses œuvres.
La solution est trouvé! se sera le cinéma populaire, terme passe partout pour situer les catégories qui en reçoivent le qualificatif par facilité de compréhension.
Le rire, le drame sentimental, le film d'atmosphère, le comique troupier, le polar, le film de costume, c'est le bon filon pour un public en recherche , une convergence "d'expression" entre le public et son cinéma, enfin!!
Un autre cinéma voit également le jour et cherche à avoir une image, c'est le film populaire dit " de qualité" , qui s'affiche autour des Gabin, Michel Simon, Charles Vanel, Morgan, Darrieux, et écrit par les indispensables Aurenche et Bost. C'est principalement ces œuvres qui seront attaqués et critiqués par la nouvelle vague, et part le premier des leurs, Truffaut, qui n'aura pas de mots assez durs contre cette expression filmique qu'il juge dépassé.
Il dénonce l'académisme fonctionnel de ces métrages et leurs écritures trop littéraires. Truffaut dénonce leurs manquent d'audaces, leurs gout pour les bons mots d'auteurs et l'abandon de la mise en image comme valeur narrative principale. Sacha Guitry et son style théâtral sera étrangement épargné par le jugement, et sera même positivé pour " si Versailles m'était conté " , peut-être le respect du à un maître poétique des belles phrases.