2 petites critiques de Supergirl pompées sur le site Allociné, du grand art : Pas mieux !
Et dire que Faye Dunaway et Peter O'Toole font partie de la distribution
Aaaah "Supergirl", que de souvenirs!! Le genre de film qu'on peut voir sans se lasser étant gamin même si on le trouve nul (quoi, ça vous arrivait jamais de regarder plusieurs fois tous les films qu'on enregistrait sur... VHS??)!! En le revoyant hier soir, j'ai longuement hésité entre 0 et 4 étoiles car j'ai toujours pensé qu'un film qui me fait plier en quatre ne peut pas être complètement mauvais : après un générique puissant digne de "Superman" où on se dit "Tiens, ça risque d'être pas mal!", on déchante dès la première scène, kitchissime à souhait. On y croise un Peter O'Toole inexpressif et une Helen Slater jolie comme tout mais dépourvue de cerveau : la malheureuse envoie la source d'énergie de sa ville entre les mains de la seule femme adepte de magie noire qui veut dominer le monde, zut alors!! Et le reste du film n'est guère plus réjouissant entre effets spéciaux lamentables, dialogues consternants et ridicules (j'adore le "Sans les clefs, tu ne démarreras pas choupette chérie!!"), des enjeux dramatiques pour le moins superficiels (la méchante qui rêve de dominer le monde et la super gentille héroïne niaise se battent pour... un mec!!) et une héroïne qui comme est belle et blonde fait de jolis bonds dans les airs et parle aux lapins. Malgré une Faye Dunaway qui semble être la seule à comprendre qu'elle tourne un nanar et la mini-jupe de Supergirl pour le moins suggestive, rien à sauver de ce film minable et finalement plus consternant que drôle!!
Personnage rencontré dans les DC Comics depuis 1958, Supergirl se voit gratifiée en 1984 d’un long-métrage d’un délicieux ridicule. Jeune femme un peu niaise sur les bords, Kara Zor-El (Helen Slater) vit à Argonville (ne cherchez pas sur une carte, ça se trouve dans le Monde du Dedans, par opposition au Grand Espace où se situe notre système solaire, vous suivez ?). Par une imprudence coupable, le respectable Zaltar (Peter O’Toole) laisse la demoiselle s’amuser avec le précieux omégahèdre, source de leur énergie. Comme elle est moins dégourdie que son éminent cousin Superman (c’est une vraie blonde que voulez-vous…), patatras voilà t’y pas qu’elle envoie l’objet vital hors d’Argonville ! Reste plus qu’à aller le récupérer. Il a atterri sur Terre et manque de pot, c’est la vilaine Selena (Faye Dunaway, on croit rêver !) qui l’a trouvé la première. Le jeu de Peter O’Toole n’a jamais été aussi insipide, il faut dire que son rôle n’incitait guère aux efforts. Pour ses débuts au Cinéma, Helen Slater ne montre pas de réel talent si ce n’est celui d’afficher un large sourire. Le film oscille entre le fantastique et la comédie gentillette (notamment lors des passages dans le lycée). Les dialogues s’avèrent consternants tandis que les effets spéciaux exécrables se succèdent. Je vous conseille tout particulièrement l’arrivée de Kara sur Terre, ses acrobaties réalisées avec filins sont à se tordre de rire. Comme "Supergirl" découle de la franchise Superman, des passerelles s’établissent pour le lier aux films avec Christopher Reeve (poster de lui, mêmes prisons en deux dimensions, la sœur de Lois Lane !). En acceptant de se fourvoyer dans cette catastrophe annoncée, Marc McClure (le photographe de presse Jimmy Olsen) opère la seule connexion sur le plan des acteurs. Les trucs les plus réussis sont encore les deux génériques ! N’y allons pas par quatre chemins : c’est fichtrement mauvais. Un projet qui aurait mieux fait de s’égarer dans la zone fantôme plutôt que d’être tourné…