BE KIND, REVIEW!

Confessions d'une accro du shopping de Paul John Hogan - 2009

Une comédie romantique de plus.

Toujours le schéma de Cendrillon vaguement revisité et vu dans toutes les romcoms sans idée, à la virgule près. D'ailleurs c'est fascinant de constater que les seules choses sur lesquelles les scénaristes doivent plancher dans ce genre de bobine, sont le métier du bonhomme, la nature du mensonge de la femme et... c'est tout. On dirait un scénario à base de vengeance dans les KFP.

Alors je ne ferai pas l'affront aux acteurs de renom incarnant ici des troisièmes rôles de révéler leur identité. Ils n'apportent strictement rien. De son côté, le prince charmant est insipide au possible, en revanche Isla Fisher ne s'en sort pas trop mal et arrive à nous soutirer quelques sourires avec un naturel qui fait du bien.

Voilà, encore une bobine sans saveur, même si pas catastrophique, qui permet à John Goodman, Kristin Scott Thomas ou John Lithgow de remplir le frigo. Oh... oups.

3/10

La Flibustière des Antilles aka Anne of the Indies de Jacques Tourneur - 1951

Il me titillait depuis longtemps, du coup il n'a pas traîné trop de temps sur mes étagères.

S'agissant d'un film d'aventure de cette époque, on ne va pas s'attendre à de l'action échevelée, même si l'affiche essaye de le faire croire. Jacques Tourneur/Renny Harlin, c'est pas tout à fait le même combat. Cependant les maquettes sont bien faites et ça bastonne un peu. Surtout, même si le technicolor d'époque et les décors en carton pâte font toujours aussi fake, ça donne aussi du charme à ce genre de bobine. On nous dépeint des Antilles fantasmées, mais encore assez loin des Indes de Fritz Lang.

L'intérêt du film vient davantage de son héroïne, dont le destin assez spécial est le moteur. Élevée et formée par Barbe Noire, elle vit le sabre à la main au milieu des pirates et son évolution, plutôt classique, est assez bien retranscrite. Jean Peters est convaincante, autant face à la foule qu'à Louis Jourdan et le film tient en bonne partie sur ses épaules. Cependant, il est vrai qu'on doit surtout assister à de longs tunnels de dialogues et que certains retournements de situation sont un peu gros. Mais ça reste agréable à suivre, avec des changements de décors fréquents, une galerie de seconds rôles bien brossés et une énergie certaine dopée par les couleurs vives et la musique.

Ce n'est pas une surprise puisque le film est généralement bien reçu, mais compte-tenu de la liste à rallonge de films de pirates sans intérêt, il est au-dessus du lot.

6,5/10

Meilleures Ennemies aka Bride Wars de Gary Winick - 2009

C'est pas forcément avec les pires pitchs qu'on fait des gros navets.

Parce que là on tient un scénario en carton format 4x3! Deux amies d'enfance qui rêvent de se marier au même endroit et qui se retrouvent à être programmés le même jour par un coup du sort, ça n'envoie pas du rêve. Cependant...

Ben c'est le prétexte à un jeu de massacre entre Anne Hataway et Kate Hudson qui est relativement réussi. Déjà parce que Kate Hudson en connasse arrogante, ça marche. Elle s'en était sortie haut la main dans Comment se faire larguer en 10 leçons et là elle ressort une partition du même genre. Tandis qu'Hataway choupinette qui pète un cable, ça marche aussi! Après les gags sont relativement téléphonés, mais ils font mouche, parce que crasher une préparation de mariage, ça a l'air si simple.

Pour ne rien gâcher, on a quelques têtes connues dans les parages, comme Candice Bergen ou John Pankow. Ouais, le coéquipier de William Petersen dans To live and die in LA! Mais aussi Chris Pratt avant les stéroïdes. Mébon, les seconds rôles ne servent pas à grand chose non plus, le film est surtout un show des deux têtes d'affiche. Après c'est filmé platement, avec un sens du rythme pas foufou. Cependant avec des gags assez fréquent et des actrices impliquées, on ne passe pas un mauvais moment.

5,5/10

Madame choisit vraiment souvent.

Pour celui-là, je n'y allais pas à reculons, loin de là.

Ton topic fait de plus en plus peur.

Plus sérieusement, tu veux qu'on te conseille des divertissements familiaux random, mais qui pourraient quand même atteindre la moyenne ?

(toujours amoureux de Kate Hudson à ce que je vois)

En ce moment il y a trop de critères à prendre en compte pour les choix de films à la maison. Un retour à la normale n'est pas inenvisageable.

Crocodile Dundee de Peter Faiman - 1986

Salut les enfants, mon nom est Paul Hogan. Nan, pas le catcheur à moustaches. Pas non plus le gars qui se fout de la gueule de Papa Schultz! Moi je suis un pur produit australien! Blond, chétif, sapé comme le 6ème Village People et marrant à en faire pleurer les gamins.

Dans les 80s, l'office du tourisme de mon beau pays m'a demandé de faire un spot publicitaire pour promouvoir les voyages dans l'arrière pays. Entre les mygales géantes, les crocos et les serpents, forcément, il fallait miser sur autre chose. Alors on a pris une bonasse et on est partis tourner 30 minutes de rushs dans une clairière. On avait bien fait les choses, entre le plan sur son ptit cul en string et moi qui fait marrer tout le monde en offrant un coup à boire à un sac à main empaillé, on était au top. Alors on s'est dit qu'on pourrait en faire un film en ajoutant quelques plans tournés à New York en faisait des blagues sur les yuppies.

Bordel, qu'est ce qu'on s'est marré. Les gags pleuvaient : je fais sécher mon linge dans une chambre à 1.500$ la nuit, je touche le service trois pièces d'un travello, je sors mon gros couteau devant un voyou qui a un canif... On s'est payé de sacrées tranches! Ceci dit, vers la fin, on sentait bien qu'on n'avait pas vraiment d'histoire. Alors on a mis le paquet sur un double climax de foufou. D'abord une bagarre dans une ruelle avec Reginald VelJohnson qui écrase un pauv'type et fait du boomerang avec l'aileron de sa limousine, puis un final ultra-romantique où les Village People me transmettent le message que la bonnasse m'aime (forcément ), alors je marche littéralement sur la gueule de ces yuppies à la con pour aller la galocher.

Punaise. On savait faire des films dans 80s.

0,5/10

Déjà gamin je trouvais ça a chier.

Je ne me souvenais que du gag du couteau. En revanche, le 2 m'avait laissé un sentiment de vide intersidéral qui me fait peur à présent.

Ca ne raconte rien (c'est sidérant d'ailleurs), mais je ne m'étais pas fait chier en le revoyant.

Kate Hudson en Géraldine et tu mettais la moyenne.

Pas sûr que Kate change quoique ce soit au ressenti, Linda Kozlowski fait très bien l'affaire.

Pour le meilleur et pour le rire aka Just Married de Shawn Levy - 2003

Encore...

Pas grand chose à dire, si ce n'est que la construction du film en forme de gros flashback ne sert à rien. Le film commence sur les deux zozos qui se font des crasses à l'aéroport, mais c'est trop gentillet, pour ensuite nous raconter comment ils en sont arrivés là, ça pue juste le manque d'idée.

Pour ce qui est des gags, c'est très très light. A vrai dire, je n'en ai retenu aucun. Le film est bien trop cousu de fil blanc et ne tient que sur l'alchimie plutôt bien vue entre Ashton Kutcher et Brittany Murphy, dont le couple est bien assorti, lui ne tirant pas trop sur la carte "gogol" et elle qui arrive à être à la fois naïve et smart.

Voilà, voilà. Encore une bobine pas désagréable mais sans intérêt.

3/10

Je suis au-delà de l'inquiétude.

C'est rassurant de se dire que quelqu'un est vraiment pire que moi.