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Re: [Pabelbaba] Mes critiques en 2023

MessagePosté: Mer 19 Juil 2023, 09:09
par Alegas
Super souvenir de cinéma celui-là, avec Jed et moi qui n'en pouvions plus devant le générique de fin. :eheh:

Re: [Pabelbaba] Mes critiques en 2023

MessagePosté: Mer 19 Juil 2023, 10:46
par pabelbaba
Avec l'effet salle, ça doit bien marcher. :mrgreen:

Re: [Pabelbaba] Mes critiques en 2023

MessagePosté: Mer 19 Juil 2023, 12:29
par Jed_Trigado
Il y a tellement de trucs qui me font marrer dans ce film : Tatum qui fait le mexicain teubé, la scène de trip sous acide, Ice Cube qui pète un cable au restau, le générique... :eheh:

Castagne (La) - 7,5/10

MessagePosté: Jeu 20 Juil 2023, 08:45
par pabelbaba
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La Castagne aka Slap Shot de George Roy Hill - 1977

Pour tromper l'ennui pendant la morne saison, il était temps de mater ce classique! :D

Ca n'a pas loupé, je me suis bien marré. C'est pas les Petits Champions ici. Ca cogne, ça jure, ça baise! :eheh: L'humour est super con, mais bordel ça marche! Les ricains qui insultent les québecois de français, les séquelles des commotions, les gnons gratos, les blagues salaces, c'est bas du front mais c'est fun. En plus Hill met ça plutôt bien en boîte. Quand il laisse hors champ le joueur qui va se désaper sur le podium avec juste la réaction du manager et les cris des spectatrices, c'est parfait. :mrgreen:

Sur le fond, la film va vraiment traiter de la baston et le titre français est sans doute plus approprié finalement. A vrai dire, j'aime beaucoup. Perso, la NHL ne m'attire pas plus que ça justement pour les largesses laissées aux joueurs pour faire mal. C'est rigolo d'en faire le ressort comique d'un film, mais dans la réalité c'est commotions cérébrales et autres séquelles irréversibles. Le pire étant qu'à l'époque l'équipement était super light. Le casque était optionnel pour les joueurs de champ! :shock: Comme c'est une comédie, on en rit. Cependant j'aime beaucoup la fin, notamment du dernier match, qui souligne bien l'absurdité ambiante.

En revanche, je suis un peu déçu sur la partie "old time hockey". Les frères Hanson étaient pros et ça se voit. Hill propose quelques fugaces séquences assez chouettes, en particulier quand il colle sa caméra au glaçon pour donner plus de vitesse, cependant on en voit très peu. Enfin ce n'était pas le thème de toute façon.

Et Newman dans tout ça? Ben il est toujours aussi cool. Ses tenues sont dégueulasses, mais il arrive à faire croire à ce coach-joueur pas brillant mais malin, qui nique tout ce qui bouge. Ca le change des rôles bien propre sur lui.

Au final on a une comédie sur les bas fonds du hockey vraiment chouette, qui traite de presque tous les thèmes du sport sans fausse note.

7,5/10

Re: [Pabelbaba] Mes critiques en 2023

MessagePosté: Jeu 20 Juil 2023, 09:06
par Mark Chopper
Scalp qui saque un film sportif...

C'est déjà arrivé ?

Du coup, ta critique complique les choses.

Re: [Pabelbaba] Mes critiques en 2023

MessagePosté: Jeu 20 Juil 2023, 09:08
par pabelbaba
Je comprends sa critique en fonction de ses goûts. Les gags peut être un peu trop cartoon et une construction différente du film de sport habituel où à la fin ce n'est pas en se dépassant que le loser gagne, ça n'est pas passé.

Re: [Pabelbaba] Mes critiques en 2023

MessagePosté: Jeu 20 Juil 2023, 10:56
par Scalp
Note incompréhensible.

Re: [Pabelbaba] Mes critiques en 2023

MessagePosté: Jeu 20 Juil 2023, 15:41
par pabelbaba
Tu me connais si mal? :cry: :mrgreen:

Sinon je n'ai pas parlé des bonus du BR Elephant, mais ils sont bien sympas. C'est en bonne partie Sophie Serbini (journaliste sportif) qui s'y colle pour parler tant de Hockey, de ciné et que de Newman et c'est très intéressant. :super:

American College - 5/10

MessagePosté: Lun 24 Juil 2023, 07:44
par pabelbaba
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American College aka National Lampoon's Animal House de John Landis - 1978

Je ne crois pas avoir été très emballé la première fois. Rebelote pour vérifier et rester un peu dans le mood Retour à la Fac. :mrgreen:

A vrai dire, sur le thème des étudiants glandus qui font les cons sur le campus via leur fraternité, il y a moyen de proposer une comédie fun et rythmée. Là, on sent que Landis tient quelque chose, mais c'est pas tout à fait ça. Déjà, il y a trop de persos. Pas le temps d'avoir un semblant de développement et certains font doublon. Ca sert à quoi d'avoir Belushi et Bruce McGill? Un zinzin trop vieux ça suffit dans la bande. La storyline avec Karen Allen, c'est juste du remplissage et elle introduit vite fait Donald Sutherland. M'enfin faire venir un tel acteur pour juste montrer ses fesses... :chut: Résultat, il n'y a pas vraiment de fil rouge, on enchaîne surtout les saynètes à base de prank et de beuverie.

Parfois ça marche, notamment quand c'est en dessous de la ceinture. La nana qui finit par enlever ses gants en plastique parce que son copain ne jouit pas, ça marche. :eheh: En plus il y a quelques de plans boobs pas dégueus. Mais globalement c'est assez mou et Landis essaye de rattraper tout ça avec une scène de bordel intégral. C'est pas nul, mais difficile en présence de Belushi de ne pas penser à 1941 où Spielberg fera de même puissance 1.000. :chut:

Résultat, on s'amuse quand même, cependant on sent que le potentiel du thème n'est pas du tout utilisé.

5/10

Animal (L') - 5/10

MessagePosté: Mar 25 Juil 2023, 07:41
par pabelbaba
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L'Animal de Claude Zidi - 1977

Bébel et Raquel, c'est un sacré fantasme. Mais Claude Zidi dans une période où Bébel fait des comédies pourries juste sur son nom et ses cascades (faut se fader Le Guignolo ou L'Incorrigible... :( ) ça sentait le putain de cauchemar.

Et bien ça passe! :D Il y a à peine plus de scénario que dans les deux autres films précités, Bébel enchaîne les cascades, il y a des situations vaudevilesques invraisemblables, mais la sauce prend! Mais pour quelle raison? En premier lieu, je pense que Bébel fait moins le kéké en présence de sa partenaire, si on regarde bien, c'est surtout quand elle n'est pas là qu'il fait son show, en particulier chez lui avec le médecin de la Sécu. Ensuite, le fait d'incarner deux rôles l'oblige à avoir deux personnalités et à garder de la retenue quand il joue le plus sérieux des deux. Ca fait du bien à la bobine! D'autant que si certaines cascades sont logiques, d'autres sont complètement gratos et n'apportent rien comme celles avec les fauves.

A côté de ça, Raquel illumine l'écran, on voit passer un paquet de trognes sympathiques et quelques jeunes (Bohringer et Balasko notamment), certains dialogues d'Audiard fonctionnent, le rythme est correct, en somme on a une comédie regardable.

5/10

Re: [Pabelbaba] Mes critiques en 2023

MessagePosté: Mar 25 Juil 2023, 08:52
par Scalp
Putain il est chaud celui la.

Re: [Pabelbaba] Mes critiques en 2023

MessagePosté: Mar 25 Juil 2023, 08:58
par pabelbaba
En effet...

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Christine (1958) - 3/10

MessagePosté: Ven 28 Juil 2023, 08:42
par pabelbaba
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Christine de Pierre Gaspard-Huit - 1958

Le fait que ce soit le remake d'un film de Max Ophüls par un nobody n'a pas été l'élément déclencheur, en revanche, le film en costume des tous débuts de Delon avec Romy Schneider, Brialy et Presle, l'était davantage.

La critique va être rapide, tout est dans la fiche wikipédia : la reconstitution claque, les couleurs sont éclatantes et... et... et... si on est une femme on peut se rincer l’œil sur Delon jeune en uniforme. Voilà, c'est à peu près tout ce qu'il y a d'intéressant dans cette bluette dramatique, très anecdotique. L'histoire n'a rien à offrir tellement elle est cousue de fil blanc. Romy Schneider joue encore la gentille nunuche innocente, Brialy le bon copain et Delon le beau ténébreux qui se tape une femme mariée.

On passe donc de situation convenue en situation convenue, dans de jolis décors et avec des acteurs sympathiques.

Voilà voilà... Pas sûr d'avoir quand même envie de mater le Ophüls.

3/10

PTU - 8,5/10

MessagePosté: Jeu 03 Aoû 2023, 15:49
par pabelbaba
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PTU de Johnnie To - 2003

20 ans... :shock:

Et 15 ans depuis son visionnage. Pfiou... Ben c'est toujours aussi efficace! A l'époque la méthode Milkyway est bien rodée et les contraintes budgétaires ne se voient pas à l'écran. Ni le tournage étalé sur plusieurs années d'ailleurs! To nous balade dans trois ruelles et deux immeubles et pourtant on croit à sa course contre la montre. L'unité de temps et de lieu aide pas mal, mais c'est surtout sa façon de tourner, avec des cadres classes, des lumières bien travaillées et des rares mouvements de caméra bien amenés, qui apportent un vrai crédit à ce Hong Kong de nuit et désert. L'ambiance qu'il donne est vraiment unique. Pas angoissante comme dans un thriller US, ni froide comme dans un polar franchouille... c'est assez indescriptible en fait. D'ailleurs ça lui permet de jongler entre les moments de tension et quelques notes d'humour plutôt bien vues.

A côté de cela il nous ressert un casting de têtes bien connues, mais pourtant pas forcément dans leur élément. Lam Suet sans brochettes, fait un chef antigang pas très reluisant mais crédible, tandis que Simon Yam excelle dans le sergent autoritaire en mode sévère mais juste. A vrai dire, ce qui frappe c'est à quel point il y a peu de dialogues. To fait passer une bonne partie des informations par l'image et c'est d'autant plus jouissif. On n'a pas d'explication sur la raison pour laquelle Chin aide Sa, ni même si le bleu est un mouchard, ni pourquoi les trafiquants sont là à la fin. C'est comme ça un point c'est tout. On s'en branle d'avoir 10.000 détails en carton. Résultat, on a un vrai polar sans bout de gras, tout sec et classe.

On pourra chipoter sur les coïncidences finales et une BO pas extra, mais c'est du détail, je donne tous les films de superslips contre une petite heure dans ce genre d'ambiance à enchaîner les routines des flics.

8,5/10

Hippocrate - 5,5/10

MessagePosté: Lun 28 Aoû 2023, 07:37
par pabelbaba
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Hippocrate de Thomas Lilti - 2014

Je rattrape ce film qui devait être drôle et humain.

A vrai dire il n'est pas tellement plus l'un que l'autre que la kyrielle de films français du style, la faute à une écriture bien balisée avec un conflit gentillet entre le fils à papa et l'étranger. Les persos principaux sont bien caricaturaux et peinent à insuffler quoique ce soit. Ce n'est pas la faute aux acteurs, Lacoste et Kateb sont taillés pour leurs rôles, mais rien n'est bien subtil dans leurs relations. C'est dommage, on sent les grosses ficelles qui ternissent un film qui avait du potentiel, notamment dans le final, 100% happy end, qui sonne faux.

A côté de ça on a une peinture réaliste de l'hosto et des galères de tout le monde, personnel, direction, patients, familles, que Lilti connait bien pour avoir pratiqué. D'ailleurs c'est assez incroyable d'avoir une mamie qui joue si bien la patiente en fin de vie. :cry: Dans ces petits détails, le film fait mouche, comme à chaque apparition de Gamblin, froid comme il faut.

Du coup c'est compliqué d'avoir un avis tranché sur cette bobine, qui d'ailleurs n'est pas très drôle à un "t'as pas une tête à fêter Noël" près. :eheh: Avec une écriture trop prévisible, des persos archétypaux et pas bien profonds, ça donne un drame correct mais sans plus.

5,5/10