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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

MessagePosté: Mar 27 Juin 2017, 16:16
par osorojo
Tu fais plaisir là :mrgreen:

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Tout ce passage là, c'est call of duty avant l'heure :eheh:

Mais ouais, même avis, et quand on voit la débauche d'énergie qu'y fait Costa-Gavras, et la force de proposition qu'il déploie en matière de mise en scène, ces derniers films sont encore plus incompréhensibles ^^

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

MessagePosté: Mar 27 Juin 2017, 16:21
par Mark Chopper
C'est curieux cet anonymat (je n'avais jamais entendu parler du film avant cette année) vu son casting.

Intouchables - 6/10

MessagePosté: Mer 28 Juin 2017, 12:13
par Alegas
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Intouchables de Olivier Nakache et Éric Toledano
(2011)


Enfin vu ce phénomène de la comédie française contemporaine, et à ma grande surprise ça se laisse regarder, quand bien même le film ne mérite clairement pas son statut (faut voir la réputation que se tape le métrage à l'international, selon IMDB c'est le meilleur film français jamais réalisé :eheh: ). Je serais pas trop méchant sur Intouchables, car au final, hormis sa réputation carrément abusée, c'est pas le genre de film qui mérite qu'on tape dessus, et dans le genre je préfère largement regarder un film comme ça plutôt qu'un immondice réalisé par Dany Boon. Alors forcément, Intouchables a ses défauts, notamment du côté de l'écriture hyper simpliste basée sur des préjugés pas finauds pour un sou. Le riche coincé, le black de la cité et sa famille nombreuse, la femme de chambre rigide mais finalement pas tant que ça, autant dire que c'est pas spécialement subtil dans la caractérisation de personnages, mais heureusement le film se rattrape avec un humour plutôt réussi (même si Nos jours heureux, des mêmes réalisateurs, était clairement plus efficace de ce côté là) et surtout une relation principale franchement attachante.

De ce côté là, le film doit beaucoup au duo Omar Sy/François Cluzet qui portent le film sur leurs épaules : sans cette alchimie, pas sûr que le film tienne la distance. Mention spéciale aussi à Audrey Fleurot qu'on aimerait voir plus souvent, et qui s'avère particulièrement craquante dans les quelques scènes où elle apparaît :bluespit: . Formellement, ça essaye de faire quelque chose de joli, c'est pas dingue non plus mais on sent un effort un peu plus prononcé que dans une comédie française de base, mais bon on voit bien que le budget passe plus dans les lieux de tournage que dans la technique à proprement parler. Clairement pas honteux, j'oserais même dire que c'est une comédie sympathique au demeurant, mais je doute que ça se regarde plus d'une fois.


6/10

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

MessagePosté: Mer 28 Juin 2017, 13:13
par Scalp
Je l'ai toujours pas vu ce truc.

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

MessagePosté: Mer 28 Juin 2017, 13:23
par Mark Chopper
J'en pense exactement la même chose.

Wonder Woman - 3,5/10

MessagePosté: Ven 30 Juin 2017, 22:05
par Alegas
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Wonder Woman de Patty Jenkins
(2017)


Malgré les déceptions qu'a pu enchaîner le DC Universe depuis Man of Steel, je gardais néanmoins un peu d'espoir pour ce Wonder Woman dont les images dévoilées m'évoquaient un divertissement dans la lignée du premier Captain America sorti chez Marvel : quelque chose d'imparfait, mais dont le contexte de Guerre Mondiale permettrait d'avoir quelque chose d'assez sérieux et de raisonnable en terme de déchaînement d'effets visuels. Le résultat, malheureusement, s'avère être un désastre à peu près aussi conséquent que celui de Suicide Squad, autant dire que ce n'est pas avec ce film qu'on va être rassuré sur l'avenir de cet univers qui partait pourtant avec toutes les cartes en main. Dans Wonder Woman, c'est bien simple : dès l'introduction longuette du métrage, on a d'emblée le niveau posée pour le reste du récit. Entre la niaiserie totale des dialogues qui essayent de faire prendre au sérieux un contexte aujourd'hui totalement ridicule (les amazones, c'est marrant un moment, mais c'est chaud de voir à quel point il y a une tentative désespérée d'en faire quelque chose de totalement premier degré :shock: ), la revisite inutile de la mythologie (tout le passage pour expliquer qui est Arès, c'était typiquement le truc à pas faire) ou l'action filmée n'importe comment (il y a bien quelques plans qui en jettent, mais à côté de ça c'est illisible au possible), autant dire que c'est franchement pas encourageant.

Alors certes, ça s'améliore un poil par la suite, avec le contexte de Première Guerre Mondiale qui donne les séquences les plus potables du film (notamment celle où Diana sort de la tranchée et qui finit par buter des allemands au corps à corps), mais pour ça il faut se taper aussi des dialogues écrits avec les pieds (le passage sur le bateau où ça parle de sexe, sérieusement ? :shock: ) et une caution féministe traitée de la façon la moins subtile qui soit (le dialogue sur la secrétaire, et après on lit que c'est le blockbuster féministe par excellence, comme quoi il faut pas grand chose :lol: ), et je parle même pas des bad guys en carton qui me font réévaluer Hugo Weaving dans Captain America. Le pire dans tout ça, c'est que chez DC on ne retient pas la leçon des deux précédents films, et on a donc droit au même climax sur un terrain plat dévasté où l'on recherche le déluge d'effet visuel et où l'on oublie la puissance dramaturgique (et vu le trailer de Justice League, on l'aura aussi dans ce dernier), le tout avec un bad guy générique as fuck. Je pourrais continuer longtemps sur ce film, ses personnages secondaires inexistants, sa musique ratée, ou tout simplement sur le jeu insipide de Gal Gadot qui récite ses dialogues sans aucune inspiration derrière (il y a un moment, faut arrêter de voir juste son joli minois : actrice c'est pas son métier), mais je pense que je me suis bien fait comprendre.

Wonder Woman est un film qui synthétise plutôt bien les travers du blockbuster actuel, à base de durées excessives et d'univers construits film par film qui finissent par être moins convaincants que certains univers présentés en moins de deux heures (coucou Mad Max : Fury Road). Si j'ai abandonné de mon côté l'idée de voir n'importe quel futur Marvel dans une salle de cinéma, je me demande sérieusement si je ne vais pas en faire de même pour DC, tant j'ai l'impression de voir finalement la même chose à quelques détails près.


3,5/10

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

MessagePosté: Sam 01 Juil 2017, 07:40
par Jed_Trigado
(il y a un moment, faut arrêter de voir juste son joli minois : actrice c'est pas son métier)

:super:

Et encore en VF, ça limite la casse, mais j'ai revu des extraits en VO après coup, elle a vraiment une diction horrible.

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

MessagePosté: Sam 01 Juil 2017, 08:39
par Val
Je veux bien lui faire bosser sa diction.



:mrgreen: Post beauf de la journée.

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

MessagePosté: Sam 01 Juil 2017, 09:31
par lvri
Alegas a écrit:d'univers construits film par film qui finissent par être moins convaincants que certains univers présentés en moins de deux heures (coucou Mad Max : Fury Road)


L'univers de Mad Max était déjà largement connu. Alors, ça ne sauve pas les Marvel, car je te rejoins à 100%, mais je doute que Mad Max Fury Road soit un bon exemple en fait (il l'est sûrement en terme de mise en scène, mais pour le reste, pas très convaincu).

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

MessagePosté: Sam 01 Juil 2017, 09:58
par Alegas
L'univers de Mad Max change quand même pas mal d'un film à l'autre, c'est jamais les mêmes peuples ou contrées que tu vois à l'écran. Tout est redéfini à chaque film. Et pour le coup, Fury Road, tu le montres à n'importe qui n'ayant jamais vu aucun film de la saga, il pige la totalité des codes en l'espace de quelques minutes, sans aucun dialogues. De ce côté là, c'est l'exemple même de l'univers bien écrit et parfaitement cohérent à l'écran.
Là, dans Wonder Woman, pour te faire comprendre le contexte, tu as 15 minutes de dialogues ininterrompus.

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

MessagePosté: Sam 01 Juil 2017, 11:36
par lvri
Sur la partie Marvel, on est d'accord.
Sur Mad Max, c'est quand même simpliste non ? D'où mon interrogation sur la comparaison. Je ne pense pas que Mad Max soit un bon exemple. Après, ça reste un avis perso

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

MessagePosté: Sam 01 Juil 2017, 11:39
par Alegas
Non, ce n'est pas simpliste sur Mad Max, ça peut le paraître mais arriver à faire comprendre le fonctionnement de la Citadelle, du culte de la personnalité de Joe, du délire des kamikazes, etc... uniquement par l'image, ça n'est pas donné à n'importe quel réalisateur.

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

MessagePosté: Sam 01 Juil 2017, 12:35
par lvri
Peut-être... Il faudrait que je le revois (vu une fois à sa sortie en blu-ray). Ce serait l'occaz de découvrir la version N&B

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

MessagePosté: Sam 01 Juil 2017, 15:12
par Scalp
Ton exemple est pas génial là, l'univers de Mad Max heureusement qu'on comprend tout avec pas grand chose vu la simplicité du truc (là je critique pas le film, c'est pas un défaut), mais un exemple de monde complexe avec très peu de dialogues pour l'expliquer ça devient super rare.

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2017

MessagePosté: Dim 02 Juil 2017, 10:25
par Alegas
BILAN JUIN 2017


Films vus :

Moyenne générale : 7,26

USA : 9
France : 6
Japon : 2
UK : 2
Algérie : 1


134 : Winnie the Pooh, Stephen J. Anderson & Don Hall, 2011, Truc VOSTA : 5/10
135 : La Bandera, Julien Duvivier, 1935, DVD VF : 6/10
136 : Mulholland Drive, David Lynch, 2001, Ciné VOST : 8/10
137 : The Wall, Doug Liman, 2017, Ciné VOST : 6/10
138 : Compartiment tueurs, Costa-Gavras, 1965, Truc VF : 6,5/10
139 : Un homme de trop, Costa-Gavras, 1967, Truc VF : 8/10
140 : Intouchables, Olivier Nakache & Éric Toledano, 2011, Truc VF : 6/10
141 : Wonder Woman, Patty Jenkins, 2017, Ciné VOST : 3,5/10
142 : Perfect Blue, Satoshi Kon, 1998, Ciné VOST : 8/10
143 : Zombillenium, Arthur De Pins & Alexis Ducord, 2017, Ciné VF : 5/10
144 : Kono sekai no katasumi ni, Sunao Katabuchi, 2016, Ciné VOSTA : 6,5/10
145 : Ethel & Ernest, Roger Mainwood, 2016, Ciné VOST : 7,5/10
146 : Gueule d'amour, Jean Grémillon, 1937, Truc VF : 7/10
147 : The Good Dinosaur, Peter Sohn, 2015, Blu-Ray VOST : 7/10
148 : Z, Costa-Gavras, 1969, TV VF : 7,5/10
149 : Baby Driver, Edgar Wright, 2017, Ciné VOST : 9/10
150 : Moana, Ron Clements & John Musker, 2016, Truc VOST : 7/10
151 : Kubo and the two strings, Travis Knight, 2016, Blu-Ray VOST : 9/10
152 : Okja, Bong Joon-ho, 2017, TV VOST : 8/10
153 : The Full Monty, Peter Cattaneo, 1997, Blu-Ray VOST : 7,5/10


Découverte du mois :

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Autres découvertes marquantes :

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