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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2016

MessagePosté: Sam 20 Aoû 2016, 06:56
par Mark Chopper
Peut-être... En tout cas, Spetters c'est mort :eheh:

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2016

MessagePosté: Sam 20 Aoû 2016, 11:09
par logan
Katie Tippel :eheh: (J'en rigole encore.)

BGG - 4,5/10

MessagePosté: Lun 22 Aoû 2016, 14:38
par Alegas
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The BFG (Le BGG - Le Bon Gros Géant) de Steven Spielberg
(2016)


S'il y a bien un film que je redoutais parmi les récents projets de Steven Spielberg, c'est bien celui là. Pourtant, plus la sortie se rapprochait, et plus je plaçais de l'espoir dans cette nouvelle intrusion enfantine pour le réalisateur, d'une part parce que le projet était une envie de longue date pour Spielberg, qui attendait le bon moment pour se lancer dans l'aventure, ensuite parce que la collaboration avec la regrettée Melissa Mathison ne pouvait que donner envie, et enfin parce que les rares fois où Spielberg a réellement fait un film pour enfant, il le faisait d'une manière totalement personnelle (Hook, grand film sous-estimé, en est la preuve). Malheureusement, c'est avec beaucoup de déception que je constate que ce film figure parmi les œuvres les plus faibles d'un réalisateur dont je suis pourtant friand. Non pas parce que le film est mauvais en soi, loin de là, mais tout simplement parce qu'il dégage un certain sentiment de paresse, le même que l'on pouvait trouver dans Lincoln, autre film que Spielberg a longuement mûri avant de le réaliser. The BFG commence pourtant bien avec son introduction londonienne de toute beauté, et les premiers jeux de mise en scène avec cette petite héroïne qui évolue dans un univers gigantisme, mais dès que le récit se lance véritablement, on perçoit déjà ce qui est certainement le plus gros défaut du film, quand bien même il découle d'une bonne intention, à savoir la fidélité au livre d'origine.

Que l'adaptation soit fidèle n'est pas un problème en soi, en revanche on ressent bien que Spielberg souhaite transposer l'essence du livre de Dahl sur grand écran, à tel point qu'il en découle un film où la personnalité de Spielberg ne se ressent qu'à moitié. Humour purement enfantin omniprésent (c'est particulièrement frappant lors du passage avec la Reine, les cyniques vont particulièrement bien souffrir devant ce passage), thématiques simplistes, difficile de trouver les qualités qui faisaient la force de films comme E.T. ou Hook dans ce métrage qui s'avère être une récréation amusante mais clairement oubliable. C'est d'autant plus dommage que la patte spielbergienne est bien présente quand il s'agit de parler de la technique : qu'il s'agisse de la photographie ou du travail de mise en scène (ce plan-séquence où la jeune fille tente d'échapper à la vue des géants :love: ), Spielberg signe clairement l'un des films pour enfants les plus formellement réussis de ces dernières années. Dommage donc que l'histoire ne suive pas, sans doute aurait-il fallu que Spielberg ose aller au-delà de son amour pour le récit original, et ce afin d'en tirer un véritable travail d'adaptation.


4,5/10

Black Book - 7/10

MessagePosté: Ven 26 Aoû 2016, 14:38
par Alegas
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Zwartboek (Black Book) de Paul Verhoeven
(2006)


Avant d'avoir découvert Showgirls et reconsidéré Starship Troopers, je considérais Black Book comme le seul film et unique de qualité dans la filmographie de Verhoeven. A la revision, le constat s'impose : ce retour du hollandais dans son pays natal s'avère être une véritable aubaine dans sa carrière, lui permettant d'importer son savoir-faire acquis à Hollywood dans un pays qui, à défaut de lui donner des gros budgets, va lui laisser une plus grande liberté d'approche dans ce drame d'espionnage en pleine Seconde Guerre Mondiale. Pourtant, il y a de quoi avoir un peu peur avec la première demi-heure du film, qui cumule les situations désastreuses pour une héroïne qui va devoir user de son corps pour arriver à ses fins et accomplir sa revanche sur le joug nazi, mais force est de constater qu'une fois le récit mis en place, Verhoeven dévoile des qualités franchement honorables pour une histoire de ce type. Ainsi, à l'instar de ce qu'il avait pu faire pour Showgirls, Verhoeven prend tout le monde à contre-pied en instaurant un univers tout sauf manichéen. C'est bien simple, les antagonistes ne sont pas forcément ceux que l'on croit, et autant un nazi peut devenir un personnage hautement sympathique, voire touchant, autant un résistant peut devenir la pire des ordures dans ce contexte de guerre où Verhoeven a bien compris que les limites entre le bien et le mal sont loin d'être simples.

C'est donc là la grande force de Black Book : celle d'offrir une vision plus qu'intéressante d'un contexte pourtant vu des centaines de fois au cinéma, mais aussi de proposer un singulier portrait de femme qui ressemble, encore une fois, énormément à son Showgirls, les deux films partageant cette même quête féminine où le corps et la psychologie sont mises à rude épreuve. Si, sur le plan de la mise en scène, Verhoeven n'offre pas son meilleur travail, il a néanmoins la grande qualité d'effacer sa caméra derrière son récit, ce dernier suffisant amplement à garantir le spectacle, surtout avec la belle et talentueuse Carice Van Houten qui incarne peut-être bien le personnage le plus intéressant de la filmographie du hollandais. Un bon film indéniablement plaisant qui confirme que Verhoeven n'est jamais aussi à l'aise que quand il filme une femme se démenant pour se sortir d'un univers qui veut sa peau, dommage que le bonhomme n'ait pas réitéré l'exploit avec son dernier métrage.


7/10

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2016

MessagePosté: Ven 26 Aoû 2016, 14:56
par Mark Chopper
Un bon film indéniablement plaisant qui confirme que Verhoeven n'est jamais aussi à l'aise que quand il filme une femme se démenant pour se sortir d'un univers qui veut sa peau, dommage que le bonhomme n'ait pas réitéré l'exploit avec son dernier métrage.


Je confirme donc pour Katie Tippel, ça devrait t'intéresser.

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2016

MessagePosté: Ven 26 Aoû 2016, 17:15
par Alegas
Je tâcherais de le voir du coup. Avec un peu de chance, ça ferait 4 bons films dans sa filmo. :mrgreen:

Reine des neiges (La) - 4/10

MessagePosté: Jeu 01 Sep 2016, 09:57
par Alegas
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Frozen (La Reine des neiges) de Chris Buck & Jennifer Lee
(2013)


Il y a parfois des films au succès démesuré, qui arrivent à conquérir le grand public tout en se frayant une place dans la culture populaire, et ce sans que j'arrive réellement à comprendre le comment du pourquoi de ce succès. Frozen fait clairement partie de ces quelques métrages. Plus gros succès financier pour un film d'animation Disney (coiffant au poteau Le Roi Lion, ancien détenteur du record), tube musical mondial, des personnages et une imagerie que l'on retrouve affichés partout encore trois ans après sa sortie, l'engouement est réel et pourtant je reste dubitatif devant ce Disney en mode conte de fées qui se révèle sacrément bas de gamme dans l'ensemble. Pourtant, l'introduction fait illusion, avec un univers et une direction artistique plutôt bien exploités, une mise en scène parfois inspirée (le plan-séquence qui présente la plupart des personnages secondaires) ou encore une noirceur toujours bienvenue dans un film de ce style (le plan qui illustre la disparition des parents, rien n'est dit mais tout est compris dans une image qui marque la rétine). Malheureusement, ça ne dure pas, et dès que le personnage d'Elsa s'enfuit de chez elle, Frozen se transforme en film codifié pour plaire au plus grand nombre, avec love story mielleuse, sidekick dont la présence n'est justifiée que pour la vente de jouets, bad-guy en carton... et je ne parle même pas du look des princesses qui sont apparemment les cousines proches de Raiponce, vu qu'elles ont exactement la même gueule (le comble étant de constater que Raiponce est bien mieux foutu techniquement).

Le pire dans tout ça, c'est que c'est sans émotion aucune, ça avance sans réel rythme et on suit ça d'un œil désintéressé, on est très loin des Disney de la grande époque, et c'est clairement souligné par la pauvreté des chansons, le succès de Let it go restant encore aujourd'hui une immense énigme que je ne comprendrais sûrement jamais. Il y a bien quelques qualités par ci par là, notamment du côté de la direction artistique (un Disney dans les pays du Nord, ça a quand même de la gueule) mais ça ne suffit clairement pas pour en faire un classique du studio. Malheureusement, les chiffres ont parlés, et on va même devoir se taper une suite qui sera sûrement autant codifiée pour réaliser un succès au box-office. Heureusement que Disney a prouvé entre temps, avec des films comme Zootopia, que le studio est capable de produire bien mieux.


4/10

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2016

MessagePosté: Jeu 01 Sep 2016, 10:38
par Dionycos
Alegas a écrit: le succès de Let it go restant encore aujourd'hui une immense énigme que je ne comprendrais sûrement jamais.


:super:
J'ai juste envie de me jeter par la fenêtre quand j'entends ce truc.

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2016

MessagePosté: Jeu 01 Sep 2016, 12:51
par lvri
La chanteuse et la coréalisatrice s'étaient excusées pour cette chanson tellement les parents en avaient marre d'entendre leurs enfants la chanter :eheh:

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2016

MessagePosté: Jeu 01 Sep 2016, 15:02
par Mr Jack
Enfin toutes les autres chansons te donnent des envies de meutre, aussi. Ca vient se ranger dans les pires Disney, avec Volt et La Ferme se Rebelle (La Princesse et la Grenouille je le déteste pour d'autres raisons).

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2016

MessagePosté: Jeu 01 Sep 2016, 17:02
par lvri
Les chansons sont clairement pas top, mais j'en garde globalement un bon souvenir. Par contre, clairement, ma note est à revoir (bien trop sur noté ! Comme beaucoup de mes notes en général, mais là, j'ai abusé :eheh: )

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2016

MessagePosté: Ven 02 Sep 2016, 10:42
par Alegas
BILAN AOÛT 2016


Films vus :

Moyenne générale : 6,16

USA : 6
HK : 1
Corée du Sud : 1
France : 1


166 : Lik wong, Simon Nam, 1991, DVD VOST : 7/10
167 : The Bourne Identity, Doug Liman, 2002, Blu-Ray VOST : 6,5/10
168 : Train to Busan, Yeon Sang-ho, 2016, Ciné VOST : 6,5/10
169 : Ghostbusters, Ivan Reitman, 1984, Blu-Ray VOST : 5/10
170 : The Bourne Supremacy, Paul Greengrass, 2004, Blu-Ray VOST : 7,5/10
171 : Star Trek Beyond, Justin Lin, 2016, Ciné VF : 5,5/10
172 : Suicide Squad, David Ayer, 2016, Ciné VF : 3,5/10
173 : The Bourne Ultimatum, Paul Greengrass, 2007, Blu-Ray VOST : 7/10
174 : Ma vie en l'air, Rémi Bezançon, 2005, DVD VF : 7/10


Découverte du mois :

Rien


Autres découvertes marquantes :


Rien

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2016

MessagePosté: Ven 02 Sep 2016, 11:44
par Mark Chopper
C'te mois de la tristesse.

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2016

MessagePosté: Ven 02 Sep 2016, 11:50
par Alegas
Totalement. Déjà le programme ciné était pas alléchant, mais en plus avec mes plus de 200 heures de boulot c'était juste impossible de se mater un film, j'ai plutôt opté pour des séries.
Mais je me rattrape dès ce mois-ci. :D

Riki-Oh : The Story of Ricky - 7/10

MessagePosté: Sam 03 Sep 2016, 11:45
par Alegas
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Lik Wong (Riki-Oh : The Story of Ricky) de Simon Nam
(1991)


De tout les nanars que j'ai pu voir jusqu'ici, jamais l'un d'entre eux ne m'avait plu au point de me donner envie de le revoir et de le partager un maximum. Mais ça, c'était avant Story of Ricky, adaptation fauchée et premier degré d'un manga qui renvoie directement à Ken le survivant, le tout dans un univers carcéral où les règles sont toutes plus stupides les unes que les autres et où la moindre pièce peut devenir le théâtre d'un combat sanglant WTF. Tout un programme. Alors clairement, je ne pense pas qu'il y ait possibilité de voir le film d'un œil sérieux. Dès les premières minutes et l'apparition du héros, l'identité nanardesque du métrage saute à la gueule, et il faut attendre peu de temps avant de rigoler de bon cœur devant les ressorts scénaristiques tous plus stupides les uns que les autres, mais qui témoigne d'une véritable générosité.

En cela, Story of Ricky n'a rien du nanar sur lequel on va cracher un temps dessus avant de l'oublier : le film va tellement au bout de son délire qu'il en devient un objet des plus curieux, comme si le réalisateur, Ed Wood des temps modernes, faisait sans faire exprès le pire film du monde en pensant faire un honnête film de combat. Du coup, impossible d'être réellement méchant face à ce métrage, il inspire plutôt la sympathie, surtout quand il devient malgré lui l'une des comédies les plus drôles que l'on ait pu voir. Je ne ferais pas la liste des moments mémorables, et qui mérite d'être vus au moins une fois dans une vie de cinéphile, cela serait bien trop long et surtout, cela gâcherait totalement le plaisir de la découverte. Je conclurais simplement en disant que s'il y a bien un nanar qui m'a plu au point de me motiver à posséder le dvd, c'est bien celui là, car je suis certain de vouloir le revoir encore et encore, et de regarder avec beaucoup de plaisir les têtes ahuries des personnes à qui je le fais découvrir. Story of Ricky, le meilleur pire film du monde, rien que ça.


7/10