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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2016

MessagePosté: Sam 02 Avr 2016, 13:04
par Alegas
Ah, je vois pas trop en quoi Macbeth ne pourrait pas être joué de façon plus subtile. Dans un registre différent, Fassbender dans la dernière adaptation c'est déjà un tout autre niveau.

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2016

MessagePosté: Sam 02 Avr 2016, 13:11
par Val
:shock:

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You broke my heart, Alegas

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2016

MessagePosté: Sam 02 Avr 2016, 13:12
par Jed_Trigado
C'est où pour balancer les seaux de merde ?

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2016

MessagePosté: Sam 02 Avr 2016, 13:13
par pabelbaba
Différence d'époque et de style. Autant comparer Entre le Ciel et l'Enfer et Gone Girl... D'autant que la narration est très réussie dans le Château de l'Araignée et que l'on sent bien au fur et à mesure que la guerre et la chute seront inéluctables. Ce surjeu participe de cela.

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2016

MessagePosté: Sam 02 Avr 2016, 13:17
par Val
Entre ça et ta note au Couteau dans l'eau, le mois commence mal !!! :mrgreen:

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2016

MessagePosté: Sam 02 Avr 2016, 13:19
par Alegas
Comment il est chiant le Polanski. Tu attends tout le film un rebondissement qui n'arrive jamais. :eheh:
Par contre l'actrice est bien mimi. :oops:

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2016

MessagePosté: Sam 02 Avr 2016, 13:21
par Val
Bah tu vois, je m'attendais a un truc chiant comme, il faut l'avouer, assez souvent avec les premiers films (et surtout vu l'époque) et j'avais donc été d'autant plus surpris d'accrocher assez rapidement au film.

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2016

MessagePosté: Sam 02 Avr 2016, 13:40
par Scalp
Le Polanski il est horrible (comme 90% de sa filmo).

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2016

MessagePosté: Dim 03 Avr 2016, 11:55
par logan
Kuro c'est aussi nul que Polanski, pas de jaloux.

Room - 8/10

MessagePosté: Lun 04 Avr 2016, 10:01
par Alegas
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Room de Lenny Abrahamson
(2015)


Belle surprise de la part d'un film dont je n'attendais absolument rien, si ce n'est une belle performance de la part de Brie Larson. Comme la plupart de ce genre de films oscarisés qui sortent de nulle part, je n'ai pas vraiment cherché à savoir de quoi ça parlait, ni même à voir quelques images du film, et ça s'est révélé payant tant la surprise était totale, et il m'a fallu attendre plus de la moitié du métrage pour comprendre vers quoi ça se dirigeait, j'éviterais donc de spoiler autant que faire se peut. Room est un film construit en deux parties bien distinctes, et si la première peut déstabiliser par son rythme (le film prend son temps pour poser des enjeux psychologiques qui auront leur importance par la suite), la seconde est une vraie surprise d'écriture et d'interprétation qui est un véritable uppercut émotionnel en ce qui me concerne. La vraie surprise de Room vient surtout du constat de ce dont parle le métrage de façon sous-jacente. Il est certes question de la relation entre une mère et son fils, de la problématique du retour au monde après l'avoir quitté sans en avoir le choix, mais Room est surtout un film qui traite de l'autisme, et de sa guérison via l'ouverture au monde (j'avais peur de surinterpréter le film, mais il s'avère au final que l'auteur du bouquin original ait effectivement basé ses recherches sur des enfants autistes pour plus d'authenticité).

Le plus surprenant étant de constater avec quel justesse Room s'intéresse à ce sujet, et ce bien plus que certains films qui, par le passé, traitaient ce sujet de façon bien plus frontale. Du coup, le film repose entièrement sur les épaules d'un jeune acteur franchement époustouflant (j'ai rarement été aussi impressionné par le jeu de quelqu'un d'aussi jeune) et c'est limite s'il ne méritait pas plus un Oscar que Brie Larson, qui est très bien de son côté au demeurant. Au final, Room possède quelques défauts d'écriture mineurs (je pense notamment au personnage de William H. Macy, évacué beaucoup trop rapidement à mon sens) mais la façon pertinente dont il traite un sujet difficile fait que je peux pardonner aisément ces derniers, surtout quand je constate que le réalisateur signait auparavant un film (Frank) qui ne m'avait guère convaincu mais qui traitait lui aussi plus ou moins du même sujet de façon totalement différente. Bref, la plus belle surprise de ce début d'année en ce qui me concerne.


8/10

Triple 9 - 7/10

MessagePosté: Mar 05 Avr 2016, 11:09
par Alegas
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Triple 9 de John Hillcoat
(2016)


Hillcoat continue son petit bonhomme de chemin dans le genre du polar avec cette fois un film de braquage plutôt prometteur à la vue du premier trailer qui en jetait un max. Si Triple 9 est loin d'être le grand film que certains espéraient, il n'en reste pas moins un métrage à la hauteur de son prédécesseur, Lawless, à savoir un essai dans le genre plutôt convaincant dans l'ensemble, mais qui aurait pu être autrement plus marquant avec une ambition plus prononcée. Du coup, autant dans le sujet que d'un point de vue qualitatif, la comparaison avec Heat souvent faite par les médias est totalement à côté de la plaque, et on se retrouve plus devant une sorte de film choral entre braqueurs et policiers , où chaque personnage va venir nourrir une intrigue simple mais efficace. Du côté de l'écriture, contrairement à beaucoup, je n'ai pas du tout été gêné par le minimum d'épaisseur donné à la plupart des personnages : chacun sert le récit comme il se doit, chacun sert sa fonction de façon efficace, et le spectateur n'a pas besoin d'en savoir plus sur eux pour que le film fonctionne.

De ce point de vue, Triple 9 est très loin de se vouloir être une grande fresque humaine, mais cherche simplement à être un film qui va à l'essentiel, sans aucun bout de gras. Difficile d'être déçu si l'on prend le métrage de cette façon, tant l'intention est bien respectée. Là où le film est plutôt gênant, c'est dans sa noirceur. Cette dernière est bienvenue à l'heure où les polars sont de plus en plus orientés vers le grand public, mais elle se révèle vite bien trop accentuée par la mise en scène de Hillcoat qui en rajoute un maximum, oubliant au passage que la meilleure des noirceurs est souvent celle qui est suggérée, et pas forcément celle qui remplit le cadre. Pour le reste, le film fonctionne bien visuellement (c'est loin d'être du Hillcoat façon The Road, mais ça se tient bien) et le casting, dans sa globalité, est très convaincant (Winslet aurait pu être meilleure certes, mais encore une fois le personnage fonctionne). Un polar sympathique qui ne donne pas l'impression d'être plus que ça, c'est toujours bon à prendre.


7/10

Midnight Special - 7,5/10

MessagePosté: Mar 05 Avr 2016, 13:45
par Alegas
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Midnight Special de Jeff Nichols
(2016)


Il n'y a pas à dire, Jeff Nichols est un sacré réalisateur. Au moment où on pensait avoir cerné son cinéma, le voilà qui prend une toute autre direction avec ni plus ni moins qu'un film de SF rendant hommage tour à tour à Steven Spielberg et John Carpenter. Et quand bien même Midnight Special est certainement son moins bon film à ce jour, il reste un film plus recommandable que la majorité des films sortis depuis le début de l'année, et ça c'est quand même la grande classe. Pas étonnant que le film déçoive des personnes qui, pourtant, appréciaient les travaux précédents de Nichols, tant ce dernier développe une autre façon de raconter son histoire et de transmettre l'émotion, retrouvant ainsi l'épure qui caractérisait son premier long Shotgun Stories. Mais le plus surprenant, c'est encore de constater à quel point le bonhomme sait rattacher son style à la SF tout en donnant toujours l'impression de voir un film conçu par son auteur.

Que ce soit visuellement ou thématiquement (encoure et toujours les mêmes figures parentales brisées ou presque), Midnight Special est un vrai film de Nichols qui souffre seulement d'une épure qui ne sait pas où se limiter par moment, le meilleur exemple étant le personnage d'Adam Driver qui, pour le coup, aurait clairement mérité d'être plus approfondi. Pour le reste, le film est un très beau récit qui demande un minimum d'investissement de la part du spectateur pour capter l'émotion qui se dégage des personnages, et qui se conclue de manière grandiose par une des fins les plus marquantes que j'ai voir ces derniers temps sur grand écran (et je ne parle pas que du climax final, les conclusions de chaque personnages, notamment celle de Shannon, sont déchirantes). Jeff Nichols pourrait réaliser n'importe quoi après ça, je suis prêt à signer : le mec m'a convaincu qu'il était capable d'aller dans un genre à priori pas fait pour lui, et de s'en sortir avec les honneurs.


7,5/10

Grandes espérances (Les) - 5,5/10

MessagePosté: Mer 06 Avr 2016, 14:58
par Alegas
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Great Expectations (Les Grandes Espérances) de David Lean
(1946)


Première déception devant un film de David Lean, et je vais finir par croire que j'ai vraiment du mal avec le récit de Dickens étant donné que ça fait deux adaptations que je regarde et qui me laissent une impression mitigée. Là, sur ce film, c'est vraiment une question d'adaptation. Là où le film de Cuarón a le mérite de proposer quelque chose d'original en transposant le récit à notre époque, Lean va à fond dans l'adaptation respectueuse tout en lui donnant une certaine identité à travers la forme du film. Cela donne donc un récit globalement trop littéraire dans le mauvais sens du terme, et c'est là tout le problème du métrage car autant la narration est anti-cinématographique au possible (le passage de l'enfance passe encore, mais dès que Pip devient adulte c'est guère captivant) autant la forme pue le cinéma à des kilomètres, Lean ayant déjà le talent qu'on lui connaît pour créer des ambiances qui prennent toute leur valeur sur un écran de cinéma. Le début du film notamment avec son brouillard omniprésent fait son petit effet, et je ne parle même pas des passages dans la maison abandonnée. En revanche, dommage que la mise en scène de Lean soit plutôt pépère dans l'ensemble. Hormis le passage de la mort de la vieille Havisham (bien nerveux, avec un super travelling latéral qui longe la table), rien de bien mémorable hélas. Pas un mauvais film, loin de là, mais je pense que les amateurs du roman sont davantage le public visé.


5,5/10

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2016

MessagePosté: Mer 06 Avr 2016, 15:06
par Alegas
Suite à ma revision du film avec le très bon BR : edit de ma critique de Le Jour se lève et j'en profite pour passer ma note de 8 à 10 (rien que ça).
Du coup, si quelqu'un de bon goût souhaite découvrir un des meilleurs films français ever, il pourrait le découvrir et poser sa critique, et peut-être le faire rentrer dans le Top. 8)

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2016

MessagePosté: Mer 06 Avr 2016, 15:20
par Val
J'ai jamais compris l'engouement autour de celui-là. C'est un bon film, mais je lui préfère de loin d'autres Carné. :chut: