BE KIND, REVIEW!

Autant remonter à Darkman tant que tu y es...

Chez Raimi, même si c'est sombre, l'emballage redonne des couleurs. Pas chez Nolan où le fond comme la forme ont un balai dans le cul avec traitement "réaliste".

Humanisation = balai dans le cul ?

Quand ton perso passe son temps à tirer la gueule à cause d'un trauma de la douleur, yep : balai dans le cul.

Regarde Mad Max : il a un trauma, mais celui-ci est traité dans le cadre de l'action. Pas à travers des tunnels de dialogues où il s'apitoie sur son sort.

On a pas la même traduction du balai dans le cul, mais je vois ce que tu veux dire. Perso, j'ai une grosse préférence pour un Bond de ce genre..... Qu'il le garde son balai

Dans Mad Max, le trauma reste toujours loin, et n'est pas franchement bien développé..... Et le perso principal est un ours.....

Dans Mad Max, le trauma reste toujours loin, et n'est pas franchement bien développé.

Sa famille est morte, c'est un solitaire, mais il finit par aider les autres.

Pas besoin de développer plus que ça... Aujourd'hui, "développer" ça veut dire blablater.

Pas forcément, tu peux développer sans blablater.
Dans Mad Max, on te fait comprendre au début le trauma, et après terminé, on "bourrine" (j'exagere un peu).
Au final, le personnage de Max n'est pas touchant du tout, en tout cas, de mon point de vue.

C'est un autre problème ce manque d'émotion à l'égard de son personnage (et je suis d'accord avec toi, il manque quelque chose à ce niveau), mais en effet, on est tellement habitué aujourd'hui avec ces looonnngues scènes de trauma que pour une fois, ça fait du bien de retrouver ce genre de traitement où tout ou presque se déroule par l'image.

On a pas "besoin" d'être ému par le sort de Max, c'est un paramètre négligeable dans la saga, puisque dès le deuxième opus, il n'est plus vraiment un homme mais un quasi-prophète montré comme tel.

Je n'ai pas (encore) vu les autres...

Jed_Trigado a écrit:On a pas "besoin" d'être ému par le sort de Max, c'est un paramètre négligeable dans la saga, puisque dès le deuxième opus, il n'est plus vraiment un homme mais un quasi-prophète montré comme tel.

Je parlais du 4. Dans le 1 et le 2, y'a pas de développement du tout......

@ Dun : il y a le bon et le mauvais développement, ça c'est clair. Et oui, c'est sympa d'avoir un traitement comme dans Fury Road. Le film est très bon, mais un petit peu plus de "profondeur" ne m'aurait pas déplu (que ce soit Max, ou d'autres personnages d'ailleurs).

Il y a un développement c'est indéniable, Max qui était l'un des rares persos sain d'esprit du premier film se retrouve a condamné a être aussi féroce et violent que les gars qu'il côtoie, une fois sa vengeance accomplie, il ne lui reste que l'errance et le cynisme en guise de deuil.

Je vois pas ce qu'il y a de si dur a saisir là dedans.

Qu'on aime ou pas la période Craig, on ne peut pas nier qu'il y a un véritable intérêt à vouloir rendre plus humain Bond.
Déjà ça a relancé la saga d'une manière assez incroyable aux yeux du grand public, mais ça permet surtout de s'éloigner d'une formule qui tournait en rond. Rendre le personnage attachant tout en gardant son attrait indémodable est clairement une bonne idée, ça a pas toujours bien marché certes, mais bon la saga ne serait pas partie dans cette direction vous seriez les premiers à critiquer le fait que chaque film se ressemble.

Déjà ça a relancé la saga d'une manière assez incroyable aux yeux du grand public

Ce n'est pas la bournisation de la saga qui a fait ça ?

(nolanisation, bournisation : chaque jour, un néologisme)

Enfin Bournisation, Nolanisation ou autre, on parle quand même d'une franchise avec une nombre de films pourris qui dépasse les 75%, du coup c'est pas non plus super passionnant.

Bournisation non, clairement pas. Le côté Bourne est vraiment arrivé avec Quantum of Solace qui tentait d'en singer les codes formels. Dans Casino Royale, malgré le fait que ce soit un begins, ça reste ouvertement du Bond avec voiture qui claque, nanas sublimes et héros capable de tout endurer.