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Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Mer 28 Mai 2014, 09:33
par Velvet
Perso, je suis content d'avoir vu des mecs comme Velvet arriver sur le forum aussi.


Merci, Oso. :oops: :D

En résumé : un manque de spectaculaire, une ambiance mal retranscrite, un humour qui jure avec le ton annoncé, du fan service à gogo, aucune ampleur


C'est un peu ça, oui.
Je l'ai vu, il y a une semaine, et mis à part la scène du pentagone, il ne me reste plus rien en tete sauf le charisme de Fassbender, qui comme d'habitude, porte le film à quasi lui tout seul. Et pour au final, lui avoir mis 7/10. Va falloir que j'arrete de noter à chaud. :?

Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Mer 28 Mai 2014, 09:35
par zack_
Grave! Pareil, faut attendrait attendre 2/3 jours je crois histoire de poser le film dans son esprit et voir ce que l'ont en retient.

C'est comme le coup du stade elle sert à quoi cette scène?

Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Mer 28 Mai 2014, 09:37
par Mark Chopper
A mettre du spectaculaire gratuit. Parce qu'au final, ça ne sert à rien... Il contrôle les sentinelles (avec des barres de fer... Bah pourquoi il n'a pas fait ça dans le futur ?) donc il n'a pas besoin de stade comme bouclier.

Non vraiment, c'est écrit comme du Iron Man tout ça. Ce sont les acteurs qui sauvent le film et Quicksilver, rien d'autre.

Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Mer 28 Mai 2014, 10:17
par Jimmy Two Times
C'est bien, avec toutes économies que je fais en allant au ciné une fois tous les 36 du mois, je vais pouvoir me payer une semaine de vacances. Merci de continuer à me dissuader d'aller voir les gros films cette année. :mrgreen:

Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Ven 30 Mai 2014, 13:34
par Tyseah
Mark Chopper a écrit:A mettre du spectaculaire gratuit. Parce qu'au final, ça ne sert à rien... Il contrôle les sentinelles (avec des barres de fer... Bah pourquoi il n'a pas fait ça dans le futur ?) donc il n'a pas besoin de stade comme bouclier.

Non vraiment, c'est écrit comme du Iron Man tout ça. Ce sont les acteurs qui sauvent le film et Quicksilver, rien d'autre.


Dans le futur ils se seraient adaptés je suppose.

Zodiac Killers - 4/10

MessagePosté: Mer 04 Juin 2014, 08:42
par Mark Chopper
Zodiac Killers, d'Ann Hui (1991)

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L'histoire : Une jeune chinoise devenue entraîneuse à Tokyo tombe amoureuse d'un yakuza. Son chemin croise celui d'un étudiant hongkongais insouciant, qui ne reste pas indifférent à ses charmes...

Un polar HK dont l'action se déroule à Tokyo, avec Andy Lau contraint d'affronter des yakuzas : sur le papier, je suis client. Ceci dit, la présence d'Ann Hui à la mise en scène donne un indice sur le traitement du sujet. Inutile d'espérer du John Woo ou du Ringo Lam... La cinéaste s'éloigne de sa zone de confort et tente une percée commerciale, sans pour autant trahir sa thématique habituelle. A savoir : les conflits familiaux, le sort réservé aux immigrés, un attrait pour les marginaux et un intérêt porté à la position de la femme dans la société. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce Zodiac Killers (pourquoi ce titre international ? Mystère...) ne me donne pas l'envie d'approfondir sa filmographie. Interprétation très limitée (Andy Lau n'était pas, loin de là, le monstre de charisme qu'il est devenu avec Infernal Affairs et les japonais cabotinent tous), scénario qui manque de rigueur (on découvre que l'héroïne est en couple avec un yakuza de manière abrupte, alors qu'elle semblait esseulée pendant quarante minutes) et qui n'évite pas les clichés (toutes les femmes étrangères au Japon finissent entraîneuse ou actrice porno), mise en scène plan-plan... Difficile de s'intéresser à cette histoire qui multiplie les points de vue (à défaut de susciter une quelconque empathie pour ses différents personnages) et lorsqu'une bonne idée pointe enfin le bout de son nez (l'affrontement final entre Andy Lau, son ami et les yakuzas s'invite sur le tournage d'un film X), Ann Hui se révèle incapable de lui donner une quelconque ampleur visuelle. En résumé : brouillon, bancal (le mix polar / drame ne prend pas), jamais prenant et dispensable.

Note : 4/10

Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Mer 04 Juin 2014, 08:44
par pabelbaba
Angel avait fumé. :eheh:

Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Mer 04 Juin 2014, 08:45
par Mark Chopper
S'il passe par là : je ne valide pas son entrée dans le panorama :nono:

Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Jeu 05 Juin 2014, 21:20
par angel.heart
:evil:

T'es dur quand-même... Je ne suis pas seul à l'avoir aimé, celui-là...

Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Jeu 05 Juin 2014, 21:30
par Mark Chopper
T'es sûr ? :mrgreen:

Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Jeu 05 Juin 2014, 22:09
par angel.heart
Hum.. Ouais, presque sûr... :mrgreen:

Ange de la vengeance (L') - 7/10

MessagePosté: Ven 06 Juin 2014, 09:06
par Mark Chopper
L'Ange de la vengeance, d'Abel Ferrara (1981)

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L'histoire : Deux viols successifs conduisent une jeune femme muette à se livrer à de sanglantes expéditions punitives lors de virées nocturnes effectuées dans les rues de New York...

Le cinéma d'Abel Ferrara n'a plus aucune valeur, à mon sens, depuis la sortie de The Blackout en 1997. Découvrir ce film tourné à l'aube de sa carrière permet donc d'oublier, pendant quatre-vingts minutes, qu'il n'est plus aujourd'hui que l'ombre du cinéaste qu'il était, réduit à cadrer tant bien que mal le bide de Gérard Depardieu dans une production VOD racoleuse... Après un début officieux dans la pornographie (9 Lives of a Wet Pussy : un programme sans doute velu que je me suis épargné) et officiel dans l'horreur bas de gamme (Driller Killer : du boulot d'amateur), Ferrara a signé avec L'Ange de la vengeance un film annonciateur d'une carrière intéressante. Au carrefour du rape & revenge et du vigilante movie, celui-ci se révèle, à défaut d'être totalement abouti, riche de promesses. Au rayon des défauts : un côté brouillon, des seconds rôles à la ramasse et une vision un brin caricaturale de l'homme en queutard ambulant (une plaie du genre). Les qualités, toutefois, l'emportent. A commencer par l'interprétation habitée de Zoë Tamerlis Lund dans le rôle-titre, jeune muette victime de viols qui sombre dans la folie et exécute des hommes dans des rues sordides. Rares sont les cinéastes qui ont aussi bien filmé la ville de New York de l'ère pré-Rudolph Giuliani, avec ses quartiers crasseux que l'on redoute d'arpenter et foutrement cinégéniques... Tiré vers le haut par de vrais moments de grâce, notamment cette scène où l'héroïne, déguisée en religieuse en vue d'un bal masqué, embrasse ses munitions, L'Ange de la vengeance synthétise les qualités des productions du genre des années 1970 (aussi bien américaines, qu'asiatiques et européennes) et peut servir de porte d'entrée pour découvrir une filmographie ô combien inégale, mais parfois attachante.

Note : 7/10

Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Ven 06 Juin 2014, 11:02
par osorojo
Yep, un petit vigilante de charme ^^ J'en ai un bon souvenir malgré le fait que j'en attendais un peu plus :mrgreen:

Contrat (Le) (Schwarzy) - 4,5/10

MessagePosté: Ven 06 Juin 2014, 22:28
par Mark Chopper
Le Contrat, de John Irvin (1986)

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CHALLENGE BOM JUIN 2K14 •


L'histoire : Un ancien agent du FBI, sur la touche suite à une bavure, accepte une mission d'infiltration pour réintégrer ses fonctions. Il se rapproche alors de la mafia de Chicago...

En 1986, Arnold Schwarzenegger est devenu une superstar grâce aux succès de Conan le barbare et Terminator. Problème pour lui : il est toujours lié par contrat au producteur Dino de Laurentiis et risque de devoir jouer dans d'autres suites et films dérivés du classique de John Milius, comme il a été contraint de le faire avec les médiocres Conan le Destructeur et Kalidor. Ce qui entrave sa liberté, l'empêche de développer ses propres projets et menace sa carrière... Il négocie alors avec le producteur et accepte de tourner dans le film qui nous intéresse ici, un petit polar sans âme qui ne connaîtra pas un grand succès, afin d'annuler ce fameux contrat. On se retrouve ici avec un film écrit n'importe comment (Schwarzy parvient à infiltrer la principale famille mafieuse de Chicago en un rien de temps) qui se prend bien trop au sérieux. Avec des acteurs aussi mauvais, des personnages aussi stupides, une mise en scène si plan-plan et une histoire si mollassonne, difficile d'y trouver son compte. Il aurait mieux valu jouer à fond la carte du second degré, comme dans Commando sorti l'année précédente. Ce qui est seulement le cas des vingt dernières minutes, qui voient cette histoire de flic infiltré basculer dans le vigilante movie. Governator dégomme alors des mafieux par paquets de douze en écoutant les Rolling Stones. A défaut d'être bien emballée, cette conclusion permet de terminer cette séance poussive sur une bonne note. Mais c'est bien peu...

Note : 4,5/10

Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Sam 07 Juin 2014, 11:15
par puta madre
Ouais, vraiment pas terrible, ce Contrat: à part la prise d'assaut du repère du FBI au début et le final où Schwarzy sort l'artillerie, pas grand-chose d'intéressant à se mettre sous la dent.