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Re: [nicofromtheblock] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Ven 03 Jan 2014, 22:29
par nicofromtheblock
Perso, je trouve qu'elle a autant de talent qu'une Alanis Morissette.

Re: [nicofromtheblock] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Ven 03 Jan 2014, 22:43
par zack_
Ton souci de deezer, je viens de voir que d'autres forums on une balise blanche comme nous.
Le BBcode doit être mis à jour, pour le moment je trouve pas de MAJ, ne touche pas à tes balises, elle se mettront à jour dès que NOUS aurons fait la MAJ.
Je te tiens au courant.

Re: [nicofromtheblock] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Lun 06 Jan 2014, 01:10
par Kefren
nicofromtheblock a écrit:Perso, je trouve qu'elle a autant de talent qu'une Alanis Morissette.

Heu... Comment dire... heu... non... quand même pas... enfin... y'en a une c'est une musicienne... l'autre... c'est une poupée :wink:

Re: [nicofromtheblock] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Lun 06 Jan 2014, 10:03
par nicofromtheblock
Et bien, figures-toi que Katy Perry écrit et compose toutes ses chansons. On peut donc aussi la qualifier de musicienne.

Vie rêvée de Walter Mitty (La) - 7,5/10

MessagePosté: Lun 06 Jan 2014, 21:08
par nicofromtheblock
LA VIE RÊVÉE DE WALTER MITTY
Ben Stiller - 2012
7,5/10

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Habitué à réaliser de pures comédies (Zoolander, Tonnerre sous les tropiques), Ben Stiller s'essaye cette fois-ci à la comédie dramatique associant habilement les genres. Adapté d'une nouvelle de James Thurber qui fut adaptée une première fois par Norman McLeod en 1947, La vie rêvée de Walter Mitty suit la vie monotone d'un archiviste du "Life magazine" qui semble fuir cette monotonie par des moments d'absence où il s'imagine vivre des choses fantastiques. Jusqu'au jour où un cliché est égaré : il décide alors de partir à la rencontre de l'auteur de ce cliché afin de sauver son poste et d'impressionner la femme qu'il aime secrètement. Ben Stiller s'est attribué le rôle principal et il s'en sort très bien dans la peau de ce personnage enfermé dans sa routine et rêveur qui décide subitement de partir à l'aventure. A ses côtés, Kristen Wiig s'écarte de son rôle de comique de service pour interpréter un personnage plus sérieux, celui de la source d'inspiration du héros qui l'aidera à dépasser ses limites dans les moments difficiles. Quant à Adam Scott, il tient un rôle à l'opposé de celui qu'il a dans la série Parks & recreation : un connard de patron à qui on a envie de mettre des claques. Le mélange des genres fonctionnent plutôt bien : tantôt comédie avec les scènes d'absence du héros (en particulier celle qui fait référence à Benjamin Button), tantôt romance avec ces émois amoureux pour sa collègue, tantôt film d'aventure avec ces voyages à travers les grands espaces et enfin une pointe de mélancolie avec ce constat d'une société impersonnelle et individualiste. Finalement, le scénario se trouve être assez linéaire et on aurait pu espérer plus de scènes de rêves éveillés ou plus de destinations dépaysantes mais le rythme est plutôt bien géré et on n'a pas le temps de s'ennuyer. Même si assez simpliste, le film traite de la monotonie de la vie avec justesse et nous offre de belles images de contrées où la nature a pris le pas sur l'homme magnifiées par la photographie de Stuart Dryburgh (directeur photo de Jane Campion à ses débuts). A noter également une BO plutôt sympa avec Arcade Fire, David Bowie ou encore Hall & Oates. Au final, Ben Stiller nous livre une jolie "dramedy" un peu utopique mais touchante.


Re: [nicofromtheblock] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Lun 06 Jan 2014, 22:40
par Kefren
Je dois aller le voir demain... Je lirais ta critique après... pas que j'ai pas envie... mais bon... tu me comprendras :mrgreen:

Re: [nicofromtheblock] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Lun 06 Jan 2014, 23:47
par Hulkiss
Cool la critique, c'est tout à fait ce que j'en pensais en lisant la critique de Velvet, hâte de le voir....

Nymphomaniac - 7/10

MessagePosté: Mer 08 Jan 2014, 20:35
par nicofromtheblock
NYMPHOMANIAC VOLUME 1
Lars Von Trier - 2013
7/10

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Après 2 derniers films qui ont fait débats (Antichrist et Melancholia), Lars Von Trier continue dans la provocation avec un diptyque sur la nymphomanie. Tout d'abord, il faut signaler que la version ciné est une version censurée de ses plans pornographique. Même si cette censure est faite avec l'accord du réalisateur, il ne l'a pas supervisée. Il faudra donc attendre la version de 5h30 en DVD pour juger cette oeuvre dans son intégralité. En tout cas, cette version ciné interdite aux moins de 12 ans est assez soft : à part 2-3 plans explicites, tout est dans la suggestion.

Généralement, la nymphomanie est associée à la dépravation mais ici, le réalisateur fait une véritable étude psychologique de cette "maladie". Le personnage de Joe interprété par Charlotte Gainsbourg semble meurtrie par son addiction et porte tous les maux qui l'entourent sur ses épaules. Divisé en 5 chapitres, le film utilise une approche métaphorique du sexe, en particulier dans son premier et cinquième chapitre qui font référence à la pèche et à la musique. Le troisième chapitre intitulé "Mrs. H" joue la carte de l'humour avec une Uma Thurman hystérique qui débarque chez Joe, maîtresse de son mari. Et le quatrième chapitre en noir et blanc intitulé "Delirium" est assez émouvant avec cette relation entre Joe et son père mourant (interprété par Christian Slater tout en retenue). D'une séquence à l'autre, Lars Von Trier change de ton tout en gardant une cohérence dans l'évolution de son film et de son héroïne.

Dans cette première partie, Charlotte Gainsbourg est en retrait et tient juste le rôle de narratrice. Elle échange verbalement avec Seligman joué par Stellan Skarsgård (sorte de mise en abîme du spectateur). Du coup, c'est la jeune Stacy Martin qui crève l'écran dans le rôle de Joe jeune. Elle se donne corps et âme pour endosser ce personnage à l'apparence innocente mais dénué de sentiments. Au final, Lars Von Trier nous livre un film d'une grande maturité associé à une vraie recherche esthétique. Il est un peu difficile de juger le film sans avoir vu la seconde partie et la version non censurée. Cette note est donc temporaire et pourrait être revue à la hausse.

Re: [nicofromtheblock] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Mer 08 Jan 2014, 22:23
par Velvet
Critique que je partage. :wink:

Spinal Tap - 7/10

MessagePosté: Jeu 09 Jan 2014, 22:17
par nicofromtheblock
SPINAL TAP
Rob Reiner - 1984
7/10

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Pour sa première réalisation, Rob Reiner nous livre une comédie qui, avec le temps, deviendra culte. Ne découvrant le film qu'aujourd'hui, je dois quand même avouer que je trouve qu'il a un peu vieilli. Précurseur du faux documentaire, Spinal Tap suit un groupe de hard rock britannique qui essaye de retrouver leur popularité en faisant une tournée aux Etats-Unis. Les 3 membres du groupe joués par Christopher Guest, Michael McKean et Harry Shearer parodient les grands groupes de hard rock des années 70-80. Ils jouent donc des rockstars has been persuadés de pouvoir retrouver leur aura d'antan. Entre concerts ratés ou annulés, guerre d'égaux, petite amie encombrante et autres aléas de la tournée, le groupe est soumis à de rudes épreuves pour le plus grand plaisir du spectateur. Les images de leurs tubes passés quand ils faisaient du disco ou de la pop sont bien funs. Il y a d'ailleurs pas mal de scènes qui sont devenues cultes : le coup de l'ampli qui monte jusqu'à 11, la scène avec le dolmen miniature, ... Par contre, je n'ai pas trouvé les scènes de concert plus transcendantes que ça. Leur musique ne marque pas vraiment les esprits et c'est dommage. Même si j'ai trouvé le film très sympa, je pense que le fait de le voir maintenant le fait souffrir de la comparaison avec d'autres films qui s'en sont inspirés ( Anvil par exemple).

Fruitvale Station - 7/10

MessagePosté: Jeu 09 Jan 2014, 22:38
par nicofromtheblock
FRUITVALE STATION
Ryan Coogler - 2013
7/10

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Primé dans plusieurs festivals (Sundance, Deauville, Cannes), Fruitvale Station est le premier long métrage du jeune réalisateur Ryan Coogler (27 ans). Inspiré d'un fait divers qui s'est déroulé lors du réveillon du nouvel an de 2009, le film suit l'histoire d'Oscar un jeune afro-américain de 22 ans vivant dans la banlieue de San Francisco avec sa petite amie et leur petite fille. S'ouvrant sur les vraies images du drame tournées au téléphone portable, le film nous dévoile tout de suite le dénouement dramatique avant de revenir 24h plus tôt pour nous faire découvrir la vie et la personnalité d'Oscar à travers cette dernière journée de 2008. On sent que le réalisateur essaye au maximum d'éviter toute forme de manichéisme pour nous livrer un portrait le plus réaliste possible mais on sent quand même qu'il y a quelques scènes qui sont là pour appuyer le fait que c'était un mec bien (la scène du chien renversé par une voiture).

Heureusement, Michael B. Jordan (déjà vu dans la série Friday night lights est excellent et rend son personnage très attachant. Dans le rôle de sa petite amie, Melonie Diaz, habituée du cinéma indépendant, s'en sort bien également. Enfin, Octavia Spencer prouve une fois tout son talent dans le rôle tout en retenue de la mère du jeune homme. D'un côté, le film veut nous montrer la banalité de la vie d'Oscar pour montrer que cela peut arriver à n'importe qui mais du coup, il manque un petit quelque chose pour réussir à nous captiver totalement. Enfin, on sent que le film ne cherche pas à tout prix à nous émouvoir mais est porté par une sorte de fatalité assez étrange. En tout cas, pour un premier film, c'est très prometteur et il faudra suivre ce jeune réalisateur de prêt, tout comme l'acteur d'ailleurs.

Re: [nicofromtheblock] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Jeu 09 Jan 2014, 23:07
par Criminale
Je vais essayer de me le faire ce weekend celui là.

Bones Brigade : An autobiography - 8,5/10

MessagePosté: Jeu 09 Jan 2014, 23:25
par nicofromtheblock
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BONES BRIGADE : AN AUTOBIOGRAPHY
Stacy Peralta - 2012
8,5/10

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Ce documentaire est certainement le meilleur qui a été fait sur le skateboard avec Dogtown & Z-Boyz. Alors que ce dernier suivait la génération des années 70 (Tony Alva, Stacy Peralta, Jay Adams), Celui-ci suit celle des années 80. Stacy Peralta s'étant associé à George Powell pour créer leur propre marque de planche, il décide de former une équipe de jeunes skateurs prometteurs recrutés aux 4 coins du pays : c'est le début de la "Bones Brigade" qui règnera sur le skate pendant une décennie et redéfinira ce sport.

Derrière la caméra, c'est Stacy Peralta lui-même qui interviewe les anciens membres de son équipe offrant des anecdotes et des moments d'émotions que seule cette relation de confiance pouvait permettre. On y découvre donc les débuts de Tony Hawk qui deviendra progressivement le fer de lance de cette équipe, Steve Caballero et Mike McGill qui vont être les premiers à créer de nouvelles figures révolutionner le sport, Rodney Mullen qui va réinventer le freestyle à lui tout seul en s’entraînant jusqu'à 5h par jour pour imaginer de nouvelles figures que tout le monde tentera de copier, Lance Mountain qui était moins bon que les autres mais qui va exploser grâce aux vidéos de la team où il fait le pitre.

Sur cette décennie, on suit une véritable évolution du skateboard. Après une baisse d'intérêt pour ce sport au milieu des années 80, la plupart des skate parks sont détruits et les jeunes se mettent à construire leur propre rampe ce qui va révolutionner le skate, le rendant plus spectaculaire. Cette bande de potes va se pousser les uns les autres à être le meilleur tout en gardant un esprit de camaraderie. Alors bien sûr, Stacy Peralta se fait bien cirer les pompes par tous les intervenants mais ça semble sincère. C'est un vrai passionné qui a inspiré ces jeunes et a tout fait pour les aider à progresser et devenir ce qu'ils sont devenus.

Outre toutes ces interviews passionnantes, le film est illustré de nombreuses vidéos et images d'époque qui nous aident à plonger au cœur de cette petite communauté qui ne vivait que pour le skateboard. C'est aussi marrant de voir des extraits de "The search for animal chin", une vidéo qu'ils ont tourné à l'époque et qui est devenue culte auprès de tous les skateurs alors que c'est super kitsch et qu'ils en ont presque honte.

Au final, Stacy Peralta nous livre une nouvelle fois un excellent documentaire qui revient sur une décennie de skateboard vu de l'intérieur. Les membres de la team s'y livrent de façon émouvante et on ne peut être qu'admiratif devant leur parcours respectif et ce qu'ils ont apporté au skate moderne. Un film à conseiller à tous les adeptes de Skateboard.

Re: [nicofromtheblock] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Jeu 09 Jan 2014, 23:40
par osorojo
Chouette critique :super: J'suis jaloux de ton abonnement à Sundance Channel. J'hésite à résilier mon abonnement SFR pour passer chez free et la choper à l'unité. En tout cas, ce docu me bote bien :)

Et pour Fruitvale station, j'ai également hâte de le mater pour revoir le quaterback des Lions, ce qui devrait être fait assez rapidement :mrgreen:

Re: [nicofromtheblock] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Jeu 09 Jan 2014, 23:42
par pabelbaba
Spinal Tap, c'est 11/10 ou rien! 8)