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Re: [oso] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Sam 08 Fév 2014, 20:13
par Alegas
J'approuve cette critique avec joie. :super: :super:

Re: [oso] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Sam 08 Fév 2014, 20:18
par Mark Chopper
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Ce plan-là, iconique à mort avec le travelling circulaire, m'a fait juter :chut:

Re: [oso] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Sam 08 Fév 2014, 20:19
par osorojo
Mais ouais, ce travelling il pue la classe. Donnie Yen a du avoir la même réaction que toi en voyant les rush :eheh: Manque juste d'un truc de batard dans le ciel pour qu'on bascule dans le manga, là il fait un peu vide :mrgreen:

@alegas : :super:

Re: [oso] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Dim 09 Fév 2014, 07:17
par Dunandan
Ha ouais, tu nous fais plaisir avec ta critique, Oso :super: (puis ces screens ! :bluespit:)

Evasion - 6/10

MessagePosté: Dim 09 Fév 2014, 13:27
par osorojo
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EVASION

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Mikael Hafstrom (2013) | 6/10
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Il y a fort à parier que si, comme moi, vous avez grandi avec les biscotti de messieurs Stallone et Schwarzenegger, vous devriez trouver votre compte dans cette bobine pourtant plus que moyenne. Evasion ne va jamais au bout de son concept prometteur, à savoir un univers carcéral high tech dans lequel on s'attend à trouver des atmosphères bien badass, à coup de persos énervés et de règlements de compte sans concession. Mais rapidement on se rend compte que tous ces espoirs sont à oublier, en guise de récréation testostéronée il faudra hélas se contenter de quelques punchlines pas trop mal senties servant ce qui ressemble davantage à une petite comédie décomplexée.

Et décomplexé, il faut l'être pour accepter le déroulement assez improbable de cette lutte pour la liberté. Et c'est bien parce que nos deux monstres du cinoche d'action des 80's sont de la partie qu'on fermera les yeux sur la faiblesse d'un script qui laisse ses deux stars en roue libre. On a en effet l'impression, qu'en dépit d'une idée sympathique (le coup du professionnel de l'évasion, c'est pas commun), Mikael Hafstrom n'essaye jamais d'en faire quelque chose. Le contrat devait se limiter à l'encadrement des deux muscle men, il ne va donc pas plus loin. C'est dommage, quoique tout de même bien divertissant.

En bon fanboy des deux papys toujours aussi charismatiques, je me suis laissé porter par cette amusante récréation, dont le surveillant en chef, un Arnie content d'être là, nous permet non seulement de ne jamais trouver le temps long mais également de prendre un certain plaisir à nous contenter de si peu.

Apocalypto - 8/10

MessagePosté: Dim 09 Fév 2014, 17:57
par osorojo
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APOCALYPTO

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Mel Gibson (2006) | 8/10
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Il y a différentes manières d'aborder un film comme Apocalypto, qui vont influencer directement notre ressenti en fin de séance. Certains y chercheront une vérité historique, d'autres saisiront au vol chaque plan métaphorique, et ils sont nombreux quand les restants se contenteront d'apprécier le film pour ce qu'il est, une aventure épique faite de plans naturalistes et de sang. Pour ma part, j'ai appréhendé Apocaplypto un pur produit du blockbuster hollywoodien à la sauce historique, et j'en ai eu pour mon argent. Et même si je peux comprendre les réserves de certaines personnes, qui tiquent sur cette baseline qui introduit le film, qui, associée à la traduction littérale du titre (Apocalypto -> révélation), peut être prise comme une promesse de coller à l'histoire, j'ai un peu de mal quand même à m'imaginer qu'on puisse réellement prendre un film de ce calibre comme un quelconque devoir de mémoire. Pour moi Apocalypto n'est ni plus, ni moins, qu'un sacré morceau de bravoure hollywoodien, aux personnages très manichéens, uniquement écrits pour dérouler le tapis rouge à une histoire sans baisse de rythme qui va fédérer un maximum de personnes. Et quand on prend Apocalypto sous cet angle, on embarque pour 2h épiques sans coup de mou, portées par une mise en scène ambitieuse, accouchant de séquences qui resteront dans les mémoires et rappellent les grandes références du genre; on pense en effet à Mann et son dernier des Mohicans, pour en citer une seule.

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A ceux qui reprochent à Gibson d'abuser de violence comme seul moteur de son histoire, je serais tenté de leur dire qu'il n'avait pas spécialement intérêt à faire autrement. La violence est effectivement le déclencheur de la révolte, de cet instinct de survie, de veangeance, qui va propulser le film dans un survival haletant dans sa dernière partie. On pense d'ailleurs à ce moment là forcément au Prédator de Mc Tiernan et on se délecte de cet hommage vibrant. Tout dans Apocalypto tire sa puissance de la fresque épique un brin démago, mais c'est assumé dès le début par un Gibson qui ne semble pas spécialement vouloir dire autre chose. Des premières scènes légères où l'on se chambre à coup de vannes potaches, à la transmission de la sagesse par ce père parfait sacrifié sans état d'âme par l'adversité en présence, jamais Apocalypto ne cherche à duper son spectateur. Son héro est ce jeune Maya superbement habité par l'excellent Rudy Youngblood et son destin hors norme n'a d'autre que but que de nous maintenir sous tension jusqu'à un final tellement métaphorique qu'il ne laisse aucune place à l’ambiguïté.

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Alors oui, on peut être agacé par ce côté très linéaire du script qui ne prend jamais le temps d'offrir une quelconque nuance dans ce propos manichéen qu'il déroule, mais le spectacle est tel qu'on peut aussi se laisser porter par l'ampleur que nous propose Gibson dans sa mise en scène. Et puis, pour ma part, j'ai trouvé assez couillu le côté purement survival que prend le film dans son dernier tiers que j'ai totalement oublié tout ce qui m'avait un peu fait tiquer depuis le début, comme cette tendance à l’auto-citation du réalisateur qui me gonfle par contre prodigieusement et certaines métaphores quand même un peu too much (l'accouchement en mode heavy rain, c'est chaud).

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En bref, Apocalypto est un sacré morceau de cinoche qui confirme, ceux qui pensent l'inverse sont un peu de mauvaise foi, le savoir faire technique de Mel Gibson. Ce dernier nous propose à travers l'illustration sommaire de la vie Maya un film d'aventure très calibré mais pourvu d'un vrai souffle épique qui transporte, quiconque l'accepte, pendant 2h durant sans aucune baisse de régime. Évidemment, comme avec toute oeuvre de ce type, dès que l'on cherche une réalité historique dans ces images qui relèvent d'une fiction fantasmée, les choses se gâtent. Mais faut-il prendre Apocalypto pour un film d'aventure ou le juger pour sa volonté de reconstituer en partie la réalité d'une époque révolue ? La question est posée, ne trouvera jamais de réponse et continuera probablement longtemps de diviser ceux qui cherchent avant tout le frisson au cinéma et ceux qui espère y trouver la confirmation des connaissances qui sont déjà les leurs. Étant donné que je suis un ignare notoire, j'ai choisi mon camp sans trop de difficulté :mrgreen:

Re: [oso] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Dim 09 Fév 2014, 18:06
par jean-michel
:mrgreen: bel article! un film que j'ai pas vu encore mais je suis du genre a pas trop me poser de questions sur un film, j'aime ou pas, j’essaie de savoir pourquoi et c'est déjà pas évident... mais je philosophe pas vraiment dessus. :mrgreen:

Re: [oso] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Dim 09 Fév 2014, 18:36
par Alegas
A lire ta critique on penserait que tu est bien plus proche de 9 que de 7,5.

Re: [oso] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Dim 09 Fév 2014, 19:13
par osorojo
J'hésitais à foutre 8, mais je lui mettrai jamais 9 :nono:

Je dis quand même dans toute ma critique que je suis en mode blockbuster. Donc c'est très bon sur cette échelle, mais chez moi elle culmine rarement dans mes top films ;)

Re: [oso] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Dim 09 Fév 2014, 19:31
par Alegas
Perso Apocalypto j'aurais du mal à le voir comme un simple film de chasse à l'homme. Je trouve qu'il y a vraiment une volonté non seulement d'opposer l'homme à sa propre nature (les esclavagistes rencontrant finalement ceux qui deviendront leurs esclavagistes) mais aussi tout une volonté de dépeindre la fragilité des civilisations. A ce titre, je trouve le film encore plus passionnant qu'un Braveheart.

Re: [oso] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Dim 09 Fév 2014, 20:28
par osorojo
Mouais,c'est justement là dessus que je suis pas d'accord. J'ai du mal à y voir cette volonté, le script est bien trop pauvre pour ça. Tout est linéaire, écrit avec facilité, je n'y vois jamais en tout cas autre chose qu'une illustration directe d'une aventure premier degré. Après, bien sur on peut interpréter ,les symboliques dont abuse Gibson dans son film, mais c'est justement là que je trouve que le bas blesse, pour moi, Apocalypto ne parvient jamais à s'extirper de son côté sensationnaliste. D'ou ma note, malgré le fait que j'ai passé un bon moment devant.

Re: [oso] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Lun 10 Fév 2014, 13:35
par zack_
Il y a fort à partier que si, comme moi, vous avez grandi avec les biscotti de messieurs Stallone et Schwarzenegger, vous devriez trouver votre compte dans cette bobine pourtant plus que moyenne.

C'est la où on arrive à plus être objectif avec ce genre de film, c'est enfin le premier film où les deux grandes figures du blockbuster des 90's se rencontrent et ça fait plaisir. En tout cas j'ai aimé rien que pour ça!

Re: [oso] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Lun 10 Fév 2014, 13:43
par osorojo
Ben, si on peut être objectif en disant que c'est naze mais qu'on a kiffé :mrgreen:

Re: [oso] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Lun 10 Fév 2014, 13:46
par zack_
C'est pas pourtant naze, bon y a des grosses ficèles, enfin des cordes ici, mais en terme de réal et de rythme ca passe bien.

Re: [oso] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Lun 10 Fév 2014, 14:59
par osorojo
Non, te cherche pas de circonstances atténuantes, sérieux, en dehors du duo, c'est vraiment mauvais :eheh: