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Re: [oso] Mes critiques en 2013

MessagePosté: Jeu 29 Aoû 2013, 22:14
par Dunandan
Ouep, bien content qu'il te plaise :super: (puis même références également ^^)

Re: [oso] Mes critiques en 2013

MessagePosté: Jeu 29 Aoû 2013, 22:18
par elpingos
Je passe pour l'aigri du coup ... :?

Re: [oso] Mes critiques en 2013

MessagePosté: Jeu 29 Aoû 2013, 22:39
par osorojo
@Mark : ue, je vais me choper ses deux autres films ^^

@ Dun' : Content aussi qu'il m'ait plu :mrgreen: Et ouais, ces références font pop tout de suite quand tu mates le film :D

@elpingos : ben, suffit de pas être in the mood pour rester indifférent je pense. Et puis on a dit qu'on n'utilisait plus ce terme à partir de dorénavant bourdel ! :twisted: :mrgreen:

Re: [oso] Mes critiques en 2013

MessagePosté: Ven 30 Aoû 2013, 09:45
par elpingos
Ah? "Aigri" est proscrit dorénavant ? Une histoire de copyright peut-être ...

Sinon pour le Matsumoto, bien sûr, comme toute comédie, faut être dans l'esprit. Mais comme je m'explique dans ma critique je trouve que sa dramatisation bat de l'aile. Et les vannes répétitives et ou grotesques (franchement faut vraiment pas être difficile sur la troupe de mercenaires) n'ont pas l'inventivité de ses 2 premiers films... Mais bon.

Re: [oso] Mes critiques en 2013

MessagePosté: Ven 30 Aoû 2013, 11:28
par Mark Chopper
Tu as vu Baby Cart ? Parce que les personnages qui te gênent y font clairement référence et si on ne connaît pas, on peut passer à côté...

Re: [oso] Mes critiques en 2013

MessagePosté: Ven 30 Aoû 2013, 11:35
par elpingos
C'est ptêt ça en effet ... :oops: (Haaa les références .. )

Re: [oso] Mes critiques en 2013

MessagePosté: Ven 30 Aoû 2013, 12:07
par Mark Chopper
Alors ce sera pareil avec Jack Burton de Carpenter :mrgreen:

Re: [oso] Mes critiques en 2013

MessagePosté: Ven 30 Aoû 2013, 13:22
par elpingos
Vu y a pas très longtemps, mais si je mate un jour les Baby Cart je suis pas sûr de le reregarder par contre. :mrgreen:

Drift - 7,5/10

MessagePosté: Ven 30 Aoû 2013, 22:43
par osorojo
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DRIFT

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Morgan O'Neill, Ben Nott (20??) | 7.5/10
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Une petite fresque familiale à conseiller à tous les amoureux de l'océan et de ses timbrés fougueux qui se plaisent à le défier. Drift déroule son propos gentiment, ne jouant jamais la case du gros cliché primaire et sait surprendre dans les moments où l'on se risque à croire que ce chemin qui semble tout tracé va être choisi. Ainsi c'est avec un plaisir non dissimulé que l'on assiste à un film peut être un peu naïf, mais dans le bon sens du terme. Morgan O'Neill & Ben Nott ne cherchent pas à innover, ni à se lancer dans une narration originale, mais ils parviennent à éviter les écueils convenus de ce genre d'histoire (agréable par exemple de ne pas se voir servir une énième histoire d'amour impossible impliquant de la jalousie entre les deux frangins surfeurs) et nuancer ce propos qui revient toujours sur la table quand on touche à ce genre d'univers qui oscille entre philosophie de vie et gros sous.

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Bien entendu, on n'échappe pas à quelques petits checkpoint du genre, mais c'est pour le meilleur et cela permet à l'histoire de se rendre accessible à tout un chacun et d'être généreuse envers qui sait ce qu'il est venu y trouver. Je souhaitais pour ma part me retrouver devant une jolie mise en valeur du sport et de l'océan, et Drift fait vraiment le taff à ce niveau là. Jamais donneur de morale, il laisse surtout parler les belles images et dans ce domaine, les deux réalisateurs ne sont pas manchots. Les jolies prises de vue se succèdent, qu'elles soient terrestres ou sous-marine et nous en donnent pour notre argent. On ressort de la séance rassasié, même si un peu frustré de ne pas avoir à portée de main cette merveille faite d'eau salée.

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Drift ne propose rien de spécial et ennuiera certainement ceux qui n'aiment pas spécialement les sports de glisse ou les histoires simples. Par contre, les autres, qui souhaitent juste se laisser porter par la houle et savent faire la part des choses, trouveront dans cette histoire de famille naturaliste une belle source de détente, sinon d'inspiration. Film inoffensif, mais rafraîchissant et porteur de bonne humeur, ce qui est déjà beaucoup.

Re: [oso] Mes critiques en 2013

MessagePosté: Sam 31 Aoû 2013, 10:29
par zack_
Y a rien a faire avec des cheveux Worthington j'ai du mal :eheh:

Re: [oso] Mes critiques en 2013

MessagePosté: Sam 31 Aoû 2013, 10:42
par Heatmann
l'un de ces meilleurs role pourtant :super: humble et parfaitement dans le ton .

Nice critique Oso , c'etait sur qu'il te plairais :wink: on a bien les meme affinites pour la discipline , l'ivresse maritime et le folklore et phylosophie autour de ce "mode de vie" :super: ( par contre chasing mavericks a ete une grosse deception :( )

Re: [oso] Mes critiques en 2013

MessagePosté: Sam 31 Aoû 2013, 12:15
par osorojo
Ue son perso est franchement une belle surprise qui évite les gros clichés habituels. Le mec est en marge mais , un peu gourou malgré lui mais ne devient pas la voie à suivre, en ça, le film est assez intelligent.

Et ouais heatmann, ta critique a précipité son visionnage et je t'en remercie :super:

Pas vu chasing maverick, je crois que t'en parlais avec Nico qui lui avait apprécié, je lui laisserai surement sa chance :chinese:

Naked - 7,5/10

MessagePosté: Sam 31 Aoû 2013, 18:20
par osorojo
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NAKED

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Mike Leigh (1993) | 7.5/10
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Impossible de rester de marbre devant la noirceur qui habite Naked. Film dépressif par excellence, il marque surtout les esprits par la performance sans limite de son acteur principal, l'excellent David Thewlis. Littéralement habité par son personnage, c'est un homme marqué par la vie qui semble avoir perdu tout espoir de bonheur qu'il incarne à l'écran, pour le meilleur et pour le pire, souvent le pire d'ailleurs. Marginal dans sa façon de vivre, mais également de penser, il se joue de ses rencontres en démolissant les convictions des âmes qui lui prêteront assistance ou seulement un peu d'attention. Toutes les joutes verbales qui ponctuent le film sont le seul liant de cette histoire presque invisible, uniquement faite de relations humaines. On sait à peu près qui ils sont, d'où ils viennent et ce qu'ils ont vécu mais pas davantage, Mike Leigh préfère instaurer un mystère autour des hommes qu'il met en scène afin de garder active cette brutalité qui les anime.

La belle force de naked réside dans le regard que porte le cinéaste sur ses acteurs, et sur les hommes qu'ils incarnent. Dans une ville de Londres qui n'a jamais été aussi poisseuse, Johnny ne rencontre que des âmes à la dérive. Certaines semblent lucides sur leur cas, d'autres se voilent la face, comme ce vigile qui se persuade de son bonheur, en passant ses soirées à regarder par la fenêtre, sa voisine qu'il désire secrètement, idéalisant complètement cette silhouette qui se trouve être dans la perdition la plus totale. Ces mini scénettes, toutes très lourdes de sens, rythment le film. On pourra reprocher à ce dernier d'être par moment un peu longuet, mais rien n'est vain et chaque dialogue parfaitement ciselé contribue à ce portrait humain désespérant. D'autant plus que l'image est également créée pour l'être à son tour. Tout ou presque est filmé de nuit et la caméra ne nous permet jamais de vraiment respirer, préférant des points de vue très oppressants qui nous mettent en empathie avec ce qu'éprouvent les personnages.

De ce fait, pas évident de garder le sourire et c'est l'ambiance bien plombée qu'on subit le générique de fin. Leigh tente d'apporter un peu d'humour, acide, à quelques reprises, mais les petits sourires qu'il nous arrache sont bien vite effacés par le pessimisme total qu'il réinvite immédiatement à l'image. C'est un sentiment assez particulier qui se joue au moment de faire le bilan. Pour ma part, je ne sais toujours pas si j'ai apprécié le film, je sais par contre qu'il m'a salement remué. Rien que pour l'impressionnante performance de David Thewlis, Naked se doit d'être vu, mais cette force de suggestion et cet oeil acerbe que pose Leigh sur l'humanité est évidemment pour beaucoup dans ce respect instantané que l'on ressent pour son travail une fois le visionnage terminé.

Re: [oso] Mes critiques en 2013

MessagePosté: Sam 31 Aoû 2013, 18:45
par nicofromtheblock
Je ne me suis jamais motivé à le regarder celui-ci (comme The war zone de Tim Roth) alors que je suis sûr que ce sont des films qui me plairaient. Mais difficile d'être dans l'humeur adéquate pour se lancer ...

No Pain, No Gain - 8/10

MessagePosté: Sam 31 Aoû 2013, 23:35
par osorojo
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NO PAIN, NO GAIN

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Michael Bay (2013) | 8/10
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Assez étonnant de se retrouver devant ce genre de bobine quand on sait qui en est à l'origine. On est bien loin des jouets transformables du roi du film à grand spectacle, avec ce fait divers nourri aux acides et à la testostérone. Pendant près de 2 heures, Michael Bay remet les pendules à l'heure et prouve qu'il a quelque chose en plus que ce qui a fait jusqu'ici sa réputation, à savoir sa capacité à faire péter des immeubles de trente étages ou exploser des ponts. Avec No Pain No Gain, il s'investit réellement dans sa mise en scène et remplace les stock shot par de vraies idées de réalisation, qui font vraiment leur effet à de multiples reprises.

A cette réalisation inspirée, il faut également ajouter une direction d'acteurs au poil. On sent dans le film une sacrée bonne humeur qui se fait revigorante et laisse imaginer un tournage assez hors norme. Bay se lâche et demande à ses acteurs d'être dans le mood et ils le sont. Marky Mark est au poil, musculeux comme on ne l'a jamais vu, en harmonie avec l'imbécile qu'il incarne, il donne le tempo et se pose en MC un peu ravagé par une ambition qui dépasse ses capacités avec un chouette panache. Quant à Dwayne Johnson, il est joyeusement allumé et loin des rôles 100% sérieux qui font d'habitude uniquement la part belle à son physique. Et même si le rock était évidemment un choix évident pour incarner un buffle humain nourri aux protéines, il trouve dans No Pain No Gain un rôle à sa mesure, complètement disproportionné. Le troisième larron de la bande est un peu en retrait et moins intéressant, mais il fait le boulot et ne dépareille pas. Au niveau des seconds rôles, c'est également la grande classe, avec un Ed Harris qui pose avec sang froid la seule présence raisonnée du film et un Tony Shalhoub parfait en victime aussi timbrée que ses bourreaux :mrgreen:

En bref, No pain, No Gain réunit tous les ingrédients nécessaires à une comédie acide qui cartonne. Et quand la réalisation suit, que l'image est travaillée à ce point, on prend vraiment son pied. Alors oui, on est bien dans un film de MB, tout est over the top, il ne faut pas chercher la nuance ou la subtilité. Mais ici, c'est tellement de circonstance que cette démesure typique du cinoche de papa blockbuster prend tout son sens. Une belle surprise, et un franc moment de divertissement comme il en existe plus beaucoup. Ah oui, et puis cette bande son so 90ies, qu'est-ce qu'elle file le smile ! :mrgreen: