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Re: [oso] Mes critiques en 2013

MessagePosté: Mer 21 Aoû 2013, 23:18
par pabelbaba
Sinon restons concentrés, avec une note pareille, il y a fort à parier que le terme bisounours sera employé en ces lieux sous peu... :mrgreen:

Re: [oso] Mes critiques en 2013

MessagePosté: Mer 21 Aoû 2013, 23:19
par Jimmy Two Times
Tiens, voilà le vieux matou qui se radine! :mrgreen:

Re: [oso] Mes critiques en 2013

MessagePosté: Mer 21 Aoû 2013, 23:21
par pabelbaba
C'est quoi cette réplique? Tu regardes Black Dynamite en VF? :chut:

Re: [oso] Mes critiques en 2013

MessagePosté: Mer 21 Aoû 2013, 23:23
par Jimmy Two Times
Jamais de la vie, rapport aux posts de la page précédente. Déjà faut que j'arrive à ouvrir ce putain de blister et je lance le film, en espérant me fendre la gueule.

Re: [oso] Mes critiques en 2013

MessagePosté: Mer 21 Aoû 2013, 23:24
par pabelbaba
Ok... :mrgreen:

Re: [oso] Mes critiques en 2013

MessagePosté: Mer 21 Aoû 2013, 23:26
par osorojo
Ptain pabel, si tu te mets à jouer le rôle de Scalp, on va tous se tirer une balle. Il n'a pas besoin de sous fifre, t'inquiète il me ressortira cette note à l'occase quand il me traitera faussement de bisounours ! :p J'mets 5.5 avec un point bonus pour Nico, ça va, on sait tous ce qu'il vaut ce film :mrgreen:

Et Jimmy, je me le mate dimanche en revenant de week end Pain and Gain :mrgreen: Y a intérêt qu'il dépote !

Re: [oso] Mes critiques en 2013

MessagePosté: Mer 21 Aoû 2013, 23:32
par Jimmy Two Times
Ça s'emballe un peu sur les 10. J'ai trouvé que ça démarrait timidement mais putain après 30 minutes, la connerie abyssale des persos atteint la stratosphère et ça monte en régime jusqu'à la fin. Franchement, je vomis Bay en temps normal et là, c'est tellement généreux qu'il est difficile de faire la fine bouche. J'ai déjà envie de le revoir (je serai sur Paris au moment de la sortie ciné, j'essaierai d'aller me le refaire car chez moi ça sera VF only à tous les coups).

Re: [oso] Mes critiques en 2013

MessagePosté: Mer 21 Aoû 2013, 23:34
par osorojo
Je pense que je vais être dans le même état d'esprit. En tout cas, des avis comme le tiens me laissent espérer un bon moment, je suis pas très client de Bay aussi habituellement. Mais le combo Marky Mark et The Rock, ça me motive bien déjà :D Et visuellement, il a l'air bien torché.

Re: [oso] Mes critiques en 2013

MessagePosté: Mer 21 Aoû 2013, 23:38
par Jimmy Two Times
Le jour où je fais une critique de Bad Boys 2, je suis élu aigri du mois finger in the nose, je te laisse imaginer la note :eheh: Et pourtant, Pain & Gain, ça passe carrément bien. Tout ce que je déteste habituellement chez Bay colle parfaitement à cette histoire hallucinée et hallucinante. Et sur la forme (image, son, montage, cadres), Bay envoie la purée sans faire dans l'esbroufe vaine. Bon allez,, y a Black Dynamite qui m'attend!

Re: [oso] Mes critiques en 2013

MessagePosté: Mer 21 Aoû 2013, 23:46
par osorojo
Je te laisse aller te gausser devant Black Dynamite, tu devrais apprécier :mrgreen:

Pour Bad boys 2, je te rejoins, ma vision date, mais ça m'avait pas spécialement parlé. Alors quand je lis dans de nombreux posts que c'est un chef d'oeuvre, je suis partagé entre l'envie de sourire et celle de le revoir, mais j'y crois pas trop :D

Limite je lui préfère sans problème le premier, mais il y a un peu de nostalgie derrière ^^

Re: [oso] Mes critiques en 2013

MessagePosté: Jeu 22 Aoû 2013, 05:51
par Scalp
Même pas besoin de faire de commentaire pour Next..

Re: [oso] Mes critiques en 2013

MessagePosté: Jeu 22 Aoû 2013, 08:35
par osorojo
:wink:

Evil Dead 2 - 8,5/10

MessagePosté: Mer 28 Aoû 2013, 20:52
par osorojo
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EVIL DEAD II

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Sam Raimi (1987) | 8.5/10
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Découverte furieuse de l'une des bobines qui a rendu célèbre le papa des Spiderman. Evil dead deuxième du nom est si différent de tout ce que j'ai pu voir jusqu'ici que je ne peux que conforter la réputation qui le précède. Véritable shoot pictural sous speed, qui prend des allures de cours de récréation où tout est permis, ce remake direct du déjà surprenant premier volet nous en met plein le gosier, jusqu'à plus soif. Après 1h20 de plaisir non dissimulé, c'est complètement épuisé que l'on tente de se remettre de ce marathon mêlé de gore et de comédie burlesque emprunt de la même générosité qui habitait déjà le premier film. Bardant son film de scènes complètement improbables qu'il met sur pied avec son sens aigu de la mise en scène, nourri par une soif vitale de faire plaisir à son public, Raimi prouve avec Evil dead II qu'il en a sous le pied et surtout qu'il se fiche bien de ce que pourra penser le plus grand nombre.

C'est donc sans scrupule qu'il ne s’embarrasse d'aucune storyline et investit le même cadre narratif qu'il s'était amusé à mettre en image dans le premier Evil Dead. Seule différence, et de taille, il peut enfin laisser libre court à ses envies créatives. Des monstres poisseux en diable à cette iconisation sans borne d'un Bruce Campbell dément, le jeune cinéaste met sa caméra sur ressort et nous embarque pour un tour de montagne russe picturale qui ne fait pas dans la dentelle. Bon nombre de séquences font un effet assez monstrueux, et prouvent qu'avec de l'idée et une caméra, sans renfort de CGI dégoulinants, il est possible de mettre sur pied des ambiances qui cartonnent. Comment ne pas éclater d'un rire admiratif devant le fougueux Ash qui se bat contre sa propre main pour finir par la débiter en rigolant, avant de la remplacer, un grand sourire bien psychotique sur les lèvres lorsqu'il la remplace par une tronçonneuse en mode automatique...

Evil dead II c'est vraiment ça, une surenchère dans le burlesque qui fait du bien. Jamais Raimi ne sent le besoin de se justifier, il livre son film d'horreur, comme il le souhaite, sans état d'âme. Cette absence totale de compromis est à mon sens à l'origine de la singularité revigorante qui caractérise Evil Dead II. Oui, le film a vieilli, oui certains effets sont aujourd'hui un peu datés, mais à aucun moment cela n'entache la liberté totale qui habite le cadre. On ressort de la séance la rétine lessivée mais satisfaite, complètement rassasiée par ce moment diablement inspiré qui jamais ne se laisse aller à la timidité. Une vraie tranche de générosité sur bobine, une belle démonstration de la part d'un auteur qui aime l'image et prend plaisir à la pousser jusqu'à son point de rupture.

Saya Zamuraï - 8,5/10

MessagePosté: Jeu 29 Aoû 2013, 21:09
par osorojo
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SAYA ZAMURAÏ

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Hitoshi Matsumoto (2011) | 8.5/10
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Découverte de l'univers assez singulier de Hitoshi Matsumoto qui me fait l'effet d'une jolie gifle, toute en douceur, emprunte de poésie et d'une belle dose d'inspiration. En s'appropriant certains codes propres au Chanbara, le réalisateur se lance dans une petite fable initiatique qui fait mouche en se jouant habilement de multiples genres cinémarographiques. Du burlesque qui habite toutes les épreuves que traverse ce père samouraï en quête de sa personnalité perdue au petit message sensible et à la fois acide sur le sens de la vie, on se fait chahuter à coup de métaphores joliment imagées. Et si après une petite demie heure de film, temps nécessaire à la mise en place des personnages et du propos central du film, on se demande comment Hitoshi Matsumoto va réussir à nous tenir captif de ces 30 journées peu excitantes au prime abord, on se laissera convaincre rapidement par sa capacité à insuffler du rythme à son histoire, qu'il raconte d'ailleurs à la perfection.

A l'aide d'un petit cercle d'acteurs tous très impliqués, à l'image du magnétique Kanjuro Nomi ou de la très prometteuse Sea Kumada qui se joue avec aisance et élégance d'un rôle pourtant difficile, le cinéaste nous met dans sa poche en quelques tours de bobine. Une fois qu'on s'est pris d'affection pour la petite troupe qui tente de faire sourire ce prince marqué par la vie, on ne verra pas le temps passer jusqu'à se faire cueillir par le torrent d'émotion qui habite la dernière séquence du film. Cette habileté avec laquelle Hitoshi Matsumoto change de ton est assez remarquable et pour beaucoup dans l'impact émotionnel qui nous saisit à la gorge lorsqu'il met enfin bout à bout toutes les pièces de son puzzle. Ce samouraï sans sabre peut enfin trouver à nouveau la lame qui sied à son fourreau, guidée par ce sang versé qu'il n'osait plus mettre en jeu. L'image est forte, d'une efficacité redoutable.

On pense à beaucoup de films devant Saya Zamuraï, à Kikujiro forcément qui était lui aussi emprunt de cette belle émotion qui caractérise la bobine, mais également à Baby Cart auquel il emprunte cette touchante relation père/fils comme point de départ. Comme Daigoro, Tae fait preuve d'une force de caractère qui nous soulève le coeur avec douceur. Impossible de ne pas se laisser happer par cette chansonnette finale qui constitue le seul véritable échange qu'elle aura avec son père, pourtant absent de l'image, comme si finalement, seul cet acte ultime suffira à combler son absence récente, comme en témoigne cette pierre qui résiste au temps pour inviter ceux qui l'observent à profiter de la vie au maximum.

Hitoshi Matsumoto s'inscrit dans mon esprit comme un auteur à suivre. J'ai très envie maintenant de découvrir ses autres réalisations, qui, je l'espère, seront aussi personnelles que ce magnifique Saya Zamurai.

Re: [oso] Mes critiques en 2013

MessagePosté: Jeu 29 Aoû 2013, 21:38
par Mark Chopper
Symbol, tu vas kiffer 8)

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