BE KIND, REVIEW!

Dans le genre optimisation du budget, c'est une bête de compét' James Wan. Quand on voit certains tâcherons se voir allouer des dizaines voire des centaines de millions de dollars, lui il forge le respect.

C'est Rodriguez avec du talent.

Du grandiose avec de la monnaie de singe.

Jeu des captures. Je veux bien jouer mais je ne me souviens plus comment on joue en MP

Tu vas dans le sous-forum jeux de la partie ciné pour voir les captures
Ensuite tu vois qui organise la manche (ici val) et tu cliques sur l'enveloppe avec le petit bonhomme vert sous son avatar pour ouvrir les MP, puis tu envoies ton message que seul l'organisateur verra

Equilibré entre ses scènes guerrières et intimistes Samson et Dalida péplum hautement chatoyant étale ses différences entre conflits et sensualités dans d'agréables parfums contradictoires laissant chaque concept dynamique ou sentimental s'exprimer dans ses plus belles parures.

En salon ou sur le pré, l'opus abonde de générosité contemplative distribuant intelligemment en fonction de sa virulence ou de son accalmie, corps à corps conséquents, colonnes gigantesques, cuirasses rutilantes et étoffes somptueuses donnant par leurs prestances de belles luminosités au conflit ou au banquet.

Il s'agit d'en mettre plein la vue et ça marche malgré quelques pauses larmoyantes presque astronomiques permettant à une action trop absente de se faire désirer.

Un cinéma obsolète, spectaculaire, massif et opulent se noyant dans l'ivresse de décors tutoyant la démesure d'"intolérance".

8/10

Cette féerie galactique exprime admirablement la douloureuse constitution d'un nouvel état conquis dans un noir d'encre sinistre et silencieux.

La découverte d'une féminité inconnue glanée dans l'épreuve à l'intérieur d'un ventre maternel spatial rempli de cordons ombilicaux métalliques dangereux ou protecteurs.

Une rage de survivre, de s'élaborer et de se révéler dans un liquide amniotique infini garniture d'un fœtus en survie dont les décibels constants accompagnent les ornements indispensables de la terreur et de l'angoisse moteurs paradoxaux de la détermination et de l'initiative.

Ryan, dans un premier temps, managée, taquinée et remorquée par le sexe fort assemble point par point dans les hurlements et les gémissements les plus extrêmes une nouvelle autonomie sensorielle en relation avec l'avènement de son moi véritable.

Un esprit neuf nourri par sa détresse et sa solitude, s'imprègne d'un galbe magnifique en se redressant majestueusement vers le ciel à la conquête d'une terre inconnue.

Un très bel essai sur les spasmes d'une surface insolite mère de toutes les métamorphoses.

9/10

Que c'est bien dit !

Et que c'est pompeux cette symbolique de la (re)naissance

La dernière image est magnifique. Ryan métamorphosée se redresse vers le ciel en contemplant une terre inconnue. Une fin digne d'Avatar. Un regard neuf s'éveille sur un nouveau monde que l'on découvre en ayant conquis dans l'espace la force de le maîtriser.

Ryan aguerrie par son aventure spatiale, devient une machinerie physique et sensitive invulnérable dans une féminité à l'image de son temps.

Jimmy Two Times a écrit:Et que c'est pompeux cette symbolique de la (re)naissance

Certes mais elle est accessoire. Si on ne veut pas la voir ou pas la comprendre, elle n'est pas obligatoire dans cette tragique sortie dans l'espace.

Jipi a écrit:La dernière image est magnifique. Ryan métamorphosée se redresse vers le ciel en contemplant une terre inconnue. Une fin digne d'Avatar.

Ah ben voila, je comprends tout !

Justement, ceux qui crient au chef d'œuvre intégral, je ne dis pas que c'est le cas ici mais je l'ai lu ailleurs, ne jurent que par cette parabole qui a tout de même du mal à rester discrète pendant le film. Vouloir nier son importance alors qu'elle saute aux yeux à de nombreuses reprises, ça n'est pas si simple.

J'aime aussi le dernier plan mais il perd en impact à cause d'autres le précédant, assez lourds de sens.