BE KIND, REVIEW!

Ce n'est pas radin : c'est énorme pour un film avec humour gol. Parce que les scènes de famille c'est du lourd.

Anita Mui c'est le nec plus ultra en terme d'humour gol. Tu devrais saluer la performance!

Je l'aurai bien jeté elle aussi dans les flammes

Putain mais l'humour Gol HK y a que ça de vrai.

Je vais relancer le challenge avec, on va rire

Go!

Faut voir qui est chaud. Bon, paradoxalement, il faut recruter dans la Side Effects Team pour trouver des gens qui veulent faire des découvertes. Les autres, il faut balancer un réal américain (vivant, ou presque), donc c'est mort.

Tu peux développer Mark ?

Si mon profil correspond à tes critères de sélection, ça me bote bien de relancer le challenge. Peu m'importe le sujet d'ailleurs.

Je dirai que certains ont déserté le challenge parce qu'ils n'ont pas envie de quitter leur zone de confort et faire des découvertes... qu'ils veulent choisir tout ce qu'ils voient (ce que je peux comprendre).

Alors on pourrait peut-être relancer le topic en citant un réal américain populaire, mais je n'y vois aucun intérêt (il n'en aurait pas besoin).

Combien pour se lancer dans un film qui sort un peu de l'ordinaire ? De moins en moins...

Et si j'arrête de pleurnicher, le challenge j'en suis aussi. Faut juste lancer un thème et des films... et sur celui dont on vient de parler, je n'y connais rien ou presque, donc je ne peux rien proposer.

Faites un sondage dans le topic, histoire de voir qui est vraiment motivé.

Un Singe en Hiver d'Henri Verneuil - 1962

Parti pour regarder le blu des Tribulations d'un Chinois en Chine, impossible finalement de décrocher de la énième diffusion de ce chef d’œuvre.

Pourtant le pitch et les péripéties n'ont rien de bien emballant : des alcoolos dans un village pluvieux de Normandie, avec un climax en forme de feu d'artifice, difficile de faire moins sexy. Mais le propos est bien plus fin et profond qu'on ne pourrait l'espérer avec une telle équipe. Même si on sourit souvent et rit parfois, c'est tout autant un drame qu'une comédie qui nous est conté. Au point que ça pourrait rentrer sans problème dans la catégorie feel-good movies.

Parce que ce n'est pas d'alcool triste dont il est question, ni de diabolisation, mais d'alcool gai, qui fait voyager et rend imprévisible. Et là, il fallait bien Audiard pour relever le niveau moyen des dialogues de soulards! Ils sont comme d'habitude aux petits oignons, avec de beaux moments de bravoure (les esquimaux, la gentille emmerdeuse...). Et surtout il fallait une sacrée brochette d'acteurs pour les déclamer.

De ce côté, Gabin sort le grand numéro pour un rôle taillé pour lui. Mais mon point de vue est biaisé, dans ce film les similitudes avec mon père sont tellement criantes que je ne peux avoir aucune once d'objectivité. Belmondo, en revanche, a un rôle plus casse-gueule, qui méritait peut être un peu plus de retenue, et son style flamboyant de l'époque fait un chouia too much dans certaines scènes. Mais le reste du cast assure tellement... Suzanne Flon en bourgeoise coincée et castratrice, Roquevert en Landru disjoncté, tous les affreux... Ca colle au poil.

Tout ça donne vie à de vrais moments de complicité, tendres, tragiques, comiques, nostalgiques, comme on en voit rarement.

8,5/10

Monte Walsh de William Fraker - 1970

Un western crépusculaire, ayant pour toile de fond la fin des cowboys et avec un casting de bonnes trognes, ça s'annonçait plutôt bien.

Pourtant pas facile d'adhérer totalement au film. Le duo formé par Marvin et Palance a l'air sympa sur le papier, mais hormis quelques rares moments un peu graves, Palance montre rapidement ses limites et Marvin ne peut pas combler tout seul le fossé qui le sépare de Phil Defer... Les passages plus ou moins comiques n'aident pas d'ailleurs, un peu balourd, comme le cuistot qui finit à la baille et qui se venge, ça pourrait passer à la limite si c'était furtif, mais ces séquences prennent pas mal de place finalement.

Autre point noir, le rôle de Mitch Ryan (Shorty) est mal défini, on sent que son écriture n'était pas une priorité. Pourtant son personnage nécessitait plus de consistance, il est le pivot de l'histoire et sa fierté aurait dû être davantage mise en avant pour expliquer ses gestes.

Cependant tout n'est pas si noir. Les relations de Marvin et Palance avec les femmes sont bien mieux traitées, les deux gus arrivant vraiment à montrer leurs limites dans ces moments-là! Notamment Marvin, bien à côté de ses pompes. Et surtout Marvin, malgré sa classe légendaire, colle bien au cowboy vieillissant qui refuse de voir la réalité en face et de s'adapter. On le sent désarçonné face aux événements, ne trouvant pas de réponse et préférant se taire ou filer son fric quand son monde s'écroule petit à petit.

Un western désabusé en demi-teinte donc, la faute à un casting un peu foireux et à une écriture qui aurait mérité un peu plus de soin.

6/10

Bah moi il me tente bien celui-la.

tu va aimer , c'est sympa et bien melancolique , et l'adaptation recente avec tom selleck est vachement bien aussi , tout autant meme ( c'est meme encore mieux niveau mise en scene )

J'en prends bonne note.