Page 206 sur 246

Re: [Scalp] Mes Critiques en 2013

MessagePosté: Ven 13 Sep 2013, 11:09
par Heatmann
jamais aimer dogma , rien que le concept ca me parle et branche pas du tout

Re: [Scalp] Mes Critiques en 2013

MessagePosté: Ven 13 Sep 2013, 12:58
par Alegas
Scalp a écrit:Dogma, pas de critique, c'est beaucoup trop long et assez inégal faute à un casting qui va du très bien au misérable.


Le misérable étant Ben Affleck. :mrgreen:

Re: [Scalp] Mes Critiques en 2013

MessagePosté: Ven 13 Sep 2013, 13:16
par Scalp
Non là il est neutre, le misérable c'est Alan Rickman, Linda Fiorentino, Chris Rock.

Re: [Scalp] Mes Critiques en 2013

MessagePosté: Ven 13 Sep 2013, 14:12
par Mark Chopper
J'aime bien Jason Lee dans celui-là. Le reste est atroce et bien mal rythmé. Le premier ratage de Smith.

Trop Tard pour les Héros - 6/10

MessagePosté: Sam 14 Sep 2013, 09:32
par Scalp
Trop Tard pour les Héros Robert Aldrich - 1970

Image


Autant le dire d'emblée on est loin des 2 autres films de guerre de Aldrich, à savoir le chef d'oeuvre Dirty Dozen et le très très bon Attack, mais bon ça reste sympathique même si pour du Aldrich c'est un peu anecdotique.
On y retrouve donc toujours un peu la même chose dans ses films de guerre : des officiers incompétent, une troupe de soldat tire au flanc, de la mission suicide, du anti héros pour la frontière entre la peur et le courage est mince.
Ici on est donc une ile du Pacifique et un officier ricain va partir en mission avec une petite escouade anglaise dont la particularité est d'être dirigé par un officier à la rue et d'être composé de "volontaire", engagé suite à la perte de Singapour, en gros ici tout les soldats n'ont n'en rien à foutre de la guerre et de la patrie, soit ils veulent rentrer chez eux et survivre à tout prix soit ils sont complétement cinglé ( impeccable Ian Bannen, second rôle habituel des films anglais ).
La première partie du film c'est donc du classique avec le petit groupe qui avance en pleine jungle jusqu'à son point de mission, y a des petites escarmouches, on découvre petit à petit des les différents personnalités, et une fois la mission accomplit faut faire le chemin inverse avec les japonais à leur poursuite. Alors qu'on aurait pu avoir un Aventure en Birmanie, Aldrich opte pour une approche psychologique avec un officier japonais qui leur parle via des hauts parleurs et arrive à les retourner les uns contre les autres ( en gros instinct de survie contre devoir patriotique ). Par contre ça extrapole un peu là et à force de vouloir éviter le manichéisme à tout prix Aldrich raconte une grosse connerie (amha), comment croire un seul instant qu'en temps de guerre un officier japonais aurait épargné des anglais, ça parait un peu gros, d'ailleurs à la fin du film on retient que l'armée japonaise c'est mieux que l'armée Britannique :mrgreen:/>/> Car bon ici entre les lâches, les cupides, les tueurs cinglés, les cruels ( putain l'écossais au début du film on croit que ça va être le rigolo de service et plus le film avance plus on se rend compte que c'est une pute ).

Ca manque quand même de scènes qui sortent du lot, alors on pourra se dire que l'idée du grand champs à découvert pour rejoindre la base anglaise c'est une bonne idée avec des anglais à portée de tire jap pendant 500 mètres mais voilà c'est un peu abusé de voir une dizaine de jap pas foutu de toucher Caine à la fin.
Sur la réal c'est pas le Aldrich le plus marquant, y a pas grand chose à reprocher, c'est carré, mais aucune séquence ne sort du lot en terme de réal ( la scène de la mission c'est un truc d'infiltration qu'on a vu des dizaines de fois et en bien mieux ), on retient juste des séquences dialogués porté par un Caine en pleine forme.

Cliff Robertson a donc un autre rôle à sauver dans sa filmo où il a démontrer avec un talent régulier une absence total de talent ( Ah Spiderman, ah Obsession ), bon après ça reste Robertson donc c'est pas non plus de la grosse interprétation mais il est pas mal ici dans son rôle d'officier tire au flanc qui va s'affirmer face au danger, mais bon autant le dire il fait quand même pâle figure face au casting anglais surtout quand on donne la réplique à Michael Caine qui reprend son rôle habituel des 70's : le gars bien cynique ( comme dans Play Dirty entre autre ) et il une fois de plus génial de bout en bout. Denholm Elliott ( le Brody de Indy ) est très bien en officier à la ramasse. Surprise sympa de voir Ken Takakura jouer le rôle de l'officier, il fait preuve de son charisme habituel, sinon on a un caméo de Henry Fonda et ça c'est toujours cool.
La BO on dirait Dirty Dozen.
Film de guerre qui malgré la Aldrich touch n'atteint pas les sommets du genre, bon après c'est clairement plus que regardable mais faut pas s'attendre à un truc génial.

6/10

Bandidos - 6,5/10

MessagePosté: Dim 15 Sep 2013, 18:55
par Scalp
Bandidos Massimo Dallamano - 1967

Image

Image


Artus ils sont sympa de vouloir éditer des titres méconnus mais la plupart du temps si ils sont méconnus c'est qu'ils le méritent alors y avait Chacun pour soi qui est une vrai belle découverte mais à coté de ça c'est pas souvent glorieux, Bandidos ça va c'est sympa si on aime le genre mais ça va pas chercher plus loin.
Dallamano quitte son poste de directeur photo ( notamment sur les premiers Leone ) pour faire ici son premier film ( il s'occupe aussi de la photo ) sous le pseudo de Max Dillman, il signe d'ailleurs son seul western, on le connait plus pour ses polars/giallo comme La Lame Infernale, Section de Choc et son meilleur film Mais qu'avez vous fait à Solange.

Western de vengeance classique avec une relation maitre/élève comme dans Le dernier jour de la colère, avec un tireur pro qui se fait tirer dans les 2 mains par son ancien disciple et il va former quelqu'un pour assouvir sa vengeance.
Le film s'ouvre sur un massacre de train qui fait pas dans la finesse, la particularité du bad guy du film outre sa rapidité ( il est d'ailleurs présenté comme imbattable et le héros va devoir gruger pour le tuer ) c'est qu'il ne laisse aucun témoin de ses braquages et donc là on a un massacre d'une cinquantaine d'innocent.
Par contre contrairement au film de Valerii ça va à l'essentiel, la relation maitre/élève est très basique mais c'est suffisant, ici c'est vraiment du western de série juste là pour délivrer la marchandise et Dallamano le fait avec beaucoup de talent car si le film est vraiment agréable à suivre c'est grâce à la réal, mais ça veut pas dire que c'est pas écrit, les motivations de chaque personnage sont claires et rien ne tombe des nues.

ImageImageImage


Le film ne souffre jamais du mal de pas mal de spaghetti mineur à savoir un aspect très cheap, ici on a des vrais décors, des extérieurs, pleins de figurants, et ça fait plaisir. Sur la forme on trouve plein de super plans, pleins de bonne idée de mise en scène ( y a un truc que j'ai rarement vu dans un western, à savoir une entrée dans un saloon en vue subjective, c'est pas une idée de fou mais on l'a trouve pas souvent )
L'intro annonce la couleur ça va être bien, le héros est dans un wagon, on le voit jamais on entend juste son colt et à chaque coup de feu on voit un bandit mourir, ça continu la "crucifiction" du héros alors que ce dernier est présenté comme un as de la gâchette, il se perd son duel contre le bad guy ( dont la technique est de tirer sur le ceinturon pour désarmer son adversaire ) et la scène se termine avec un plan séquence montrant tout les cadavres recouvrant le sol.
On aussi un très bon duel à une table de saloon, filmé exactement pareil qu'un duel en pleine rue avec toute les valeurs de plans respecté et ça se termine sur un mouvement de caméra super classe pour nous montrer les colts ( cf les 2 dernières captures ).

ImageImageImage


On a aussi une super séquence d'embuscade dans un saloon, où tout le monde se prépare pour buter le bad guy et après un retournement de situation surprenant le rapport de force change et l'embuscade échoue et cette séquence est formellement très réussit avec de très bonnes idées de mise en scène. Le climax finale d'une bonne dizaine de minute ne déçoit pas et évite le duel en pleine rue avec 2 super tueurs, on a droit à la place à un duel de petit malin où chacun tend des pièges à l'autre.

ImageImageImageImage


Le casting est composé de mecs tellement connu qu'il pourrait être titulaire dans l'équipe du Luxembourg mais faut croire que Dallamano est un bon directeur d'acteur parce que ici _ça passe plutôt pas trop mal, on pouvait s'attendre à bien pire, en tête d'affiche on a Enrico Maria Solemo ( voix italienne de Clint himself ) qui livre une prestation intéressante dans ce rôle de vieux maitre estropié qui veut assouvir sa vengeance et qui sera donné un coté touchant à son personnage, bon je suis méchant en parlant de 3ème couteaux car Enrico Maria Solemo il a quand même une sacrée filmo ( notamment le Dernier Train de la Nuit ) par contre le reste du casting c'est personne de connu mais tout le monde fait le taf, mention au bad guy Venantino Venantini très bon ( on l'a vu dans pas mal de Lautner ) qui campe un méchant impitoyable mais qui possède un sens de l'honneur.

BO agréable mais pas inoubliable.

Bon western qui va se ranger avec des trucs comme The Hills Run Red ou Django le Batard, à savoir que malgré un casting de second zone et des histoires vu et revu c'est la réal qui hausse le film et du coup c'est très plaisant.

6,5/10

Re: [Scalp] Mes Critiques en 2013

MessagePosté: Dim 15 Sep 2013, 19:04
par angel.heart
Vais me choper ça. :D

Et pour The Hills Run Red, t'as quoi comme édition?

Re: [Scalp] Mes Critiques en 2013

MessagePosté: Dim 15 Sep 2013, 19:06
par Scalp
J'ai le Z1, bonne qualité avec VO sous titré anglais

Re: [Scalp] Mes Critiques en 2013

MessagePosté: Dim 15 Sep 2013, 19:25
par angel.heart
Ok, merci.

Re: [Scalp] Mes Critiques en 2013

MessagePosté: Dim 15 Sep 2013, 19:25
par Jed Trigado
Je t'avais pas menti Scalp. :super:

Re: [Scalp] Mes Critiques en 2013

MessagePosté: Dim 15 Sep 2013, 19:27
par Scalp
C'est pour ça qu'il faut toujours lire un avis et pas se contenter des notes, parce que tu mettais à peu près la même note à plein de spaghetti merdique :mrgreen:

Re: [Scalp] Mes Critiques en 2013

MessagePosté: Dim 15 Sep 2013, 19:31
par Jed Trigado
Merdiques pour toi. :wink:

Bandidos est dans la veine "noble" du genre en effet, mais je peux apprécier tout autant d'autre rejetons plus bâtards et je ne m'en cache pas ni dans mes avis, ni dans mes notes. Au moins, on s'y éclate plus que dans tes vieux de western de papy en noir et blanc. :mrgreen:

Re: [Scalp] Mes Critiques en 2013

MessagePosté: Dim 15 Sep 2013, 19:37
par Scalp
Merdique pour 95% de la population cinéphile :mrgreen:

Quai des orfèvres - 8/10

MessagePosté: Lun 16 Sep 2013, 06:44
par Scalp
Quai des Orfèvres HG Clouzot - 1947

Image

Image


Après le Corbeau qui lui a valu une interdiction de travail Clouzot revient avec un très bon polar qui se repose sur un solide scénario. Alors certes c'est du policier très basique avec une intrigue absolument pas retors, y a pas de rebondissement car on a toujours une longueur d'avance sur chaque personnage, sauf un détail utilisé à la fin pour nous duper efficacement, mais c'est raconté avec brio et le quatuor de personnage principaux fait que jamais on s'emmerde ( histoire de chipoter le début est un tantinet longuet mais ça reste quand même une exposition nécessaire ).

En plein Paris de l'après guerre on va donc suivre l'enquête de Jouvet sur le meurtre d'un vieux dégueulasse, la particularité de l'intrigue c'est donc de nous donner toute les clés de l'intrigue : on connait le coupable, on connait le rôle de chaque personnage ( mais aucun ne connait le rôle de l'autre ) et on va voir le flic essayer de comprendre cet imbroglio regroupant un grand nombre de témoin pouvant accuser du meurtre pleins de personnes différente.

L'ambiance d'après guerre est ici moins palpable que dans Manon, ptet parce qu'on est dans un milieu un peu plus aisé, mais on a quand même du petit truand qui traine dans le coin.
Clouzot se permet quelques petit passage comique ( via souvent ses dialogues ) mais il n'oublie pas qu'il parle de meurtres et quand il s'agit de faire parler un suspect les méthodes policières ne font pas dans la dentelle et c'est pas le gars qui a fait le Corbeau qui va édulcorer ça.
On a même quelques touches dramatique qui fonctionne ( le suicide d'un des personnages ). Mais si le film reste aussi sympa à suivre c'est aussi grâce à des dialogues savamment écrit, par moment c'est du Audiard avant l'heure.

ImageImageImage


Qui dit Clouzot dit réal sans faille et ça se confirme une fois de plus, il utilise pas mal de plan séquence, y a quelques raccords de plans bien sympa ( un claquement de porte du flic dans une scène qui fait sursauter Blier notamment ), en fait à mes yeux c'est typiquement le genre de mise en scène qui ne vieillira jamais.

Louis Jouvet est bien entendu l'acteur qui sort du lot, il campe un vieux flic misogyne et cynique à la répartie facile ( mais qui ne parle jamais pour rien dire ) et au flair à la Columbo, chaque scène avec lui est un régal tant l'acteur magnétise l'écran avec un jeu tout en finesse ( il est très bon sur les scènes de colère ), dès sa première scène on sait que ça va être un personnage super intéressant à suivre, il se révèle à la fois radin ete autoritaire mais aussi sympathique et touchant ( via son fils entre autre ). Bertrand Blier dans un registre tragique se révèle convaincant et sa scène de l'interrogatoire est une belle réussite, Suzy Delair a le rôle le moins facile avec celui de cette femme un peu volage qui aime malgré tout son mari mais contrairement à Cécile Aubray qui plombait toute les scènes de Manon elle s'en sort carrément bien, Simone Renant dans le rôle de la meilleure amie toujours là pour aider ( et surement amoureuse de son amie ) est très bien.

Encore un très bon petit Clouzot, bon c'est moins bon que ses très grands films mais ça reste très appréciable car intemporel finalement.

8/10

Re: [Scalp] Mes Critiques en 2013

MessagePosté: Lun 16 Sep 2013, 11:15
par Logan
Faut que je le revoie celui la car mon 6,5 m'étonne :shock:

(Tu vas tout te les faire du coup?)