Page 99 sur 127

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2013

MessagePosté: Ven 02 Aoû 2013, 18:40
par pabelbaba
D'ailleurs tout le monde le dit et le clame :

Best Pano Ever! 8)

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2013

MessagePosté: Ven 02 Aoû 2013, 18:42
par Hulkiss
zack_ a écrit:Tiens si tu veux tu as le topic Flics et voyous à la française dans les Panorama - et l' avis de jean-michel sur le cinéma de chez nous



génial!!!

pabelbaba a écrit:D'ailleurs tout le monde le dit et le clame :

Best Pano Ever! 8)


ça veut dire quoi?????

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2013

MessagePosté: Ven 02 Aoû 2013, 18:44
par zack_
Que c'est lui qui l'a constitué et qu'il se jète des fleurs
mais cela dit c'est un travail de titans de gérer un panorama, donc il a un peu raison

D'ailleurs Alegas tu devais pas les référencer? :mrgreen:

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2013

MessagePosté: Ven 02 Aoû 2013, 22:42
par Alegas
Si si, faut que je m'en occupe.

Echine du diable (L') - 8/10

MessagePosté: Sam 03 Aoû 2013, 15:58
par Alegas
Image


El Espinazo Del Diablo (L’Échine du Diable) de Guillermo Del Toro

(2001)


Un très bon film qui s'impose à mes yeux comme l'une des œuvres les plus intéressantes de Del Toro. A l'instar de ce qu'est Blade 2 à Hellboy 2, L’Échine du Diable est finalement sur les grandes lignes le brouillon de ce qui deviendra plus tard Le Labyrinthe de Pan. Del Toro traite donc ici plusieurs de ses thèmes fétiches, comme la confrontation de l'enfance face à la cruauté du monde, ou encore la fragile limite entre le fantastique et le réel. Toutefois, le plus étonnant est de constater à quel point le film part dans beaucoup de directions pour finalement dégager un récit très simple. C'est à la fois ce qui fait la force du métrage puisqu'il en devient imprévisible, mais c'est aussi ce qui se fait un peu sa faiblesse, avec notamment toute une intrigue autour d'un fantôme qui n'est finalement qu'un accessoire et qui peut même être retirée du film sans que celui-ci en pâtisse. Néanmoins, l'essentiel du film se trouve bien dans cette opposition entre l'avidité des adultes et ces enfants qui ne cherchent finalement qu'à vivre normalement dans un contexte qui les en empêche, et à ce niveau là le script est vraiment très bien écrit, et servi par une mise en scène qui, à défaut d'être magistrale, multiplie les très bonnes idées et plans marquants. Un film de fantôme qui n'en est pas un, encore une fois Del Toro surprend par ses intentions et livre un métrage recommandable à plus d'un titre.


NOTE : 8/10

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2013

MessagePosté: Sam 03 Aoû 2013, 17:40
par Milkshake
Le meilleur Del Toro, c'est le Labyrinthe de Pan qui est une copie moins réussi avec une grosse couche de fantastique qui s'imbrique mal dans le récit.

Parrain (Le) - 10/10

MessagePosté: Dim 04 Aoû 2013, 17:50
par Alegas
Image


The Godfather (Le Parrain) de Francis Ford Coppola

(1972)


Un film que j'adore profondément et que je considère sans aucune hésitation comme un chef-d’œuvre total, toutefois je me permet de ne pas lui donner la note maximale étant donné que c'est aussi un film que j'ai tellement idéalisé que j'en ai oublié le moindre défaut. Du coup, cette revision a mis un peu en avant une gestion du rythme que Coppola ne maîtrisait pas encore totalement à l'époque, et j'ai tendance à trouver que toute la partie entre le mariage et le meurtre dans le restaurant n'est pas aussi ultime que le reste du métrage en terme de construction scénaristique et de montage. Voilà, c'est bien le seul défaut que je trouve au film, mais ça ne m'empêche pas de l'aimer autant qu'avant, et donc le reste de cette critique sera consacrée à de la dithyrambe. Qu'est ce qu'il reste d'un film comme The Godfather aujourd'hui ? Tout simplement un film qui se range parmi les œuvres qui auront su, au fil des années, à inspirer tout un pan du cinéma mondial. Le film de Francis Ford Coppola est passé à la postérité, non seulement via le statut du métrage, mais aussi de la façon dont il a su s'insérer dans la culture contemporaine. The Godfather, c'est aussi une des œuvres les plus grandioses sur le milieu de la pègre américaine, et c'est d'autant plus vrai que Coppola traite à travers ce film plusieurs thèmes souvent ignorés, comme le tournant décisif de l'incorporation de la drogue à travers le commerce de la pègre, la transformation progressive d'un milieu plein de respect qui deviendra un univers sans aucune once de morale, ou encore les valeurs familiales dans un cercle qui les pervertit peu à peu. Alors certes, le film a besoin du reste de la trilogie pour compléter et finaliser son propos, mais force est de constater que The Godfather est aussi un film qui fonctionne admirablement bien et qui se suffit à lui-même.

ImageImageImage


La grande originalité du métrage est vraiment de ne jamais se limiter au point de vue d'un seul personnage, au point que même si l'on repère Michael Corleone comme protagoniste principal (notamment à partir du superbe passage en Sicile), il n'est pourtant pas forcément celui qui est le plus mis en valeur dans certaines parties du film. Car le véritable héros de The Godfather, c'est avant tout la famille Corleone dans sa totalité, ni plus ni moins, et chaque personnage, même minime, possède une importance capitale dans le déroulement du récit (notamment le mariage de la sœur qui, indirectement, provoquera l'assassinat de Sonny). Niveau mise en scène, Coppola livre ici un film maîtrisé et propre, et même si on trouvera, à juste raison, que l'on n'y retrouve pas encore le cinéaste à l'ambition démesurée (le film ayant été fait à l'origine pour des raisons de remboursement de dettes à Paramount) cela n'empêche pas The Godfather d'être un grand moment de cinéma, particulièrement dès que le récit part dans la tension (les meurtres, la séquence de l'hôpital) ou dans l'intimiste familial (la dernière discussion entre Corleone et son fils et sublime, et l'ultime séquence de Brando est à la fois touchante et déstabilisante). Pour le reste, que dire si ce n'est que la totalité du casting est impeccable et que la musique de Niro Rota est sublime, là encore les qualités de The Godfather sont tout simplement des évidences. Un chef-d’œuvre.


NOTE : 10/10

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2013

MessagePosté: Dim 04 Aoû 2013, 19:07
par Jimmy Two Times
:super:

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2013

MessagePosté: Dim 04 Aoû 2013, 19:19
par Milkshake
Hell yes. 8) Fucking masterpiece ce film, un des rares film qu'on revoir plein de fois sans qu'il perde de sa puissance. Et dire que Coppola a réussit a faire encore plus ambitieux avec le N°2 et enchaîné sur Apocalypse Now, l'age d'or du cinéaste.

Entre tout ça il a fait The Conversation qui est clairement le film thriller/paranoïaque le plus réussit des 70's.

Je viens de voir que durant cette période Coppola a été scénariste du Gatsby avec Redford, ça m'intrigue.

Homme aux poings de fer (L') - 4,5/10

MessagePosté: Dim 04 Aoû 2013, 21:38
par Alegas
Image


The Man with the Iron Fists (L'Homme aux poings de fer) de RZA

(2011)


C'est clairement pas ce que j'ai pu voir de pire cette année, loin de là, mais c'est un film que j'ai déjà oublié et que je n'aurais jamais envie de revoir. Le gros problème du film ne vient pas de ses intentions plutôt louables, mais bien de la façon dont les mettre en place. Tout le long du film, j'ai eu cette désagréable impression de voir un film qui essaye de singer un certain côté du cinéma de Quentin Tarantino sans en avoir le talent. Du coup, derrière les intentions, il n'y a finalement pas grand chose à se mettre sous la dent. Le film ne raconte pas grand chose, se perd souvent dans des séquences qui ralentissent considérablement le rythme et jamais on n'accroche aux personnages, étant donné qu'ils sont tous des protagonistes à fonction dont l'attitude cool dépend uniquement de leurs gadgets, et pas de leur écriture (contrairement à un film de Tarantino donc) ou de leur charisme (pour certains personnages ça passe, mais donner le fait que RZA s'approprie le rôle principale est de très loin LA mauvaise idée du projet vu qu'il n'a aucun avenir en tant qu'acteur). Si le film avait un bel enrobage, on aurait peut-être pu passer outre, mais hormis une production design sympathique là encore c'est très pauvre. Il y a bien quelques idées de mise en scène disséminées tout le long du métrage mais aucune n'est vraiment exploitée, et forcément les combats en pâtissent, et aucun ne se révèle vraiment marquant. Ceci dit, le film n'est pas non plus un mauvais moment, ça se regarde sans trop d'ennui avec un esprit culotté permanent qui permet au métrage d'être très drôle par moment. J'aurais limite préféré un film entier sur le personnage de Russell Crowe, la séquence où il se présente en 360 déchire bien et Crowe prouve encore une fois cette année qu'il peut parfaitement jouer le registre badass.


Image


NOTE : 4,5/10

Derniers Jours (Les) - 6,5/10

MessagePosté: Lun 05 Aoû 2013, 22:13
par Alegas
Image


Los Ultimos Dias (Les Derniers Jours) de Alex & David Pastor

(2013)


Un film que je n'attendais pas spécialement, mais qui m'intriguait quand même beaucoup. Au final, même si on n'est clairement pas devant l'un des films marquants de l'année, c'est une jolie surprise à l'arrivée qui doit beaucoup au contexte de production du film. Avec un budget de cinq millions, les frères Pastor livrent un film post-apocalyptique qui lorgne clairement vers le style de Children of Men (on y retrouve cette même volonté de ne pas chercher à expliquer le phénomène ou à chercher une solution, on est clairement dans de la survie pure) avec un concept vraiment très sympathique qui permet au métrage de posséder une bonne dose d'originalité. On est donc devant un film qui se déroule quasiment en intérieur, où la vision du ciel devient une véritable menace, et où la société est obligée de se reconstruire autour de ça. Ainsi, les stations de métro deviennent des bidonvilles, les tunnels des autoroutes, et chaque immeuble coupé du reste du monde devient une sorte de havre de paix qui existe de lui-même (la séquence de la pluie souligne par ailleurs cette vision). Avec un récit qui lorgne entre la beauté poétique et le cynisme permanent, Los Ultimos Dias est une vraie fraîcheur en terme d'intentions dans un cinéma européen pas assez habitué à ce genre de productions, c'est donc d'autant plus dommage que le film souffre de nombreux problèmes, avec une mise en scène souvent trop démonstrative et qui se casse souvent la gueule dès que l'ampleur pointe le bout de son nez (les effets de style pour le phénomène ne sont pas des mieux choisis) et une écriture pas très bien gérée (le personnage des ressources humaines étant finalement le plus intéressant, l'autre est bien plus un cliché qu'autre chose). Mais là encore, il serait dommage de cracher sur les bonnes intentions d'un tel film qui ne demande qu'à en inspirer d'autres, et sur ce point là le cinéma ibérique a clairement une très grosse longueur d'avance sur notre cinéma national.


NOTE : 6,5/10

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2013

MessagePosté: Mar 06 Aoû 2013, 08:46
par Criminale
Bon je me le ferai malgré les avis mitigés que j'ai pu voir (même si je pense être plus proche de Scalp ou Logan pour le coup)

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2013

MessagePosté: Mar 06 Aoû 2013, 08:49
par Jack Spret
En terme de film avec un ciel menaçant, je pense que je préfère rester sur mon souvenir de Hell que de voir ce film.
Le trailer m'a refroidi.

Fistful of Fingers (A) - 6/10

MessagePosté: Mer 07 Aoû 2013, 15:08
par Alegas
Image


A Fistful Of Fingers de Edgar Wright

(1995)


Reconnu officiellement comme le premier long-métrage réalisé par Edgar Wright, A Fistful of fingers n'est clairement pas le genre de film qui séduira à première vue, de par un tournage amateur qui donne la constante impression de regarder un film de potes, mais malgré cela, l'oeuvre s'impose rapidement comme ce qu'elle est, à savoir les bases même du cinéma de son auteur, en plus d'être une parodie très drôle qui se nourrit de nombreuses influences. A la fois hommage au genre du western-spaghetti tout en s'inspirant largement de l'humour anglais façon Benny Hill ou Monty Python, A Fistful of fingers se démarque largement de par sa volonté de s'assumer totalement comme un premier film ultra fauché, un peu de la même manière que l'avait faussement fait Sacré Graal en son temps. Du coup, on se retrouve avec un western tourné dans la campagne anglaise, avec des chevaux en cartons qui explosent dans des gerbes de sang, et surtout des codes du genre respectés pour mieux être exagérés par la suite (l'arrivée silencieuse dans le village avec la totalité des habitants qui regardent l'inconnu, le saloon qui fait du bruit uniquement lorsqu'on y rentre, etc...) et créer une opposition avec des gags de plus en plus loufoques (la scène du Nun shall pass, ou encore ce duel où l'on utilise le doigt d'honneur comme un colt). Alors oui, le rythme est inégal, oui la réalisation est à la hauteur du budget sûrement quasi-inexistant, mais contrairement à beaucoup de films de ce genre, on y décèle déjà les prémices d'un talent humoristique indéniable, et les bases de ce qui feront la popularité des futurs films d'Edgar Wright. Vraiment un film que je conseille aux amateurs du cinéaste, en plus d'être une jolie curiosité c'est une comédie vraiment très drôle.


NOTE : 6/10

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2013

MessagePosté: Mer 07 Aoû 2013, 18:33
par Kakemono
Je connais pas, ca me donne envie. :super:
Ta rétro Bond me fait peur par contre... Je comptais me les refaire pendant mes vacances fin aout mais là ça me refroidis. :mrgreen: