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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Jeu 16 Fév 2012, 09:28
par Killbush
Je suis pas d'accord du tout mais content puisque je récupère ton Bluray :mrgreen:

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Jeu 16 Fév 2012, 11:34
par John Lawrence
Faudrait que je le revoie mais dans mon souvenir c' est pas bien fameux.

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Jeu 16 Fév 2012, 14:43
par Scalp
Quel tocard ce Alegas quand même.

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Jeu 16 Fév 2012, 15:56
par Alegas
:roll:

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Jeu 16 Fév 2012, 16:07
par Logan
Pour une fois la next gen a raison :mrgreen:

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Jeu 16 Fév 2012, 16:08
par Scalp
Fait gaffe toi, sinon j'explose ton steelbook de The Thing avant de te l'envoyer.

Miami Vice - 8/10

MessagePosté: Lun 20 Fév 2012, 12:50
par Alegas
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Miami Vice de Michael Mann

(2006)


Seconde vision du film que j'avais découvert il y a 4 ans, à l'époque j'étais assez mitigé sur la qualité générale, la faute au fait d'être déstabilisé, moi qui m'attendait à un film dans la lignée de Heat et de Collateral (vendu comme tel à l'époque, pas étonnant vu les 135 millions de budget). Inutile de dire donc que je revois clairement Miami Vice à la hausse, ayant pu le savourer comme il se doit sans aucune attentes bien précises (et en Director's Cut, avec quelques changements importants, on a le droit à une introduction bien plus dans l'esprit du film visuellement avec un plan magnifique où la caméra sort de l'océan). Je suis même très étonné de voir à quel point le film est d'une certaine façon la suite logique de l’œuvre entière de Michael Mann. On y retrouve toutes les signatures de l'auteur, que ce soit sur la forme (caméra expérimentale, recherche documentaire, souci maladif du réalisme) ou sur le fond (personnages torturés, situations cathartiques, code de l'honneur, de l'amitié mais aussi de l'amour). Il y a pourtant de quoi avoir peur, les adaptations de séries télé n'étant jamais de véritables réussites (loin de là en général), mais Mann prend le spectateur à contre-pied en livrant un film souvent à l'opposé total de son modèle, car si on y retrouve globalement la même forme scénaristique (deux flics ensemble contre les cartels de drogue), le reste n'a presque souvent rien à voir. Le script de Miami Vice, malgré ses nombreuses qualités, reste néanmoins le talon d’Achille du film. Autant l'intrigue est brillamment menée et arrive a être toujours prenante (j'avais souvenir que le film durait très longtemps et au final j'étais totalement plongé dans l'histoire, je n'aurais même pas dit non à quelques péripéties en plus) autant je garde une certaines réserves concernant l'émotion qui reste, à mon humble avis, le point faible de Mann dans ses scénarios (il faut que je revois The Last of the Mohicans mais j'ai souvenir d'une histoire d'amour bien niaise, idem pour Public Enemies, la seule exception qui confirme la règle c'est la séquence dans Heat où De Niro regarde celle qu'il aime pendant que Pacino arrive, en quelques plans tout est dit).


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Les deux romances du film sont vraiment loin d'êtres inoubliables, celle du personnage de Jamie Foxx est pas assez profonde pour émouvoir (une seule scène de sexe, et pas forcément bien amenée en plus, elle fait très gratuite sur le coup), en revanche celle entre le personnage de Colin Farrell et celui de Gong Li est vraiment très intéressante (elle est véritablement l'aboutissement d'un des thèmes forts de Mann, à savoir la volonté de sortir d'un système dans lequel on est ancré pour un endroit rêvé mais qui se révèle être plus illusoire qu'autre chose) mais manque sincèrement d'émotion, il manque vraiment une scène ou un plan qui dirait tout en quelques secondes, ainsi la scène d'adieu à pas l'impact émotionnel qu'elle devrait avoir alors que l'on s'est attaché aux personnages. Mais si l'on excepte ce défaut, le film est difficilement attaquable. Je suis même très étonné de me rendre compte à quel point Miami Vice possède un parti-pris extrême et assumé en ce qui concerne le réalisme. On connaît le souci du détail de Mann qui n'hésite pas à faire venir des braqueurs professionnels sur les tournages en tant que consultants, Miami Vice est en quelque sorte l'aboutissement de cette recherche du réel, avec un souci du détail assez incroyable autant sur les péripéties que sur quelques détails (le détail qui tue c'est la façon dont le collier explosif est retiré, un détail tout bête mais qui, une fois captée par l'objectif de la caméra, fait toute la différence). Une recherche de réalisme qui passe même par la mise en scène, Mann optant à nouveau pour le numérique cher à ses yeux. L'aspect visuel en rebutera beaucoup mais force est de constater qu'en terme de recherche visuelle le film est une vraie réussite avec une photo à tomber par terre pour un tel format (et puis les éclairs au loin c'est iconique au possible et ça contribue vraiment à l'atmosphère électrique du film, une ambiance presque fantastique qui contribue énormément au visuel fantastique du film). Et que dire de cette recherche documentaire perpétuelle qui chamboule totalement une séquence comme celle de la fusillade, une scène extrême dans sa conception (caméra toujours en mouvement, sang sur l'objectif, absence de spectaculaire) ou encore de cette rencontre pleine de tension avec le leader du cartel (excellent Luis Tosar, il faudrait vraiment que je me penche sur sa filmographie). Le casting est plutôt impressionant, avec de nombreux second rôles connus (Ciaran Hinds, John Hawkes, Naomie Harris et surtout Gong Li). Quand à la bande-son signée John Murphy, sans être parfaite elle s'accorde vraiment à l'ambiance du film, sans compter les chansons additionnelles toujours de bon goûts. Bref, une excellente redécouverte, j'étais parti pour mettre 7,5 mais après avoir lu les écrits de Jean-Baptiste Thoret sur Miami Vice je me rends compte qu'on est vraiment en face d'un film important dans le filmographie de Mann, un métrage plus intelligent et surtout plus métaphorique qu'il n'en a l'air. Direct dans mon Top 5 Mann en prévoyant Ali.


NOTE : 8/10

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Lun 20 Fév 2012, 14:35
par Heatmann
135 millions de budget :

le budget a pas mal flamber en court tournage car deja farrel a eu une ptite Overdose et a du faire quelque jour de clinic D-tox , donc fallait payer toute la production meme pendant l arret de tournage
et puis vue que Mann tourne rien en studio et tout en exterieur dans de vrai batimen , lieux ect ... ben les droit de tournage a miami sont tres cher , de meme que la logistic et droit pour cuba ( a l'inverse shooter un film au canada coute que dalle , ca aussi ca compte dans un budget )
et il y a eu une tempete tropical qui a detruit pas mal de lieu de tournage a quelque jour de l arriver de la production , donc il a fallut repartir en reparage sur le vif en mettant encore le tournage en suspend .... voila pour les mauvaise langue qui prennent le buget en cible pour faire des blague et croit en la theori du film maudit et budget de ouf jeter par les fenetre ....

Je suis même très étonné de voir à quel point le film est d'une certaine façon la suite logique de l’œuvre entière de Micheal Mann

Evidement :super: ca forme d'ailleur une vrai trilogie avec heat et collateral , tout est la , et en aucun cas un film "moindre" , miami vice c'est la creation de mann et il la reprend pour continuer sont oeuvre cinematographique .


j'étais parti pour mettre 7,5 mais après avoir lu les écrits de Jean-Baptiste Thoret sur Miami Vice je me rends compte qu'on est vraiment en face d'un film important dans le filmographie de Mann, un métrage plus intelligent et surtout plus métaphorique qu'il n'en a l'air

ouai l'apparence opaque cache bien en appararence et en surface , surtou la 1er fois , tout ce que le film recelle , plein plein de chose sont dite par des regarde , des attitude , et surtout une grosse mise en scene au sens 1er , qui est la pour faire passer des idee sans forcement les dire avec des mot .
maintenant tu peut aussi lire la mienne :mrgreen: :wink:

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Lun 20 Fév 2012, 14:38
par Logan
135 millions de budget coke :shock:

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Lun 20 Fév 2012, 15:27
par Dunandan
C'est l'identité esthétique du film qui ressortait vraiment pour moi la deuxième fois. Après je trouve toujours le script assez mince (ça ne me dérange pas quand il y a autre chose par dessus, mais je verrais l'analyse de Thoret pour me faire une idée).

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Lun 20 Fév 2012, 20:13
par Milkshake
Bon je vais le revoir, cette fois je tente la version ciné. De mémoire la version Director's cut ajoute que le Offshore au début, de superbes images mais qui apportent pas forcement grand chose.

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Lun 20 Fév 2012, 20:26
par Alegas
Ça rajoute aussi une scène intimiste entre Farrel et Gong Li, pour moi c'est clairement la DC qui est a privilégier.

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Lun 20 Fév 2012, 20:52
par Mark Chopper
Il va falloir me définir "intimiste", là...

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Lun 20 Fév 2012, 23:00
par Heatmann
ben si quand meme .. la Dc apporte plein de petite chose mis bout a bout , mais bon c est a l image meme de tout le film .. c'est du domaine du detail , du sensoriel , du non dit , de petite chose abstraite ect ... mais bon clairement pas des grosse chose bien surligner pour le spectateur distrait

LIEN

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Mar 21 Fév 2012, 01:34
par Alegas
D'ailleurs Heatmann, je voulais te demander ce que valait la DC de Ali, elle est pas dispo sur le BR fr. :?