IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST
de Sergio Leone (1969)
Avec Charles Bronson, Claudia Cardinale, Jason Robards et Henry Fonda ...
Ya rien grand chose à en dire, un peu comme
Le Bon, La Brute et Le Truand à part que c' est une vraie tuerie...J' ai longtemps repoussé cette critique (qui n' en sera tfaçons pas vraiment une) tellement j' avais pas les mots. Mais bon, faut bien se lancer un jour ^^. Une anecdote sur comment j' ai redécouvert le film il y a quelques années et qui prouve à quel point il est réussi. Je sortais de la douche un dimanche en vue d' en rendez-vous, en zappant, je tombe sur un film qui commence, j' ai encore 45 mn à tuer donc je laisse. Je reconnais bien vite le film de Leone mais j' en gardais un souvenir mitigé, sauf que là je me fais tout de suite aspirer par l' ambiance qu' il arrive à instaurer dans cette scène d' ouverture. 3 gars patibulaires, une gare, pas un mot, le temps s' arrête, la séquence dure assez longtemps mais jamais c' est emmerdant, je suis rentré dedans..J' en sors quelques secondes pour passer un coup de fil avec une excuse bidon pour décaler mon rencart (qui s' est bien passé quand même) pour mater le film en entier. J' ai pas regretté.
Je l' ai revu plusieurs fois depuis et s' il y a bien quelques temps morts, les grands moments sont tellement nombreux qu' ils effacent tout le reste. La quatuor d' acteurs est au top et je me demande s' ils tiennent pas tous là leur meilleur rôle. La première apparition de chaque perso est un modèle du genre, surtout celle de Fonda. Que des plans iconiques. J' aime beaucoup la coolitude de Robards et Bronson, leur première rencontre est énorme. Claudia Cardinale aura rarement été aussi bien mise en valeur
. Le déroulement du film est beaucoup plus lent que dans la trilogie du dollar, c' est pas du tout pareil et c' est pour cette raison que j' avais moins aimé étant gosse. On y retrouve pas d' aventure, peu voire pas d' humour si ce n' est quelques répliques de Robards. Mais tout le métrage transpire le savoir faire de son réal, et çà compense largement.
L' histoire des 4 protagonistes croise l' Histoire avec un grand H, l' avènement du Chemin de Fer, qui scellera à terme la fin d' une époque, la conquête de l' Ouest. C' est un peu le film testament de cette période, et quel film...
Si on ajoute à tout çà la BO d' un Morricone alors touché par la grâce (je rappelle qu'il a enchaîné
Le Bon, La Brute et le Truand, Il Etait Une Fois dans l' Ouest et
Le Grand Silence qui restent pour moi ses 3 plus grandes compos) bah çà donne tout simplement un chef d' oeuvre. Voilà, Sergio, Ennio, Claudia, Charles, Jason et Henry, merci à vous pour ce toujours grand moment. Et donc, bah une seule note possible quoi. Rien que
cette séquence mérite un 10/10.
10/10