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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Mar 10 Jan 2012, 21:06
par Heatmann
tire pas des conclusion attive digne de gossip press , il a eu une opportuniter de faire un film a hollywood avec une grosse star et surement un bon salair , il a saisit l occasion , meme si tu adhere pas a la methode et l acteur , ca reste un truc qui doit surment titiller un carrieriste dans le cinema quoi . c'est pas nouveau

Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Mar 10 Jan 2012, 21:13
par Milkshake
J'ai dit il faut croire, après il faut pas se leurrer aux USA comme bcp de réal étranger quand ils débarquent ils découvrent qu'ils ont bcp moins de liberté que dans leur pays d'origine et souvent ça se passe mal, on compte plus le nombre de réal français passé aux US se sont cassé les dents pour un retour rapide dans l’hexagone, du coup quand j'ai lu la news sur Kim Ji-woon j'y ai forcément pensé mais ça c'est peut être très bien passé.

Voilà t'est content ? :mrgreen:

Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Mar 10 Jan 2012, 22:13
par Heatmann
voila , nettement plus nuances et impartiale , on s'ameliore :super:

Homme qui n'a pas d'étoile (L') - 6,5/10

MessagePosté: Mer 11 Jan 2012, 14:37
par Scalp
L'Homme qui n'a pas d'étoile King Vidor - 1955

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Mon premier western de Vidor et c'est plutôt pas mal, bon déjà y a Douglas et un script de Borden Chase donc on part sur des bonnes bases.
Le film commence sur un ton plutôt léger avec pas mal d'humour et un Kirk Douglas déchainé, il cabotine et s'amuse comme un petit fou sans que ce soit soulant, puis petit à petit l'intrigue se met en place ( pendant près de 40 minutes les enjeux du film ne sont pas clairement défini ) et on se demande même qui va bien être le bad guy et c'est d'ailleurs sur ce point que le film n'atteint pas le niveau qu'il aurait put atteindre, il tombe dans la facilité en donnant un gros bad guy bien identifiable avec Richard Boone, c'est dommage car y avait moyen de faire un truc bien plus ambigu et noir avec l'apprenti de Kirk basculant petit à petit du coté obscur sous l'influence d'une femme fatale notamment, mais bon à la place on a un truc finalement très balisé et malheureusement jamais le drame ne prend véritablement le dessus sur la comédie et c'est là le gros point faible du film, c'est dommage car sur le thème classique de l'open range et des petits éleveurs contre les gros on était en terrain connu et appréciable mais ça ne prend pas la tournure que ça aurait dut, sur le même thème mieux vaut revoir l'Homme de la Plaine.
Dommage aussi de voir certains storyline passé à la trappe ( le vieux contremaitre disparait du jour au lendemain ).
Heureusement les passages comiques sont pas trop lourd ( et c'est jamais moqueur du genre ) donc ça passe et les scènes de séduction sont vraiment excellente et finalement les ruptures de ton sont bien géré, en 10 secondes on passe de la comédie légère à des accès de violence sympathique.

Tourner en 22 jours :shock: , Douglas avait un creux d'un mois dans son planning et du coup décide de faire un petit western, il demande un script à Borden Chase et va chercher un réal compétent, il produit le film et du coup ça va aller au clash car Vidor prenait son temps sur le tournage et que le temps y en avait pas, d'ailleurs la scène la plus impressionnante du film ( le climax avec les vaches avec du stock shot bien intégré ) a été tourné par la seconde équipe Vidor ayant quitté le tournage, bon je vais pas dénigré Vidor car la réal du film est plutôt efficace dans l'ensemble mais on retiendra surtout le passage où Boone chambre Douglas et qu'on sent un duel pointé, d'un mouvement de caméra élégant ( travelling arrière ) on le champ s'élargit et la tension s'installe ( meilleure séquence du film ).

Kirk Douglas dans un rôle à la James Stewart ( un individualiste qui a dut mal à s'intégrer à la nouvelle civilisation qui est entrain de se construire avec la symbolique réussit du barbelés à la fois symbole de mort et de protection, il vague sans but précis dans la vie et il représente le vrai cowboy vivant selon ses propres principes ) fait le show ( il chante, joue du banjo, jongle avec des colts avec dextérité, fait ses propres cascades, fait plein de grimaces, saute dans tout les sens, il s'est vraiment investi à fond quitte à en faire trop ) mais avant il fait vivre son personnage et on sent vraiment le passé sombre qui hante son personnage ( son trauma est très réussit ) et son dilemme pour choisir son camps est réussit ( même si malheureusement facilité par l'arrivée de Boone ), Jeanne Crain campe un personnage de femme forte très réussit mais dommage que sa dernière scène ne soit pas au niveau du reste ( elle redevient gentille, alors qu'a la base c'est une femme qui arrive à ses fins en se servant de son charme et ce qu'elle veut c'est devenir très riche très rapidement ), Richard Boone arrive très tard dans le film mais dès qu'il arrive on sent sa menace, c'est le genre d'acteur qui a pas besoin de parler pour en imposer, par contre je dirais rien sur le gars qui joue le jeune cowboy, il est pas terrible et pis le perso du pied tendre qui découvre la vie c'est un truc qu'on a vu plein de fois et là le coté crypto gay est bien poussé si on veut disséquer scène par scène :mrgreen:

Forcément 22 jours de tournage ça limite le truc et donc j'y vois pas un chef d'oeuvre, car sur un tel sujet y avait moyen d'avoir vraiment un truc sombre et la fin c'est quand même la solution de facilité, ça n'en reste pas moins un bon film mais c'est pas du Mann, car faut pas se leurrer si aujourd'hui le film est reconnu c'est avant tout grâce à la prestation de Kirk Douglas, le reste c'est du déjà vu et en mieux ailleurs.

6,5/10

Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Mer 11 Jan 2012, 17:51
par Milkshake
Dis donc ça y va en ce moment sur les western oubliable, c'est bien tu nous sert de crash testeur comme ça tu va pouvoir nous faire un top de ce qu'il faut vraiment voir :mrgreen:

Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Mer 11 Jan 2012, 17:54
par Scalp
Et j'ai pas fini j'en ai encore plus d'une cinquantaine à voir, et on va dire qu'a partir de 7/10 c'est du western que je conseil à tout le monde ( enfin faut aimer le western quand même )

Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Mer 11 Jan 2012, 18:36
par Val
20 : Le Dernier Train de Gun Hill ( DVD VOST ) : 6,75/10


:mrgreen:

Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Mer 11 Jan 2012, 18:40
par Scalp
Oue je sais, mais je voulais pas faire chier avec mes 0,25, mais au vue de mes autres notes je peux pas mettre 7 à celui là, je suis très pointu sur les westerns :mrgreen:

Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Mer 11 Jan 2012, 23:38
par Heatmann
y en a il aime bien se prendre la tete hein ...

Milkshake a écrit:Dis donc ça y va en ce moment sur les western oubliable, c'est bien tu nous sert de crash testeur comme ça tu va pouvoir nous faire un top de ce qu'il faut vraiment voir :mrgreen:


ben il a poster sont top 20 dans le panorama il y a quelque jour , je doute que tu ait tout vue la dedans .... :super: voila , la ca te fait des vrai western a voir , content .

Main qui Tue (La) - 6/10

MessagePosté: Jeu 12 Jan 2012, 15:26
par Scalp
La Main qui Tue Rodman Flender - 1999

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Pas revu depuis sa sortie et je dois dire que ce film garde vraiment toute mon affection, une des rares comédies horrifique que j'arrive à revoir même.
Sur une idée bien débile le film se révèle vraiment distrayant et marrant ( putain les 2 potes y me font bien marrer ), c'est pas long, ça essaye de pas de raconter une histoire trop chiante, ça pète pas plus haut que son cul, non vraiment c'est du petit qui film qui fait plaisir, en plus c'est R avec Boobs (big) et gore (light) à l'appui.
La réal sans en faire trop se révèle sympa, notamment l'intro vraiment excellente et le passage où Sawa bute ses potes.
Le casting est bien, Devon Sawa quand il a enchainé ça et Destination final on aurait pu penser qu'il ferait carrière bein non, dommage ça change des ryan Golsing et autre tétard qu'on se fade actuellement, Seth Green j'aime bien et puis y a Jessica Alba en sous vêtement.
Bonne petite comédie, vraiment.

6/10

Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Jeu 12 Jan 2012, 18:27
par Killbush
Faudrait que je le revois, jamais vu la vo, et puis Jessica :love:

Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Jeu 12 Jan 2012, 20:49
par zack_
Que ca semble cul, mais ta critique est pas mal, finalement elle donne plus d’intérêt au film que l'affiche vu en France à la sortie
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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Jeu 12 Jan 2012, 20:57
par Scalp
The Marine


Je voulais faire une critique mais j'ai pas le courage alors un gif suffira :

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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Jeu 12 Jan 2012, 20:58
par Waylander
:eheh: :eheh: Ouais ça vaut World Battle LA quoi. :mrgreen:

Rivière Noire - 7/10

MessagePosté: Ven 13 Jan 2012, 08:45
par Scalp
Rivière Noire Masaki Kobayashi - 1957

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Plus qu'un film noir le film est avant tout une chronique social des bas fonds japonais de l'après guerre ( alors en pleine reconstruction ) où on suit un petit groupe de personne qui tant de survivre tant bien que mal, il reprend les figures du film noir : truand, femme fatale, bordel, ambiance jazzy entre autre malheureusement je trouve que ça ne transcende pas le genre et que l'aspect polar est trop mince, ce qui fait que même si l'histoire est sympa à suivre y m'a manqué le truc pour que ça me captive vraiment.

La grosse réussite du film c'est son triangle amoureux à la fois très simple et très compliqué ( oui oui ), c'est ça qui fait vraiment avancer l'histoire, et l'ambiance vraiment poisseuse qui se dégage du film.
Le film raconte l'histoire de l'avenir du Japon avec d'un coté le héros qui est le bon coté, il est ambitieux et veut s'en sortir grâce à son travail, et de l'autre les truands vivant encore à la mode yakuza, le film est plutôt couillu pour le coté contestataire et il dresse un terrible portrait des japonais car ici même si le truand Jo est loin d'être recommandable du coté des autres personnages c'est pas mieux, même le "héros" du film n'est pas exempt de reproche, les habitants du taudis sont tous aussi peureux ou veules les uns que les autres, la seule motivation étant l'argent, les femmes se prostituent à l'insu de leur mari, les hommes se tuent à l'usine ( littéralement ) et l'épouse du malade pourtant compatible, refuse de donner son sang à son mari, seule la belle Shizuko réussira à sortir de sa situation, de femme soumise ( situation dans laquelle elle s'est mise elle même par manque de courage et par respect des vieilles traditions ) elle va renversé la tendance mais ça ne se fera pas dans la joie et même si elle réussit à s'extirper de l'emprise de Jo, quand le film se termine sa vie est finit et elle représente à merveille l'innocence pervertit à jamais.

La fin est quand même bien noire et sans concession, Kobayashi nous dit qu'il ne croit pas à l'avenir de son pays et que l'amour plus fort que tout ça n'existe pas, dans ce Japon d'après guerre, l'amour n'est pas une solution, la seule solution c'est la rebellion.

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La réal du Kobayashi donc c'est forcément bon mais j'avoue que dans l'ensemble je trouve que c'est le film le moins chiadé que j'ai vu de lui jusqu'à présent ( faut dire que le sujet ne s'y prête pas vraiment ), alors y a d'excellent passage ( le dernier quart est magistral de même que le plan final si symbolique ) mais y aussi des passages un peu pépère ( tout le passage du viol j'ai l'impression qu'il ne savait pas trop comment le mettre en scène du coup je trouve que la scène n'a pas la portée qu'elle devrait avoir alors j'imagine qu'en 57 on pouvait pas tourner un viol comme dans Chien de Paille mais même en prenant ça en compte je trouve la séquence quelconque )

Tatsuya Nakadai campe ici un merveilleux personnage, un petit truand manipulateur, violent et misogyne, qui peut aller très loin notamment dans la torture psychologique, il magnétise l'écran à chaque apparition, Ineko Arima apporte son charme et son jeu sans fausse note ( son personnage passe par toute les émotions et elle nous le fait vraiment comprendre ), Fumio Watanabe au début j'avais un peu peur de le voir se faire bouffer par le charisme de Nakadai et finalement sa tête passe partout de bon petit gars font qu'on croit vraiment à son personnage qui s'oppose ( mais pas trop ) à Nakadai.

La BO jazzy confère au film une ambiance vraiment réussit.
Bon qui film qui dresse un constat sans chichi de ce Japon honteux d'après guerre.

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7/10