BE KIND, REVIEW!

Dans le dernier Mad, Carpenter dit quelques mots sur Assaut :"je l'ai revu il y a quelques années, et il est trop leeeent. Mais c'est de ma faute : maintenant que j'ai plus d'expérience, je sais que j'aurais dû me couvrir davantage, en engrangeant plus de plans et d'angles différents"

C'est pas beau de vieillir, on raconte n'imp et on réalise The Ward.

Ouais ça fait déja quelques années qu'il dit qu'il trouve son film trop lent ( je crois qu'il évoque ça en interview dans les bonus de Invasion L A ), ça veut dire qu'il ne comprend même pas lui-même une des choses qui fait la force du film.
La réal est nickel, le montage impeccable, y a rien à changer.

Halloween de Big John ( 1978 )

Bon petite critique express juste pour dire que ça fait toujours autant plaisir de revoir papa slasher, alors oui il y a eu le très bon Black Christmas de Bob Clark ( également réalisateur de Le mort vivant, lui aussi très bon et c'est toujours utile de le rappeler ) quelque années avant qui apportait déjà certain codes caractéristiques au futur genre ou même La baie sanglante de Mario Bava, quand-même beaucoup plus slasher que giallo dans son traitement mais pour moi y a pas à chier, c'est bel et bien l'oeuvre de Big John qui définira réellement les codes du genre et donnera naissance à un nombre incalculable d'enfants ( souvent attardés, c'est vrai ) qui eux donneront des franchises, comportant ce qui est maintenant devenu "les clichés du genre".

Mais pour le coup l'oeuvre fondatrice ne sera jamais dépassée en terme de qualité, Jamie Lee Curtis restera La grande Scream queen du slasher, Michael Myers Le boogeyman le plus classe et imposant ( en tout cas dans ce premier volet ) et la steadycam de Big John ce qu'on à vue de plus efficace et maitrisé dans le genre.
Bénéficiant d'un très solide casting avec donc une toute jeune Jamie Lee Curtis ( pour la première fois à l'écran ) et le très charismatique Donald Pleasence ( dans le célèbre rôle du Docteur Lommis, qui est un peu à Michael Myers ce que Van Helsing est au conte Dracula ) et d'une bande son mythique aux piano/synthé encore une fois génial dans sa simplicité et la facilité avec laquelle elle arrive à instaurer une putain d'ambiance indissociable au film, Halloween est donc l'ultime chef-d'oeuvre du genre.

10/10

Ouf ça remet les pendules d'aplomb, non parce que la critique des duéttistes là c'est pas possible.

Ouais, très bien les critiques sur les Carpenter, vivement que je revois Assaut en BR pour faire remonter tout ça

D'ailleurs j'ai pas précisé mais le bluray d'Assault est très bien. Alors évidement ça va pas servir de bluray de démonstration pour impressionner le voisin qui passe prendre un café mais pour un film de cette époque c'est vraiment honnète.

Scalp a écrit:Ouf ça remet les pendules d'aplomb, non parce que la critique des duéttistes là c'est pas possible.

Ca va j'ai pas mis 6 connard m'inclus pas avec lui.

Oue mais je sais qu'en secret tu kiffes Alegas, fait pas style.

Non. Il a des gouts de merde.

Va chier toi et tes critiques pourries des Balaguero.

Voilà ça c'est de l'amour, qui fouette l'autre ?

Waylander. J'ai rien à voir la dedans moi.

A San Francisco, un medecin dont la femme est morte apres une longue maladie remarque dans un cabaret une strip-teaseuse qui lui ressemble etrangement.

Point de tueur adepte des meurtres à l'arme blanche à l'horizon, le film propose finalement un schéma plus proche du thriller hitchcockien que du giallo pure jus. Sinon c'est tout juste sympa. L'intrigue partant d'un point pourtant assez intéréssant souffre malheureusement de trop grosses facilités qui font que l'on peine à trouver une réelle crédibilité à l'ensemble. Pour réhausser le niveau on pourra se tourner vers la réal impeccable de Fulci, franchement inspiré et d'une inventivité constante ( et de mémoire c'est la première fois que je vois le réal de Frayeurs utiliser le split screen même si c'est pour 2 scènes totalement gratuites ), une sympathique bande son pop jazzy très caractéristique de l'époque et bien sûr la présence de la bien jolie Marisa Mell qui nous gratifie de quelques désabillés fort agréable pour les yeux. Dommage car avec un scénar plus travaillé ça aurait pu être une grande réussite mais pour le coup c'est juste sympathique.

6/10

Carol fait des cauchemars récurrents au cours desquels elle se voit participer aux orgies, sous l'emprise de LSD, organisée par sa voisine du dessous. Lorsque cette dernière est retrouvée assassinée, les soupçons se portent sur Carol.

Bien sympa mais j'avoue avoir eu du mal à adhérer au traitement très psychédelique, disons qu'il m'a fallu un ptit temps d'adaptation. Parce-que bon la réal de Fulci à base de zooms et nombreux mouvement de caméra servi par un montage bien speed et soutenu par la bande son de Moriconne, tout ça arrivent certes à donner un coté fiévreux à certaines scènes mais en abuser ça peut aussi filler la gerbe ou donner mal au crâne. Mais bon ça va, ce traitement n'est pas réservé à tout le film, ça sait aussi laissé la caméra en place quand il le faut.
Sinon c'est clairement pas du giallo pour ceux qui veulent voir un bon gros défilé de zigouillage. Ici on a un seul et unique meurtre, commis en début de métrage et le reste du film pour découvrir qui? pourquoi? et comment? Et ça fonctione plutot bien, entre cauchemars et réalité on suit avec intéret ce qui arrive à ce personnage féminin, pénétrant régulièrement dans son esprit pour y découvrir les visions hallucinées d'une femme aux désirs sexuelle insatisfaits.
Fulci nous balance ici et là quelques scènes chocs et séquences gentiment gore ( comparée à une bonne partie de sa filmo ) donnant dans un onirisme assez morbide, qui devienda par la suite la marque de fablique de ce grand réal.

6,5/10

toujour au taquet sur le choix des screen