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Re: [Val] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Sam 04 Fév 2012, 13:21
par Heatmann
voila , que tout le monde profite de quelque minute de sereniter en cliquant dessus :super:



:love:

Re: [Val] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Sam 04 Fév 2012, 14:03
par Val
Ça me met des frissons à chaque fois.

Dark City - 9/10

MessagePosté: Dim 12 Fév 2012, 21:42
par Val
DARK CITY
Id. - Alex Proyas - 1998

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Voilà un film dont je n’attendais à vrai dire pas grand-chose, je savais qu’il avait une réputation plutôt correcte mais voilà, ayant vu I, Robot du même Alex Proyas, j’avais quelques doutes.
Résultat, c’est plus que bien, c’est même génial. Petite frayeur au départ avec le rythme de la mise en scène, on frôle l’hystérie avec des plans qui durent parfois même pas une seconde mais ça se calme (ou on s’habitue ?) par la suite.
Gros point fort du film, ça ne dure pas trois heures pour ne rien raconter : ici, à peine plus d’une heure et demie. Ainsi, Proyas nous lance tout de suite dans l’intrigue de son film sans perdre une seconde, les informations nous sont données dès la première seconde du film et beaucoup d’éléments importants pour la suite sont dissimulés dans la chambre d’hôtel où se réveille le personnage principal, amnésique. Il faudra donc décoder cette scène de crime et ce qu’elle cache.
A partir de cette recherche d’identité et de meurtre, Proyas bâtit une intrigue fortement inspirée par le Film Noir, que ce soit dans l’utilisation des noirs, l’apparence des Etrangers ou encore l’atmosphère pesante du film, qui n’est pas sans rappeler Blade Runner, avec lequel le film partage d’ailleurs plusieurs thématiques.

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Cet aspect « Film Noir » se compose avec un autre aspect « Science-Fiction » qui se révèle progressivement au cours du film, avec ces personnages mystérieux que sont les « Etrangers ». Proyas arrive en quelques minutes à les iconiser et à en faire des ennemis redoutables. Il faut mentionner le charismatique Richard O’Brien (créateur du formidable Rocky Horror Picture Show) qui impose une classe toute particulière à son personnage, à chacune de ses apparitions, il bouffe l’écran.

A ses côtés, Rufus Sewell est excellent en personnage principal paumé, Connely, Sutherland et Hurt viennent boucler le casting. Il est vraiment étonnant de constater à quel point les effets spéciaux restent d’une redoutable efficacité, là où des films plus récent sont déjà dépassés.

Court, le film construit un univers riche en peu de temps, dans lequel on aime déambuler à la recherche de la vérité avec le personnage principal. L’interprétation est excellente, l’ambiance géniale, pas une seule scène en trop et le scénario est riche mais ne cherche pas à se la jouer plus malin. Une réussite totale en somme.


9/10

Re: [Val] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Lun 13 Fév 2012, 07:48
par Scalp
T'es un bon gars toi.

Re: [Val] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Lun 13 Fév 2012, 09:08
par Alegas
Celui là faut vraiment que je le revois en BR j'ai le souvenir d'un bon film, mais pas d'une grande œuvre SF.

Re: [Val] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Lun 13 Fév 2012, 11:09
par Hannibal
Pareil que toi Alegas! A revoir pour moi.

Re: [Val] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Lun 13 Fév 2012, 12:56
par Val
Scalp a écrit:T'es un bon gars toi.

8)

Re: [Val] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Lun 05 Mar 2012, 13:32
par Scalp
C'est la grève ici ?

Re: [Val] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Lun 05 Mar 2012, 14:00
par Val
Non non, mais j'ai pas vu grand chose ces derniers temps. Et puis, j'ai un peu la flemme. Ça reviendra. :mrgreen:

Artist (The) - 6/10

MessagePosté: Mer 14 Mar 2012, 13:29
par Val
THE ARTIST
Id. - Michel Hazanavicius - 2011

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Un petit mot rapide sur le fameux chef d’œuvre multi récompensé dont tout le monde parle. Autant dire que le résultat final est vraiment décevant. Pourtant, l’idée de base avait tout pour séduire les cinéphiles que nous sommes. De plus, Michel Hazanavicius est quelqu’un de très sympathique et un vrai cinéphile. On entre donc dans la salle confiant.

Résultat, passé les 20 premières minutes, le film commence à ennuyer et rien ne viendra donner du souffle à l’ensemble d’ici la fin. Hommage policé et respectueux, mais un peu creux et qui ne transcende jamais son postulat de départ. Dujardin fait du Dujardin, deux trois grimaces et c’est tout. Béjo ne joue rien du tout. McDowell sourit deux secondes a la caméra et c’est tout (il a vraiment besoin d’argent pour en arriver là), et même les excellents Cromwell et Goodman semble en pilote automatique.

On ne s’ennuie pas non plus, c’est pas désagréable a suivre, mais désespérément vain. Ses multi récompenses risquent d’ailleurs de plus desservir le film dans l’avenir, en lui ôtant sa seule voie qui lui aurait permis de rester dans la mémoire cinéphile, celle du petit film OVNI qui est passé inaperçue a sa sortir. En transformant un hommage simple en blockbuster mondial, les producteurs de The Artist ont probablement tué l’avenir de leur film.

Re: [Val] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Mer 14 Mar 2012, 13:45
par Mark Chopper
Un gros + 1 à ta critique de Dark City :super:

Re: Artist (The) - 6/10

MessagePosté: Mer 14 Mar 2012, 14:15
par elpingos
Tout à fait d'accord sur ta critique de the Artist sauf :
Val a écrit:En transformant un hommage simple en blockbuster mondial, les producteurs de The Artist ont probablement tué l’avenir de leur film.

Tu crois vraiment çà? Au contraire les producteurs doivent plus trop avoir de mains à force de se les frotter.

Re: [Val] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Mer 14 Mar 2012, 15:45
par Val
Je ne parlais que sur le plan "cinéphile". C'est clair que du point de vue financier, c'est inespéré. Mais je crois que le film passera a coté du statut culte qui aurait pu être le sien s'il n'avait pas autant fait parler de lui, car il passe de la catégorie "simple hommage honnête" et "projet de taré" à "blockbuster". Et la manière dont un film est vendu change les attentes qu'on en a, on peut le regretter, mais c'est comme ça. Pour le coup, je ne suis pas sur qu'on se souvienne vraiment du film dans 10 ans, hormis comme "ah ouais, le fameux film français qui a gagné les oscars... comment il s'appelait déjà ?".

Fleuve (Le) - 6/10

MessagePosté: Dim 25 Mar 2012, 14:28
par Val
LE FLEUVE
The River
- Jean Renoir - 1951

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Film d’exil de Jean Renoir qu’il tourne alors qu’il rencontre de plus en plus de difficultés à financer ses films, Le Fleuve est la première œuvre en couleur du cinéaste. Tourné en Technicolor, il est souvent vanté comme l’une des plus belles réussites de cette technique, et Martin Scorsese ne cesse de louer le film qu’il a découvert quand il était enfant. Prenant place au sein d’une famille anglaise domiciliée en Inde, Renoir évoque le passage de l’enfance à l’âge adulte des deux plus grandes filles de la famille, au contact d’un capitaine tout juste revenu de la guerre.

Le film se veut une plongée respectueuse au sein de la culture indienne et nombreuses sont les références à la mythologie indienne (qui donnera d’ailleurs l’une des meilleures scènes du film avec l’intervention de Krishna).

Etrangement, je dois avouer que j’ai eu du mal à être sincèrement captivé par le film. Je comprends que pour un jeune enfant qui ne connaîtra pas quelques rudiments de la culture indienne, le film est sans nul doute impressionnant et marquant. Sans être un connaisseur non plus, je dois dire que l’aspect « découverte de l’inde » n’a pas fonctionné sur moi et l’histoire, somme toute assez banale, n’est pas parvenu à me conquérir. Est-ce les acteurs non professionnels ? Peut-être, je ne sais pas, mais difficile pour moi de rentrer dans le film. Tout semble pourtant fait pour marcher, et il faut admettre que les images de Renoir sont magnifiques et on pense bien évidemment à son père Auguste pour l’utilisation des couleurs. Mais, je me suis senti extérieur tout du long, un peu comme avec le Narcisse Noir qui était adapté d’un roman de l’auteur du Fleuve. Peut-être y a-t-il un lien à établir. Peut-être que ça marchera mieux une prochaine fois. Ce ne serait pas la première fois.

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6/10

Proie du Mort (La) - 7/10

MessagePosté: Lun 30 Avr 2012, 18:15
par Val
LA PROIE DU MORT
Rage In Heaven
– W.S. Van Dyke – 1941

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Film noir plutôt rare d’après les quelques avis que j’ai pu glaner ici où la. Le début est surprenant car la scène d’introduction tranche avec le reste du film, si bien que l’on se demande ce que signifie cette première. Il faudra attendre la fin pour comprendre l’utilité de celle-ci. Ici, pas de flic ou détective mais deux hommes, amis, qui se battent pour la même femme. Quand le millionnaire joué par Robert Montgomery arrive à obtenir les faveurs d’Ingrid Bergman, le doute et la paranoïa s’installe dans sa tête et il n’arrête plus de provoquer son épouse en faisant sans cesse référence à son ami et « concurrent ». Il ira jusqu'à l’inviter à se rapprocher du couple pour tester la solidité de celui-ci. Si le film tend plus du côté du drame psychologique que du Film Noir, l’histoire demeure agréable à suivre, notamment grâce à l’interprétation du trio Montgomery-Bergman-Sanders qui rendent ce triangle amoureux crédible. Pas inoubliable mais sympathique.

7/10