BE KIND, REVIEW!

Bein 6 c'est une bonne note pour un film sans script.

Yes!!! Une belle surprise alors que je n'en attendais pas grand chose. Un vrai plaisir coupable mais assumé!!!

Pour résumer le film en quelques mots (ce qui n'est pas trop dur vu le scénario), disons que les plus grands combattants de la planète sont conviés à participer au plus grand tournoi de fight du monde sur une île au milieu de nulel part. Et les plus grands combattants, pour le plus grand plaisir de la gent masculine dont je fais partie, ce sont des femmes. Attention, je ne parle pas de mamas de 150 kg qui distribuent des parpaings plein la tronche mais des top models qui lèvent la jambe bien haut pour claquer des mawashigeri bien lancés.
Vous l'aurez compris, je me suis complètement laissé embarquer dans cette histoire et je n'ai pas vu le temps passer. Cet excellent divertissement n'est de plus pas du tout ridicule au niveau des chorégraphies de combat. La mise en scène est correcte et pour voir que le script est rachitique, on se prend à apprécier les combats de ces jolies demoiselles en petite tenue.



Pour aller un peu plus loin dans l'histoire, il s'agit encore une fois d'une adaptation d'un jeu vidéo de combat mais pour le coup le réal assume totalement la platitude du script et en profite pour s'éclater à nous montrer des jolies filles et des combats bien sentis. Tout y est : la princesse partie à la recherche de son frère disparu lors du précédent tournoi, la voleuse qui ne rêve que de cambrioler l'hôte du tournoi, la lutteuse qui veut prouver à son père qu'elle a bien grandi et la plantureuse blonde qui finit avec le geek "expert en informatique" de service.
Scénaristiquement, vous ne serez pas trop stimulé au niveau du cerveau donc il faut en profiter pour apprécier les combats vraiment bien menés.




Au final, un excellent divertissement, du rinçage d'oeil assumé et des combats vraiment bien fichus : voilà qui résume parfaitement ce DOA avec une mention spéciale sur les scènes d'ouverture qui sont juste magiques notamment celle de Christie dans sa chambre d'hôtel avec agraphage de soutien gorge en plein combat. Allez j'assume, je suis fou, je claque mon 7/10.
Ah oui j'oubliais, il y a même le super clin d'oeil pour ceux qui connaissent le jeu avec la scène de volley ball

NOTE : 7/10

Eh ben il est tres bien ce hannibal DOA c'est effectivement vachement cool et un genre qui se fait plus trop , enfin plus a ce niveau d assumage quoi

Encore une bonne petite surprise que ce Taken que j'avais complètement loupé lors de sa sortie. L'histoire est on ne peut plus simple, la fifille à son papa (la Shanon de Lost, insupportable dans ce rôle), part en vacances avec une copine à Paris. Mais Paris c'est dangereux! Et elle se fait donc enlever en live par des albanais super remontés qui vont la balader dans les coins les plus crades de la capitale. Le hic pour eux, car il y en a un, c'est que le papounet (Neeson que j'ai complètement redécouvert dans ce rôle) est un ex-espion qui défouraille sévère mais alors méchamment sévère!
Il remonte le fil des ravisseurs et part à la poursuite de sa progéniture semant mort et destruction sur son passage.



Le moins que l'on puisse dire c'est que le film est sacrément nerveux et violent. Liam ne fait pas dans la dentelle : il tue, flingue (de face, de dos, aucun problème), torture, détruit tout sans poser plus de questions que nécessaire ("où est ma fille"..."sur le quai"...crac t'es mort...). Il reste focalisé sur son objectif et n'a que faire des implications de ses actes : seul compte le résultat. Et franchement, c'est jouissif car c'est méga assumé (aucun remords ou regret, le Liam c'est pas un esprit torturé et c'est tant mieux!).

Les scènes de baston sont nerveuses, un rien saccadées mais pas trop (seule la scène de bagnoles dans le chantier est absolument illisible mais c'est tout). Le Paris qui est décrit là est très glauque voire malsain par moment mais ce côté sert le scénario et montre toute l'horreur de ce que peut vivre sa fille avant qu'il ne la retrouve et permet donc de justifier cet excès de violence.




Pour résumer, j'avais l'impression d'assister à un épisode géant de 24h chrono et j'adore 24h. Liam m'a fait penser à un Jack Bauer mais en moins torturé et en beaucoup plus violent. (quoi que la scene de torture de Taken ne vaut quand même pas celle au chalumeau de la saison 8 de 24).

NOTE : 8/10

la Shanon de Lost

ah ouai je me disais que je la connaissais
tu m'as donné envie de voir 24, mais pas envie de me coller 8 saisons

et ouai , tout le monde qui aime le genre a kiffer taken et a juste titre, par contre vla la deconfiture avec from paris with love , LE faux pas quoi ...

Je suis pas encore allé jusque là mais je le note, merci

ben niveau actioner made in besson c'est du niveau du transporter 3 quoi ......

Effectivement, j'ai pas trop aimé Transporter 3, je te fais confiance, je passerai donc sur celui là

Adapté d'un des plus grands romans de Jules Verne, 20 000 lieues sous les mers est un classique parmi les classiques du studio Disney. Le film date de 1954 et le studio n'a pas lésiné sur les moyens pour produire un grand spectacle, un film d'aventure avec un grand A, un blockbuster à la sauce années 50.Un casting de premier ordre (Kirk Douglas, James Mason), des effets spéciaux convaincants, des décors impressionants (Nautilus, Vulcania, ...), et surtout toute la partie du tournage sous la mer (qui a dû être coton) permettent au film de se hisser parmi les plus grands classiques du genre.

L'histoire suit les pérégrinations d'un savant français qui s'embarque sur un bâteau pour enquêter sur un soit-disant monstre qui coule les navires en pleine mer. Bien évidemment il n'en est rien, le Capitaine Nemo, un scientifique de génie a fabriqué un submersible et s'amuse à dézinguer tout ce qui croise sa route. Le professeur et ses compagnons vont se retrouver à bord du Nautilus pour un voyage extraordinaire dans les fonds marins.
Ils vont vivre tout un tas d'aventures (attaque de canibales, attaque de la pieuvre géante, aventures sur l'île Vulcania) que l'on suit avec plaisir tant le film conserve une force et un charme intact malgré ses 50 ans d'âge.



Mason campe un Nemo très sombre et rancunier vis à vis de l'espèce humaine qui ne l'a pas épargné. Il est un scientifique de génie qui veut à tout prix protéger ses inventions pour qu'elles ne tombent pas entre de mauvaises mains (en celà il est très différent du Nemo que l'on voit dans la suite de ce film (critique à venir)). Face à lui Aronax, le professeur français et Conseil son domestique tentent tant bien que mal de le ramener à la raison pour qu'il cesse ses massacres. Douglas est le quota humoristique du film, il représente un harponneur un peu rustre qui aime la vie et veut plus que tout autre chose tenter de sauver sa peau. Mais le vrai héros du film, c'est le Nautilus bien sûr : majestueux, puissant, inquiétant. C'est la plus grande réussite du film.




Ce 20 000 lieues sous les mers est probablement la meilleure adaptation du roman de Jules Verne et il reste pour moi indémodable tant il possède ce charme des grands classiques de l'époque.

NOTE : 9/10

ah bah richard fleisher il a plein de film de sa filmo qui on bercer mon enfance , son 3 mousquetaire c'est le meilleur sur le sujet

Suite directe du 20 000 lieues sous les mers de Fleischer, L'île mystérieuse est également une adaptation d'un roman de Jules Verne qui n'est, lui, pas la suite de 20 000 lieues sous les mers : je ne sais pas si je suis bien clair là... Bref, l'histoire raconte les péripéties d'un groupe de confédérés qui s'échappent en ballon d'une prison sudiste. Ils vont s'échouer sur une île perdue au milieu de l'océan Pacifique. Ils vont bien vite s'apercevoir que l'île est habitée par des animaux complètement disproportionnés mais également par le Capitaine Nemo qui se terre ici depuis le naufrage du Nautilus (qu'il a tout de même réussi à ramener tout seul jusqu'à l'île).
Toute la première moitié du film est on ne peut plus classique : l'évasion, le voyage en ballon, l'arrivée sur l'île et l'organisation de la survie.
Tout l'intérêt du film réside bien évidemment dans la deuxième partie avec l'apparition des animaux géants (que l'on doit à Harryhausen comme souvent) et surtout le capitaine Nemo (malheureusement on ne le voit que dans la dernière demi-heure).




L'attaque du crabe géant et du poulet géant sont les morceaux de bravoure du film : les animations sont plutôt sympas (je suis assez fan du travail d'Harryhausen). On notera également un combat contre un espèce de calamar sous l'eau qui peine à se hisser au niveau de l'attaque de la pieuvre du précédent film.
L'arrivée de Nemo dans le derniers tiers est plus que bienvenue car on en apprend un peu plus sur lui et sur ce qu'il a fait du Nautilus (le visuel du sous marin est presque le même que celui du film de Disney mais on voit clairement que le film est beaucoup plus fauché).
L'acteur incarnant Nemo ressemble à Mason et arbore cheveux et barbe blanche ce qui montre les années qui ont passé depuis le naufrage mais ce qui touche le plus c'est qu'il est presque l'antithèse du Nemo inquiétant, et paranoiaque de Disney. Ici il oeuvre pour la paix et veut partager ses découvertes avec toute l'humanité : troublant...

Le reste du casting est très neutre et côté décors et effets spéciaux, on voit clairement la différence de budget entre les 2 films. (notamment dans les décors de l'intérieurs du Nautilus qui font pâle figure comparé à l'original)
Cependant l'histoire se suit agréablement pour qui aime le genre et les effets d'Harryhausen sont toujours plaisants à voir.
Enfin la musique est assez étonnante : très inquiétante, avec des sauts d'octaves et des passages très puissants. Elle colle assez bien à l'ambiance générale.




Au final, j'ai passé un bon moment devant cette île mystérieuse, clairement moins bon que le métrage de Disney, il garde cependant un certain charme pour sa partie fantastique (les animation des bêtes géantes) et surtout pour la présence de Nemo que l'on prend plaisir à retrouver ici.

NOTE : 7/10

Du Harryhausen en grande forme !!

Je garde un excellent souvenir d'une rencontre avec un volatile de grande taille. C'est un film que je reverrais volontiers, tiens...

Ah! enfin une adaptation de super héros qui sort un peu de l'ordinaire en nous présentant des anti-héros fatigués qui peinent à reprendre le masque pour faire régner l'ordre et surtout déjouer une conspiration visant à les éliminer. Le problème c'est que le film est une adaptation d'une BD de Moore que j'ai lue 2 fois en 15 ans dont une récemment et j'ai vraiment un mal fou à accrocher. J'en déduis que je ne suis pas du tout un adepte du travail de Moore et vous m'en voyez désolé.

Partant de ce postulat, il était presque normal que je n'accroche pas plus que ça au film, pourtant je vous jure que je voulais l'aimer ce film vu les magnifiques visuels que je ne me lasse pas de voir (spectre soyeux...aaaargh).




Bon, je ne m'apesantirai pas plus sur l'histoire qui colle parfaitement à la BD à la case près : de ce côté là, on ne peut rien reprocher à Snyder, si vous aimez le bouquin, vous aimerez le film et inversement.
Mintenant, visuellement, l'oeuvre est de toute beauté, j'aime beaucoup la mise en scène de Snyder, je le trouve vraiment très doué, il me tarde de voir ses prochains films.
Les personnages sont bien fouillés et je pense qu'il a dû contenter tous les fans du comics d'origine.
Pour ma part, j'ai apprécié les qualités graphiques du film et j'ai préféré la deuxième partie du film au début mais sinon j'ai eu autant de mal à accrocher à l'histoire que lorsque j'ai lu la BD. Snyder n'hésite pas à se lâcher dans les scènes de combat qui tournent limite au gore avec bris de membres et giclées de sang à foison. Le tout est vraiment très lisible et bien foutu : sympa!



Pour conclure, Watchmen de Snyder est une très bonne adaptation du comics, très fidèle à l'oeuvre de Moore et très impressionante graphiquement parlant mais l'histoire ne m'a pas plus touché que la BD, je suis insensible à Moore...Dommage!

NOTE : 5/10

En même temps, je suradore la bd de Moore, et je n'aime vraiment pas la version de Snyder. Pour moi, le film est bourré de contresens par rapport au comic, et ses seules qualités sont celles de la bd qu'il n'a pas écornées (plus une certaine beauté plastique que je veux bien concéder, encore qu'elle soit elle aussi un contresens par rapport à la bd)...

Comme quoi, ça ne va pas forcément de pair.