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Re: [Godfather] Mes critiques en 2011

MessagePosté: Mar 04 Jan 2011, 16:24
par Heatmann
tu l'aime bien comment Gangs of Ny jeff ? une note ?

Re: [Godfather] Mes critiques en 2011

MessagePosté: Mar 04 Jan 2011, 16:39
par Waylander
Gang of NY je met 4/10.

Re: [Godfather] Mes critiques en 2011

MessagePosté: Mar 04 Jan 2011, 18:24
par zack_
Pareil 8)

Scalp a écrit:L'homme au masque de fer t'es pas obligé :mrgreen:


Sa performance d'acteur est bluffante pourtant

Re: [Godfather] Mes critiques en 2011

MessagePosté: Mar 04 Jan 2011, 18:25
par Scalp
Pas spécialement, j'ai trouvé que comme tout le casting y se foulait pas ( y étaient plus là pour picoler et baiser des putes à Paris que faire les acteurs :mrgreen: )

Re: [Godfather] Mes critiques en 2011

MessagePosté: Mar 04 Jan 2011, 18:28
par zack_
Pour ma part j'ai un souvenir d'un double rôle joué par quasi deux acteurs différents et pourtant c'est bien le même!
Après c'est le film qui m'a fait découvrir le mythe aussi :oops:

Re: [Godfather] Mes critiques en 2011

MessagePosté: Mar 04 Jan 2011, 18:32
par Waylander
zack_ a écrit:Pareil 8)


Sauf que je déconnais. 8) Je met au moins 7.5.

Re: [Godfather] Mes critiques en 2011

MessagePosté: Mar 04 Jan 2011, 18:40
par zack_
Moi pas.

Re: [Godfather] Mes critiques en 2011

MessagePosté: Mar 04 Jan 2011, 19:00
par Jeff Buckley
GoNY c'est du haut niveau pour moi.
Je lui reproche certes sa fin brouillonne (à partir de la confrontation entre les deux clans et les references historiques qui surabondent comme si Martin avait voulu tout placer coute que coute).
pour la dramaturgie (putain la scene du lancer de couteau) la profondeur des relations entre les protagonistes (waou le dialogue entre Day Lewis et Di Caprio apres la nuit dans la maison close : passation de pouvoir), l'exacerbation d'une violence omniprésente et autour de laquelle se construit tous les rapports humains, pour le jeu exceptionnel de Daniel Day-Lewis qui habite littéralement son perso et qui est à mes yeux quand il joue ainsi tout simplement l'un des plus grands acteurs de tous les temps, pour l'étonnement que j'ai ressenti devant le travail produit par Léo (meme si a posteriori je pense qu'il en avait sous le pied : j'ai visionné le film en pensant voir le Leo de Titanic qui veut nous tirer les larmes alors comment ne pas avoir été agréablement surpris ?) je suis dans l'obligation déontologique d'affirmer que pour moi ce film est un modele du genre.
Au meme titre que dans La Passion du Christ j'ai le sentiment que les reals ont su choisir leur époque, leur trame, se sont finement focalisés sur des moments cruciaux de l'Humanité où les rapports humains permettaient l'emergence d'hommes providentiels et marquants, ce genre de fortes têtes qui ne laissaient personne indifférent et que ces moments de l'Histoire savaient mettre en valeur.
On n'est pas devant du docu-fiction, l'Histoire est en toile de fond et le regard porte sur les relations exacerbées des personnages d'où un ennui minimalisé. C'est pas pompeux, pas moraliste, pas gratuitement complexe. C'est fouillé, dense, intense et poisseux. J'aime.

Re: [Godfather] Mes critiques en 2011

MessagePosté: Mar 04 Jan 2011, 19:04
par Scalp
Dit donc ça ressemble à une critique, allez colle une note et crée ton topic et on référence ( et en plus ça fera monter c'est excellent film dans le classement )

Re: [Godfather] Mes critiques en 2011

MessagePosté: Mar 04 Jan 2011, 19:10
par Jeff Buckley
:lol:

Re: [Godfather] Mes critiques en 2011

MessagePosté: Mar 04 Jan 2011, 20:13
par Godfather
GONY, j'en garde un bon souvenir, et notamment de la prestation de Day-Lewis, complètement monstrueux.
Mais je ne peux m'empêcher de penser que ce film, replacé dans un contexte "scorsesien", reste assez bancal (problème de rythme, histoire d'amour entre Di Caprio et Diaz pas très intéressante).

Re: [Godfather] Mes critiques en 2011

MessagePosté: Mar 04 Jan 2011, 21:01
par Heatmann
Jeff Buckley a écrit:GoNY c'est du haut niveau pour moi.
Je lui reproche certes sa fin brouillonne (à partir de la confrontation entre les deux clans et les references historiques qui surabondent comme si Martin avait voulu tout placer coute que coute).
pour la dramaturgie (putain la scene du lancer de couteau) la profondeur des relations entre les protagonistes (waou le dialogue entre Day Lewis et Di Caprio apres la nuit dans la maison close : passation de pouvoir), l'exacerbation d'une violence omniprésente et autour de laquelle se construit tous les rapports humains, pour le jeu exceptionnel de Daniel Day-Lewis qui habite littéralement son perso et qui est à mes yeux quand il joue ainsi tout simplement l'un des plus grands acteurs de tous les temps, pour l'étonnement que j'ai ressenti devant le travail produit par Léo (meme si a posteriori je pense qu'il en avait sous le pied : j'ai visionné le film en pensant voir le Leo de Titanic qui veut nous tirer les larmes alors comment ne pas avoir été agréablement surpris ?) je suis dans l'obligation déontologique d'affirmer que pour moi ce film est un modele du genre.
Au meme titre que dans La Passion du Christ j'ai le sentiment que les reals ont su choisir leur époque, leur trame, se sont finement focalisés sur des moments cruciaux de l'Humanité où les rapports humains permettaient l'emergence d'hommes providentiels et marquants, ce genre de fortes têtes qui ne laissaient personne indifférent et que ces moments de l'Histoire savaient mettre en valeur.
On n'est pas devant du docu-fiction, l'Histoire est en toile de fond et le regard porte sur les relations exacerbées des personnages d'où un ennui minimalisé. C'est pas pompeux, pas moraliste, pas gratuitement complexe. C'est fouillé, dense, intense et poisseux. J'aime.



putain mai ouai quoi , va y tu nous alleche la , ouvre ton topic :super: belle analyse du film, et presque d accord en tout point

Sans peur, sans pitié - 8/10

MessagePosté: Mer 05 Jan 2011, 18:38
par Godfather
O Cangaceiro (Lima Barreto, 1953)

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Bonne pioche avec ce western politique où une bande de pilleurs prétextent une révolution pour justifier leurs méfait. Seul leur chef semble croire à leur combat et essaye de donner du poids à leur action avec un attachement à un code de l'honneur anachronique.

Une des raisons de la réussite de film provient du portrait du chef des bandits, sorte de gamin immature qui s'est persuadé qu'il avait le charisme d'un chef politique et se réfugie dans une certaine moralité assez cruelle. Son comportement tranche avec ses hommes, qui sont eux de parfaits mercenaires qui n'ont aucun sens de la justice.
Voilà qui occupe la 1ère moitié du film tandis que la seconde encore plus prenante évoque la rivalité à distance entre ce chef et son bras qui s'est enfuie pour raccompagner chez elle une institutrice que la bande a kidnappée.

Lima Barreto accouche d'un film passionnant et possède un vrai sens de la réalisation et un talent certain pour placer l'homme au cœur de la nature.

8/10

Aux Frontières de l'aube - 5,5/10

MessagePosté: Mer 05 Jan 2011, 21:20
par Godfather
Aux Frontières de l'Aube (Kathryn Bigelow , 1985)

Image

Encore un film culte des années 80 que je découvre que maintenant et qui me laisse complètement sur le bas-coté. Esthétiquement, déjà ça sonne très eighties avec sa musique kitsch (ça vaut bien les trucs nazes de HK), ses filtres et ses fringues d'un autre monde... Bon, je dis pas que c'est pas bien fait, juste que ça a bien vieillit.

Même chose au niveau du scénar qui parvient pourtant à dépoussiérer intelligemment le mythe du vampire au début pour mieux se planter dans la suite avec des poncifs ridicules avec ses méchants qui s'obstinent stupidement à vouloir se venger du gentil, d'une gestion catastrophique du temps (le jour et la nuit s'enchaine sans aucune crédibilité et semble ne durer que quelques minutes), de l'espace (je cours dans la ville poursuivit par une voiture et 3 foulées plus loin, je suis perdu au milieu des champs) et des raccourcis franchement foutage-de-gueule (la transfusion pour guérir du vampirisme :mrgreen:).

Tant pis pour les acteurs souvent très bons, son rythme lancinant et quelques scènes marquantes (les pauvres victimes du bars qui se font trucider tour à tour impuissantes, l'assaut de la police dans le motel miteux...)

5.5/10

Re: [Godfather] Mes critiques en 2011

MessagePosté: Mer 05 Jan 2011, 22:48
par Heatmann
ben moi meme a l'epoque , ou meme maintenant en le revoyant , j'ai jamais aimer ce Near dark non plus , il a une bonne reput et j'ai trouver ca moche , un peu bebette et viellit tres mal , comme Lost boys quoi :mrgreen:

par contre comme ta bien aimer cangaciero , tu devrai bien aimer le viva zapata avec brando :super: