BE KIND, REVIEW!

Jtiens à dire que je kiffe le générique de fin des bourne !

2ème sous sol de Franck Khalfoun



Synopsis: Le soir de Noël. Angela reste tard au bureau pour finaliser un contrat. Elle descend au parking pour prendre sa voiture qui ne démarre plus. Le gardien du parking lui vient en aide et lui propose de venir prendre un petit verre. Après lui avoir ri au nez, elle perd connaissance pour se réveiller ligotée dans la loge du gardien, bien décidé à la garder pour le réveillon.

Ecrit et produit par notre Alexandre Aja nationale, déjà "auteur" du très réussi remake de la colline a des yeux, 2ème sous-sol (P2 pour les intimes) est une tentative parfois réussie parfois non, de renouveler le film de survival. Inspiré d'une histoire vraie une fois n'est pas coutume (mais Aja a eu la délicatesse de ne pas mettre ce fait en avant pour la promo du film, ce n'est d'ailleurs pas mentionné au générique), le film prends donc place dans un environnement familier pour les citadins, et entre autre source de peur (pour certains) et autres légendes urbaines. Alors bon, soyons clair, le film est "inspiré"de faits réels mais est bien entendu romancé. Afin de renouveler le genre donc, exit les bouseux de rase campagne, pour plonger le spectateur dans un environnement plus urbain, moins poisseux, plus froid aussi, mais de toute évidence tout aussi inquiétant.

Alors, tentative réussie ou foireuse ? Ben en fait, ni l'un ni l'autre, le film se pose tranquillement, mais ne dépassera jamais le stade de bon petit film du samedi soir. Certaines scènes choc sont au programme (le 1er meurtre, la scène de l'ascenseur...et dans une moindre mesure...la fin) mais pour cela il faudra "subir" les figures imposées du genre. Alors oui c'est sympa quand on est pas habitué à ces films, mais pour l'amateur de gore et de survival, ça a tendance à être redondant. Correctement mis en boite, le film distille un suspense relativement bien foutu, sans être transcendant. Les acteurs...euh ben...il faut dire que le casting a été réduit au maximum. Si le méchant cabotine à outrance, l'actrice principale s'en sort honorablement. La musique ne m'a pas marqué...donc c'est qu'il n'y a rien à redire, en bien (malheureusement), comme en mal (sic!).

Donc pour conclure, un survival très (trop) classique, mais à voir...si on a rien d'autre au programme.

6,75/10

Bik a écrit:le gardien du parking est un jeune homme que je devine séduisant pour les dames

moi j'trouve qu'il a une sale gueule

Je pense le voir à l'occasion.

Il est généreux avec ce film Helldude, ça se voit qu'il est amoureux

ah bon je vois pas en quoi je suis généreux

bah j'ai du mettre 4 a ce film je crois

T'as raison j'ai mis 5/10

zack_ a écrit:
(Référencé, il manquait celle de bik, bizarre... c'est rectifié)

... parce que tu m'aime pas ca !!!!
J'sais plus combien j'ai mis, j'vais aller voir !

Click de Frank Coraci


Non, ce n'est pas un erzatz de Bruce Tout Puissant. Mais l'affiche surfe délibérément sur le succès pas forcément mérité de ce dernier

Synopsis: Michael Newman travaille comme un forcené en espérant que son patron reconnaîtra enfin sa valeur, mais il se l'est juré : plus tard, quand il en aura le temps, il s'occupera enfin de sa femme et de ses deux enfants... Après une nouvelle nuit blanche, épuisé, Michael s'énerve parce qu'il n'arrive même plus à distinguer laquelle de ses télécommandes met la télévision en marche. Il décide alors de se procurer la télécommande parfaite, qui lui permettra de commander tous ses appareils... Celle qu'il va trouver est un modèle unique, fait pour lui changer la vie... Très vite, Michael s'aperçoit que ce petit bijou a des capacités extraordinaires, comme de baisser le son du chien, de faire une vraie pause ou de passer en avance rapide sur une querelle avec sa femme. Michael contrôle désormais tout son univers, et les possibilités semblent infinies...

Click est l'exemple parfait du projet casse-gueule, du moins pour une sortie ciné française. Avec un sujet original, mais pas tant que ça (qui n'a jamais rêver de pouvoir télécommander son entourage avec...ben une télécommande ?), dans la directe lignée de Bruce tout puissant, il y avait tout de même ce risque de rapidement tourner en rond (comme le film susnommé) et de griller toutes ses cartouches en en dévoilant trop dans la bande annonce. De plus, si Adam Sandler est un comique à succès outre atlantique, on ne peut pas en dire autant ici, où il est nettement moins connu.

Mais pourtant le charme opère assez rapidement. Adam Sandler incarne un père de famille blasé, débordé, qui trouvera son salut grâce à une télécommande miracle. En bon déconneur qu'il est, il entraine le spectateur dans un one man show souvent hilarant, parfois un peu moins, mais toujours pétris de bonnes intention. Parfois un peu vulgaire, souvent méchant, le spectacle est également un rien égocentrique, il faut l'avouer. Adam Sandler occupe l'écran de la 1ère à la dernière image. Handicapé par un concept aussi original qu'étriqué, le film trouvera l'occasion de ne pas se répéter dans le dernier tiers du film, par un revirement inespéré. C'est là que click surprends, passant de la comédie potache au drame humain, teinté de science fiction. Le résultat est aussi
inattendu qu'émouvant. Pour être franc, j'en ai eu les larmes aux yeux !

Original donc, le film est une vraie bonne surprise, les effets spéciaux sont volontairement grossiers, mais il y a un point qui mettra tout le monde d'accord: la qualité exceptionnelle des maquillages ! Ceux qui ont vu le film en témoigneront, la transformation d'Adam Sandler est sidérante.

A noter de très bons seconds rôles !

8/10

Comme d'habitude une critique très interessante !

Malgré la bonne note je pense que le style du film ne ma plaira pas trop.

Pour ma part, j'ai pas accroché

moi non plus j'ai pas aimé. Décidément j'ai du mal a apprécié Adam Sandler!

jean-michel a écrit:Décidément j'ai du mal a apprécié Adam Sandler!

Oui, mon soucis vient de la aussi, meme si je l'ai bien aimé dans Punch-drunk love - Ivre d'amour

moi ça m'a fait penser à Bruce tout puissant en moins chiant, enfin la fin pue du slip quand même