BE KIND, REVIEW!

NY97 reste toujours aussi efficace, un film c'est pas que des FX, le propos est toujours bon, Kurt Russell est toujours un Snake qui déboite, Lee Van Cleef c'est la classe .... enfin voila NY97 c'est 10/10 cash

Invasion LA c'est loin d'etre une daube, ctoi la daube.

Ouais NY1997 j'ai quand même était vachement dessus mais faut dire que je l'ai découvert qu'il y a 6 mois et je n'ai pas trouvé le chef d'oeuvre annoncé

Par contre invasion los angeles, je l'avais vu jeune et c'est vrai que même s'il a vieillit il reste efficace

PS : Attention à fusion man qui va tout envoyer sur le topic de carpenter, je suis sur que ca le démange

Un débat qui commence aura toujours mieux sa place chez le réalisateur afin de mieux le retrouver Cela dit je découpe pas car vous n'êtes pas H.S

CHARLESTON & VENDETTA (Carlston Za Ognjenku) de Uros Stojanovic (2008) : 9/10

Suite à la première Guerre Mondiale, la Serbie tente de se reconstruire. Mais le conflit a tué la majorité des hommes et la démographie stagne. La situation est d’autant plus prononcée dans les localités rurales reculées, où les femmes constituent les seules habitantes. C’est le cas du village d’Ognjenka et Boginja, deux sœurs qui n’ont jamais connu l’intimité d’un homme. Désignées par la sorcière du coin, elles partent à la recherche d’un mâle capable de soutenir la pérennité de leur région.

Voici une belle démonstration de ce que le cinéma serbe peut nous offrir. TEARS FOR SALE (titre international du film) est un spectacle riche et foisonnant, à l'univers singulier qui emprunte autant à Emir Kusturica pour la folie ambiante qu'à Marc Caro pour les personnages atypiques et le sens du détail dans le surréalisme poétique. Cette comédie fantastique bourrée d'idées et d'effets spéciaux absolument hallucinants est un grand show romanesque que la mise en scène transcende à travers d'amples mouvements de caméras dans des décors dantesques, illuminés par des centaines de figurants qui se donnent sans compter dans des séquences démentes et forcément inoubliables. Le film est une gigantesque suite de morceaux de bravoure, parfois grandioses tout en sachant être également intimistes quand il le faut... Tout ceci toujours sous le signe d'un visuel somptueux qui chatoie le regard par la beauté de ses images. Porté par des actrices magnifiques et aux regards inoubliables, CHARLESTON & VENDETTA transporte le spectateur dans une Serbie imaginaire dont on ne voudrait jamais la quitter. Un divertissement haut-en-couleurs, émouvant et d'une drôlerie irrésistible. Coup de coeur!

ouah! je connaissais pas mais le synopsis parait intéressant et ta critique enthousiaste m'interpelle!

Et puis le film a un patine visuelle sublime. C'est tout à fait le genre de film à découvrir au cinéma. Tu t'en prends plein les yeux. C'est absolument admirable!

BLOOD : THE LAST VAMPIRE de Chris Nahon (2009) : 1/10

a noter aussi la série d'anime blood +, un peu longette (une cinquantaine d'épisode avec des moments faiblards), pas aussi réussit visuellement que l'anime initial mais sympa

Ah, ça je connaissais pas. Ca existe en DVD?

je crois que c'est pas encore licencié en France, tu peut le trouver en zone 1 ou alors pas d'autres moyens

regarde quand même le premier avant d'acheter car ça s'éloigne de l'oav

Merci pour l'info!

LES YEUX SANS VISAGE de Georges Franju (1960) : 10/10

Le chirurgien Genessier souhaite remodeler le visage de sa fille Christiane, rendue méconnaissable suite à un accident de voiture, mais pour cela il doit effectuer des greffes de peau qu'il aura prélevée sur des jeunes filles.

Franju n'a pas son pareil pour instaurer une atmosphère particulière dans ses longs-métrages. Celle-ci étant ici assez particulière car malgré cette histoire assez éprouvante, LES YEUX SANS VISAGE reste avant tout un film gorgé d'une poésie surréaliste au-delà de l'horreur de certaines situations. La superbe photographie noir/blanc compose des images d'une telle force que l'on est subjugué devant ce pouvoir quasi-hypnotique du visuel transfigurant son sujet digne d'un film d'épouvante. C'est un réel bonheur de voir le réalisateur prendre le temps pour simplement faire déambuler ses personnages, qu'ils soient au voulant d'une voiture ou explorant les corridors sombres des bas-fonds d'une vieille demeure presque perdue dans la campagne... Edith Scob prête sa frêle silhouette au personne de Christiane, jeune fille au visage horriblement défigurée, cachant les horribles stigmates de son accident derrière un masque blanc, inexpressive tel un mannequin de cire. Chacune de ses apparitions donnent l'impression de basculer dans un onirisme immédiatement envoûtant, au lyrisme époustouflant. On suffoque presque devant tant de beauté... Une beauté formelle qui n'est dégage pas moins une profonde tristesse pour culminer dans l'horreur graphique, quasiment gore et souvent très audacieuse. Et c'est sur un rythme lancinant que LES YEUX SANS VISAGE nous entraîne vers sa conclusion, très violente mais toujours aussi belle, pour suivre Christiane habillée de sa robe de chambre et sa colombe blanche à la main avançant tranquillement dans les ténèbres de la forêt avoisinante... Peux-t'on faire plus sublime? Chef-d'oeuvre!

pas mieux, c'est un vrai chef d'oeuvre... la preuve qu'en France à une époque on était bien capables de faire du fantastique!

Ah oui ca semble bien comme film, je ne connaissais pas

moi non plus: