BE KIND, REVIEW!

décevant pour un Fincher oui c'est clair, mais ça reste un très beau film

Riton a écrit: Il est excellent Zodiac. Régale-toi Zack

Je vais (je l'espère)
En tout cas là j'ai envie de le voir - fût un temps c'était pas une priorité

Le rêve de cassandre laisse un goût amer, on ressent l’envie de Woody Allen de continuer dans la même veine que Match Point, le film ayant marqué le renouveau de l’auteur et également le début de sa trilogie londonienne conclu de manière inégale par un rêve que l’aurait aimer plus subtil.

La ou Scoop ravissait par sa fraîcheur, le rêve de cassandre semble trop encrée dans des sentiers connu, Woody nous impose un structure narrative bancale ou de nombreuse scènes sont trop vite expédié, on décèle quelques incohérences et que dire de cette fin jetée en pleine figure.

Bien moins intriguant que Match Point, le rêve de cassandre partage de nombreux thèmes commun : ascension sociale, le cynisme, la culpabilité, le repentir. Le film reste néanmoins très sympathique à regarder principalement dans sa première partie ou l’on découvre deux frères issue d’une banlieue pauvre de Londres assez surprenant dans la filmographie d’un réalisateur qui a toujours préférer s’intéresser à l’aristocratie.

Il faut admettre que Ewan McGregor très à l’aise dans ce rôle de frimeur et Collin Farrell absolument parfait en alcoolique dépressif portent le film sur leur épaules car les motivations ces frangins sont loin de suivre une logique implacable, on a souvent l’impression que Woody cherche n’importe quel prétexte pour faire avancé son histoire, Ewan bascule bien facilement du côté obscur, son amourette avec Hayley Atwell, actrice mono-expressive, est totalement bâclée, son rôle n’étant qu’un copié collé de Match Point (ah si Scarlett avait été là …), un personnage sacrifié pour mettre en avant un oncle manipulateur peu convaincant.

Il aurait été préférable que le récit se recentre sur le personnage de Terry (Farrell) qui concentre toute l’émotion du récit et pousse le film vers une réflexion sur la prise de conscience qui aurait mérité d’être approfondi, à noter que Farrell forme un couple très convaincant avec une Sally Hawkins rayonnante mais très secondaire.

Un film au potentiel mal exploité qui devrait remettre en question la politique « un film par an » de Woody.

L’auteur de la brillante trilogie Pusher déçoit avec ce biopic du prisonnier le plus violent du Royaume-Uni. Le film étant une commande de studio afin d’assembler le budget de son prochain film, on ressent un véritablement détachement du réalisateur envers son sujet.

Certes le réalisateur focalise l’histoire sur l’angle qui l’intéresse, cette fascination que Bronson a pour l’univers carcéral, cette volonté de vouloir se à tout pris se faire mal, le film possède un véritable point de vue qui tourne malheureusement vite à court. Le film ne fait qu’enchainer le même type de séquences d’où une impression de répétition rendant le long-métrage plus long qu’il ne l’ait réellement. On assiste à un plagiat stylisée et théâtral d’Orange mécanique avec quelques escapades Fight Clubesque. On connait la fascination de Nicolas Winding Refn pour le cinéma de Kubrik qui transpirait déjà dans son précédent métrage Inside Job mais ici l’influence est trop grande dans un film qui décide de ne pas raconter une histoire mais plutôt de superposer les moments les plus violents de la vie de son personnage.

En ressort une grande superficialité dans la caractérisation du personnage alors que c’était la grande force de sa trilogie Pusher. A la manière d’un Tom Hardy qui surnage nu pendant les 20 dernières minutes du film, Refn fait régresser son cinéma pour s’offrir Valhalla Rising.

zack_ a écrit:

Riton a écrit: Il est excellent Zodiac. Régale-toi Zack

Je vais (je l'espère)
En tout cas là j'ai envie de le voir - fût un temps c'était pas une priorité

bah écoute, demain tu ramènes le film au Lycée et tu le matte avec tes élèves. Ensuite tu leur fait une interro sur le film, et pendant ce temps là tu nous fait une belle critique sur BOM

Film mineur dans la filmographie du réalisateur, Deathproof reste néanmoins un vrai petit plaisir Tarantinesque.

La première partie est clairement trop longue (la version courte de Grindhouse ne serait-elle pas meilleure ?), les dialogues entre le premier groupe de fille sont aussi long qu'il ne mène à rien bien que certaines répliques fasse mouche, de longs bavardages qui représentent une grosse attente pour enfin voir Kurt « Stuntman Mike » Russel dans une des meilleure scène de bouffe du cinéma lorsque cascadeur psychopathe entre en scène le film prend une tout autre dimension.

Après une scène de crash délirante et un dialogue piquant entre les shérifs du coin, on a le droit à une deuxième partie terriblement fun et beaucoup plus convaincante à l’instar du nouveau groupe de fille (la sublime Rosario Dawson, la taré Tracie Thoms, l'innocente Mary Elizabeth Winstead), les dialogues sont plus maîtrisé (celui du resto n'est pas sans rappelé Reservoir Dogs) et la course poursuite de fin est tout simplement hallucinante.

Les saut d'images, transitions saccadées, passage noir et blanc, image vieillit ainsi que la superbe BO donne un caché à l'ensemble mais Tarantino dans sa réalisation peut passé du meilleur (passages en voiture) à la platitude de certaine scènes (scène sms du bar, vente chez le mécano).

Le film reste quand même aussi peu consistant que les films auquel il veut rendre hommage (film constitué de deux parties semblables preuve d’une grosse faiblesse scénaristique) mais dans un sens c'est véritable réussite surtout si on adhère au matériel de base : les films Z des 70's.

Riton tu as du avoir des gentils profs pour penser que je puisse faire ça

Bien bien Milkshake ta critique, je suis un point au dessus mais reste dans le ton de ta critique!
Par contre Planète Terreur je trouve ça terribleeeeeeee!

Ah mais je te pensais cool comme prof, c'est pour ça que je dis ça.

Après la petite claque que constitue le joyau de noiceur Narc, on ne peut qu’être déçu par ce déjanté Smokin Aces ou une ribambelle de tueurs fou se disputent le contrat mis sur la tête de Buddy 'Aces' Israel, planqué dans le penthouse d'un hôtel de luxe, un film qui n’est jamais aussi cool et intense que son pitch l’annonce bien qu’il reste un divertissement relativement fun.

On sent que Joe Carnahan se fait plaisir avec ce film qui se situe entre du Tarantino pour les dialogues, du Guy Richie pour la multiplication des personnages et du Tony Scott pour son rythme.
Bien que l’interprétation soit sans faille avec un casting quatre étoile : Reynolds trouve son meilleur rôle, Jeremy Piven délirant, Alicia Keys assure en tueuse lesbienne, Ben Affleck impeccable dans son petit rôle et que la réalisation soit au top : l’intro du film est un modèle du genre, entre atmosphère classieuse digne de Soderbergh, plan virtuose à la Fincher (arrivé par le toit dans le Penthouse) et Gunfight à faire pâlir Tsui Hark. Carnahan se lache totalement, un peu trop peut être.

Le film voulant garder un rythme soutenu passe vite à la trappe de nombreux aspects intéressant de cette histoire, les scènes dramatiques du film tombe souvent comme un cheveux dans la soupe (la scène finale superbement interpréter s’avère anecdotique par ses enjeux dramatique) et de nombreuse scènes comique sont trop « barrés » pour être drôle (les néo-nazis, le gamin karateka).
Reste néanmoins un scénario simple et efficace, très bien construit qui s’amuse avec le spectateur.

Un film qui pour atteindre les classiques du genre aurait mérité un background plus travaillé, des punchlines qui font mouche et une bande son qui dépote.

Yeark! J'ai détesté ce film

du Guy Richie

aussi merdique que Revolver ou presque

Milkshake a écrit:et Gunfight à faire pâlir Tsui Hark. Carnahan se lache totalement, un peu trop peut être.

Là tu mens un peu quand même, j'adore le gunfight de Smokin Aces, mais bon Tsui Hark reste le sifu.

t'facon tout le monde sait que le Big daddy du gunfight c'est ca :







pas besoin de B.O frenetic pour exiter le spectateur , pas besoin de jeter la camera dans tout les sens , pas besoin de choregraphier meme le facteur au 3eme plan ....

Juste une fussilage , crus , pan dans ta face , realiste comme si ca tirais dans ta rue , des regards intense , dramatique , les decisions en 1/4 de secondes qui changeront tout , la photo metallice et froide comme l'environement , les costumes , les balles resonnent entre les buildings , y a pas de demoi-dieu qui tue 2 regiment de SWAT surentrainer avec un charger de beretta , juste des hommes , professionels et serieux des deux coter de la lois , oh surprise il faut se mettre a couvert et recharger , ouais c'est pas time crisis la !
pacino , deniro , sizemore , kilmer , wes study , le president palmer en chauffeur , ted levine et sa belle moustache, des shotgun , M16 , ak47 , FNC-80 d'assault , colt M-733 , mossberg , sig-sauer , UPS , glock et tout ca sans faire de code comme dans rainbow six !
inagalable et tout le monde est d'accord
merci .

Et avant de repondre un truc pas vrai et gratuitement provoc' , prenez 2seconde , revoyer la scenes poster ci-dessus et imaginer vous juste que dans 1 gros moi on pourras se remater ca en Bluray putain

zack_ a écrit: Yeark! J'ai détesté ce film

du Guy Richie

aussi merdique que Revolver ou presque

Comment tu mens. Revolver il n'y a strictement rien à sauver, contrairement à Smockin Aces.

Heatmann a écrit: t'facon tout le monde sait que le Big daddy du gunfight c'est ca :

Le gunfight de Heat il tue c'est clair, c'est un modèle de découpage tout ça tout ça... mais pour moi personne, même Tsui Hark, ne maîtrise autant le gunfight que John Woo