BE KIND, REVIEW!

Alors, c'est reparti pour de bon. Je fais mon grand retour en ce début 2009 avec la résolution de faire à nouveau des critiques.

Par contre, faute de temps, je ne critiquerais que les films pour lesquels j'y trouverais un intérêt, qu'ils soient bon ou mauvais. Les autres, se contenteront d'une note.

JCVD de Mabrouk el Mechri



Synopsis
Entre ses problèmes fiscaux, la bataille juridique qui l'oppose à sa femme pour l'obtention de la garde de son fils, les périodes de vache maigre du cinéma d'action qui voient même Steven Seagal lui souffler un rôle, Jean-Claude Van Damme est venu chercher dans son pays d'enfance le calme et le repos qu'il ne trouve plus aux Etats-Unis...

Jean Claude Van Damme fait donc son grand retour dans cet OVNI cinématographique parfois bancal, qui lorgne entre action et comédie sans jamais trouver de véritable équilibre. Le film est à l'image de son personnage principal, atypique, paradoxal, difficile à cerner, mais finalement plus humain et touchant que la moyenne. L'acteur fait preuve d'un immense courage à travers ces excuses cinématographiques pour toutes ces années d'errance et de n'importe quoi. Sans jamais tomber dans l'opportunisme, voir dans le voyeurisme, cette formidable mise en abîme de la vie de l'acteur se montre touchante, on sourit parfois, pas si souvent que ça, mais surtout on se prend d'affection pour cet acteur sincère, et on espère qu'une seule chose, que les promesses qu'il nous fait ici soient tenues. Car il pourrait très bien s'agir d'une véritable révélation, et d'un des come back les plus fracassants de l'histoire du cinéma, pour cet acteur qui a enfin trouvé sa voie pour se démarquer des Steven Seagal et autres Chuck Norris.

Pour revenir au film à proprement parler, on notera l'intelligence du script qui permet au film de ne jamais tomber dans la facilité, et le message humaniste de ce dernier, formidable parallèle entre la réalité et la fiction, ridiculisant en 1h30 le cinéma d'action, et rappelant avec justesse que la violence, c'est nul. Un retour à la réalité qui fait du bien. Sinon, l'intro est tout de même rudement bien foutue, superbe plan séquence, superbe BO. La grande classe.

Il apparait finalement, que le refus de Jean Claude Van Damme de participer au prochain film de Stallone (lequel devrait prendre exemple sur JCVD au lieu de ressusciter ses rambo et rocky) est parfaitement logique.

En espérant que le prochain film de l'acteur belge s'inscrive dans la continuité de ce JCVD, imparfait mais si attachant.

8/10

Vu en Blu ray ?
Si oui, quid de la qualité ?

Le blu ray n'est pas sorti, sauf erreur de ma part. Je l'ai vu en divx, car c'était tout de même un film assez casse gueule à mes yeux. Mais le blu ray sera mien. Un blu ray qui sera de qualité à n'en pas douter, le dvd paraissant être à la hauteur, même s'il est vrai que la photographie particulière du film nécessitera un travail d'orfèvre.

ok merci
Belle critique, entièrement d'accord d'ailleurs

Un long dimanche de fiançailles de Jean-Pierre Jeunet



Synopsis
En 1919, Mathilde a 19 ans. Deux ans plus tôt, son fiancé Manech est parti sur le front de la Somme. Comme des millions d'autres, il est "mort au champ d'honneur". C'est écrit noir sur blanc sur l'avis officiel. Pourtant, Mathilde refuse d'admettre cette évidence. Si Manech était mort, elle le saurait ! Elle se raccroche à son intuition comme au dernier fil ténu qui la relierait encore à son amant. Un ancien sergent a beau lui raconter que Manech est mort sur le no man's land d'une tranchée nommée Bingo Crépuscule, en compagnie de quatre autres condamnés à mort pour mutilation volontaire ; rien n'y fait. Mathilde refuse de lâcher le fil. Elle s'y cramponne avec la foi du charbonnier et se lance dans une véritable contre-enquête. De faux espoirs en incertitudes, elle va démêler peu à peu la vérité sur le sort de Manech et de ses quatre camarades.

3 ans après le fabuleux destin d'amélie poulain, Jean Pierre Jeunet nous livre son film le plus abouti, sans jamais s'éloigner de son style très personnel, et nous offre un monument d'émotion. Si quelques ressemblances avec amélie poulain pointent le bout de leur nez et gâche un petit peu l'ensemble, force est de reconnaitre que le film est réussi et en particulier grâce à son personnage principal, et ce malgré ses "tics". La musique d'Angelo Badalementi est splendide, la réalisation tout autant, même si l'on déplorera quelques fautes de goûts, mais surtout le film réussit à ne jamais sombrer (trop) dans le mélo grâce à une touche d'humour rafraichissante qui plânera presque sur le film du début à la fin. "Presque" car le début et la fin, bien que diamétralement opposés (pessimiste puis optimiste), sont d'une rare force émotionelle.

Un formidable message d'espoir pour un film qui ne sombre jamais dans la démagogie et les clichés du genre "la guerre c'est moche". Même si, la guerre, c'est moche. Sauf dans rambo 4.

9/10

Critique sympa je suis du même avis

Un long dimanche Pour moi c est un chef d oeuvre auquel j aurai presque pu et du mettre dix

Marie Antoinette de Sofia Coppola



Synopsis
Evocation de la vie de la reine d'origine autrichienne, épouse mal-aimée de Louis XVI, guillotinée en 1793.
Au sortir de l'adolescence, une jeune fille découvre un monde hostile et codifié, un univers frivole où chacun observe et juge l'autre sans aménité. Mariée à un homme maladroit qui la délaisse, elle est rapidement lassée par les devoirs de représentation qu'on lui impose. Elle s'évade dans l'ivresse de la fête et les plaisirs des sens pour réinventer un monde à elle. Y a-t-il un prix à payer à chercher le bonheur que certains vous refusent ?

Quelle déception. L'auteur de ses lignes avait apprécié Virgin Suicide, mais là...ça ne passe pas. Le temps est long, il ne se passe pas grand chose, le résultat à l'écran s'éloigne largement des promesses faites lors de la promo. Une succession de fêtes, de patisseries en tout genre, de fausse provoc', et malgré quelques belles images, ça reste malheureusement bien plat.

Peut-être à mettre sur le compte d'une certaine allergie à cette période de l'histoire de France et à Kirsten Dunst. Et aux pâtisseries.

5/10

Wall E de Andrew Stanton



Synopsis:
Faites la connaissance de WALL-E (prononcez "Walli") : WALL-E est le dernier être sur Terre et s'avère être un... petit robot ! 700 ans plus tôt, l'humanité a déserté notre planète laissant à cette incroyable petite machine le soin de nettoyer la Terre. Mais au bout de ces longues années, WALL-E a développé un petit défaut technique : une forte personnalité. Extrêmement curieux, très indiscret, il est surtout un peu trop seul... Cependant, sa vie s'apprête à être bouleversée avec l'arrivée d'une petite "robote", bien carénée et prénommée EVE. Tombant instantanément et éperdument amoureux d'elle, WALL-E va tout mettre en oeuvre pour la séduire. Et lorsqu'EVE est rappelée dans l'espace pour y terminer sa mission, WALL-E n'hésite pas un seul instant : il se lance à sa poursuite... Hors de question pour lui de laisser passer le seul amour de sa vie... Pour être à ses côtés, il est prêt à aller au bout de l'univers et vivre la plus fantastique des aventures !

Que dire qui n'a pas déjà été dit...alors que ma prose ne sera jamais à la hauteur de ce film, je me contenterais de dire que Wall E est un pur bijou, un véritable hymne à l'amour, drôle, touchant, sincère, attachant et à la fois tellement décevant. Ben oui...décevant, mais toute proportion gardée. La 1ère partie hisse la barre si haut, que la 2nde partie ne pouvait qu'être décevante, non pas qu'elle soit ratée, bien loin de là, mais on aurait aimé que le film ne change pas si radicalement, qu'il reste muet, qu'il continue de nous émerveiller comme il l'a fait pendant la demie heure la plus magique que l'auteur de ces lignes a eu pendant cette morose année 2008. Wall E visait la lune, mais se contente de finir parmi les étoiles, c'est déjà pas si mal.

9/10

C'est vrai que la première partie du film est d'une rare beauté.

C'est utile le synopsis sur chaque critique? Je dis ca mais je dis rien (ou alors met en italique pour plus de lisibilité)

Oui j'ai toujours fait comme ça. J'peux aussi me contenter du titre et d'une note. Moi ça me saoule quand je lis une critique d'un film que je connais pas et que je dois aller chercher moi même le synopsis sur allociné. Ok ces films sont connus, mais soit j'en mets partout soit j'en mets nulle part.

Ok pense juste à l'italique pour que ca ne se confondent pas avec ta critique