BE KIND, REVIEW!

Les acteurs sont excellents, le film possède des dialogues croustillants, des situations totalement barrées tout droit sorti de l'esprit de Kaufman sauf que justement ça bouillonne trop dans sa tête comme le personnage interprété par Philip Seymour Hoffman.

En fait c'est la structure même du récit qui s'auto-annule en rejouant sans cesse les même scènes représentative de la psyché théâtrale du personnage principal, là ou dans la première partie ça fonctionne plutôt bien (voir trop rapide à certain moments) sur la seconde ça devient vraiment rébarbatif pour pas dire totalement chiant.

nicofromtheblock a écrit: Le fait que tu ais mis la même note à Bliss et à A serious man me rassure sur mon attente du nouveau Coen

Foutre 8 à Bliss faut avoir un coeur de gamine pour mettre une note aussi élevé.

A Serious Man à moins d'être un fan aveugle des Coen, c'est quand même bien décevant.

Vu tout le mal que je pense de Burning after, serious man je suis pas près de le voir.

Milkshake a écrit:Foutre 8 à Bliss faut avoir un coeur de gamine pour mettre une note aussi élevé.

Lorsqu'on a vu The Propositon sublime western sanglant et pouilleux, on se doutait que Hillcoat était l'homme de la situation pour mettre en scène un Viggo Mortensen clochardisé essayant de survivre avec son fils sur une route apocalyptique.

Visuellement le film est entièrement respectueux du matérielle d'origine, paysages dévastés au goût de cendres, on est saisit par ses différents tableaux ternes, mortifères et désespérés. On souffre avec les protagonistes de l'histoire qui accumule les couches de sac poubelles pour derniers habits.

Le seul ajout notable ce sont les flashback avec la mère interprété par une saisissante Charlize Theron, ces passages radieux contraste avec l'épreuve journalière pour au final ne faire qu'un de ce grand drame dans un scène de fuite en avant absolument boulversante.

Le véritable centre du film reste l'amour d'un père pour son fils qui lui permet de puiser maintes fois dans ses retranchements afin de survivre. Hillcoat capte l'essence du roman avec seulement quelques regards d'un Viggo Mortensen à bout de souffle et d'un jeune Kodi Smit-McPhee ébahie : l'alchimie du duo fonctionne.

L'unique regret viendrait peut être de moments de tensions plus ou moins réussit qui essayent de rythmer le métrage avec un incroyable casting de second rôles méconnaissables : Robert Duvall, Guy Pearce. Pour une fois un peu plus de contemplation n'aurait pas fait défaut.

C'était obligé ! Qu'as-tu pensé des musiques?

Le film s'est pas mal fait descendre à cause de ça : certains ont trouvé le score trop déprimant, ne jouant que sur quelques notes ultra simples de piano. Moi je trouve que c'et cohérent avec le ton du film mais bon...
En elles-mêmes c'est sûr que c'est pas très recherché mais pendant le film ça joue la carte qu'il faut.

La musique ne possède pas de beau thème récurent comme dans Jesse James et The Proposition mais je trouve le boulot de Nick Cave colle parfaitement aux images maintenant à écouter à part ça doit être chiant.

En parlant de musique la scène de Viggo seul à genoux à côté du piano m'a retourné ça montre à quel point les flashback sont bien utilisé dans le film.

sympa la critique! un film que j'attends avec impatience en vidéo!

En voila une bonne surprise, Jason Reitman nous offre un film original qui mélange d'une manière déconcertante des interrogations d'un célibataire endurcit ultra-actif, le changement profond des modes de communications qui engendre des licenciements le tout sur fond de petites romances certainement l'aspect le moins réussit du film.

Par ce bais le film capte en quelques images une histoire pleinement dans l'air du temps, d'une manière rythmé on passe de séquences très sérieuses comme le témoignage de salariés renvoyé face caméra à des moments d'humour et d'ironie qui touchent juste. La finesse d'écriture est au rendez-vous.

Clooney porte le film sur ses épaules avec un rôle qui lui va comme un gant, décontracté et concerné il fait fait vivre une verve easpackienne à côté d'une Anna Kendrick pleine d'ambition froide. Le seul bémol vient d'une romance qui mène à rien avec une Vera Farmiga sous exploité (on a quand même droit à un superbe déhanché dénudé ) et d'une sous intrigue familiale qui vient plomber inutilement le ton du récit.

Un divertissement plutôt bien emballé par Ritchie qui se plie aux directives du studio n'imposant sa patte que sur des combats slow motion sur fond de CGI toooo much.

Comme l'intrigue rocambolesque qui s'étire sur 2 longues heureeees pour accoucher d'une pauvre enquête fantastique souligné au stabilo au cas ou on aurait mis notre cerveau de côté.

Reste une reconstitution relativement soigné et un duo d'acteur qui s'en donne à cœur joie pour le coup c'est véritablement communicatif à l'écran, Robert Downey Jr et Jude Law sauve en grande partie le film en donnant du panache à pas mal de scènes.

Mince 5/10 pour Sherlock Holmes.

En même temps, Ritchie ça fait un bout de temps qu'il n'a pas fait un bon film ...
Moi, c'est s'il avait été génial que ça m'aurait étonné.

5 c'est sévère quand même, le film n'est pas un chef d'oeuvre on s'en doutait mais il est quand même super sympa, et Robert il assure grave. Par contre ouais un poil trop long.

Il y a pas à dire le meilleur Gilliam depuis des lustres bourré de bonnes idées même si parfois ça manque clairement de moyen mais pas d'imagination, ça a toujours fait partie du ciné de Gilliam le côté cheap cartoonesque mais cette fois ça s'imbrique parfaitement dans ce monde théâtrale à la fois contemporain et fantastique fait de brique et de broc

Au final on retiendra bien plus l'acteur de Boy A (un futur grand on vous le dit) et la jeune poupée russe que Ledger et ses multiples facettes (Johnny Depp, Jude Law et Colin Farrell) qui permettent d'ailleurs de faire rebondir le film sur une deuxième heure virevoltante, un pur plaisir de cinéma.

Parce qu'il faut l'avouer la première heure Gilliam tâtonne pas mal, le film se répète sur certains aspects avec des sous intrigues et personnages qui passent vite à la trappe mais cette fable critique de notre société de consommation emporte le spectateur par son énergie bouillonnante servant de parabole sur le statut d'artiste et les choix cornélien qu'il doit effectuer.

mmm toujour pas vue ce parnassus , le BR arrive vite tfacon . mais la c est plein d'avis positif qui attise ma curiositer