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Re: [Scalp] Mes critiques en 2010

MessagePosté: Dim 22 Aoû 2010, 18:53
par Heatmann
ouai sur le coup il etait en colere et a dit ce qu il avait sur le coeur , et apres ces agent et attacher de presse on dut lui conseiller de faire une jolie declaration , parcque cracher sur spielberg si tu veut rester a hollywood c'est pas tres malin .
bon j aime bien quand meme , 7 quoi , dommage pour le truc un peu familliale

Re: [Scalp] Mes critiques en 2010

MessagePosté: Dim 22 Aoû 2010, 18:55
par Scalp
La dernière demi heure tellement intense m'a fait mettre 8, au départ j'aimais normal mais alors la fin j'ai vraiment adoré, un enchainement de séquence choc particulièrement jouissive.

Re: [Scalp] Mes critiques en 2010

MessagePosté: Dim 22 Aoû 2010, 19:36
par francesco34
Scalp a écrit: Hooper a depuis confirmé que c'est bien lui qui a réalisé le film mais c'est Spielberg qui a tout storyboardé quasiment et Hooper n'a rien apporté de personnel sur ce film.


C'est clair que visuellement le film est totalement dans ce que fait Spielberg, et très éloigné de ce que sait faire Hooper.

Re: [Scalp] Mes critiques en 2010

MessagePosté: Dim 22 Aoû 2010, 20:49
par Killbush
Super critique, ça me donne vraiment envie de le revoir ce Poltergeist (quasi aucun souvenir) :super:

Bullets over summers - 7/10

MessagePosté: Lun 23 Aoû 2010, 14:02
par Scalp
7/10

Baau lit ying ging de Wilson Yip - 1999

Wilson Yip aura pas survécu à l'arrivée de la Chine, mais pendant un laps de 10 ans il était vraiment un des réalisateurs incontournables de HK, alors oui il a avait pas l'aura d'un Johnnie To mais quand on regarde sa filmo dans le rétro on voit quand même pas mal de films plus que sympa comme Juliet in Love, SPL (son meilleur), Ip Man et donc ce Bullets over Summer qui comme c'est souvent le cas à HK mélange les genres et ici on a du drame, de la comédie sentimentale et du bon gros polar burné.

Le film commence comme un bon vieux polar où ça flingue avec un gang de braqueur sans pitié et un duo de flic un peu casse cou et bordeline forcément très pote, puis le film prend une tournure surprenante avec ce très long passage où nos 2 flics vont devoir squatter un appartement pour surveiller un gars qui habite en face et l'appartement appartient à une vieille dame un peu zinzin ( génial Helena Law qui n'en fait jamais trop alors que le personnage le permet) avec qui ils vont rapidement tisser des liens (le pitch fait penser à un film pourri avec Richard Dreyfuss). Et on va suivre le quotidien de ce trio qui va vite s'agrandir, toute cette partie est vraiment le coeur du film, et ça prend le temps de nous faire aimer ces personnages ainsi la grosse scène de tension lors du repas avec les gangsters est vraiment bien foutue car Yip a réussit son coup à nous faire nous attacher à tout ce beau petit monde et on a pas envie les voir mourir, le script se révèle surprenant dans son déroulement car la partie polar rapplique alors qu'on l'avait complétement oubliée.
Le film gère habilement la comédie et les passages dramatiques, dans son déroulement le film fait un peu penser à Where a good man goes de To, mais en meilleur.
Dommage que la fin soit un peu trop rapide avec des enchainements qui auraient mérité un peu plus d'approfondissement par exemple on comprend bien pourquoi Ng se met avec le gangster ( même si c'est moyennement crédible, faut pas trop réfléchir au truc) mais ça aurait mérité 1 ou 2 scènes en plus histoire d'accentuer le côté dramatique.
Le film est porté de bout en bout par un Francis Ng dans un de ses tous meilleurs rôles ( et putain il a une sacrée liste de grand rôle ) ce mec restera toujours mésestimé à mes yeux, Louis Koo aussi est très bon et pour une fois son jeu à la cool colle très bien au personnage (quand il doit pas porter un film en lead il s'en sort toujours bien en fait), les 2 actrices ( qu'on pas trop l'habitude de voir ) sont très biens et Joe Lee campe un bad guy très charismatique, sacrée gueule et présence.
Niveau réalisation ça assure la plupart du temps ( y a un léger côté Time & Tide lors du gunfight dans l'appart, forcément avec ce genre décors si HK ) mais y a quelques petits trucs un peu ratés notamment les scènes de combats à main nue avec des bruitages made in Shaw Brothers qui n'ont pas lieu d'être et la fin avec Louis Koo qui se fait tirer dessus est pas vraiment compréhensible ( d'un plan à l'autre les impacts de balles disparaissent ) le reste c'est du bon Yip, y a pas ses tics de poseurs comme dans SPL ( y a bien un arrêt sur image mais son emploi est justifié ) et les gunfight du début font même penser à du Ringo Lam ou Kirk Wong, enfin du gunfight sec et sans chichi quoi.
La bande son est vraiment bonne, y a des supers thèmes par moment (celui qui ouvre le film ou celui lors du repas).
On passe pas loin d'un très bon film ( a cause de la fin un peu bâclée ).
Un film qui préfigure le magnifique Juliet in Love.

Re: [Scalp] Mes critiques en 2010

MessagePosté: Lun 23 Aoû 2010, 14:51
par Riton
Scalp a écrit: Sans la partie avec la fille et un combat de catch supplémentaire je pense même que j'aurais pu monter à 8,5, mais sérieux la fille c'est le truc de trop.

Ah non, absolument pas. La partie avec la fille est primordiale dans ce film. Sans cette partie, jamais il n'irait faire ce dernier combat.

Re: [Scalp] Mes critiques en 2010

MessagePosté: Lun 23 Aoû 2010, 14:55
par Scalp
Primordiale rien du tout, sans sa fille il aurait quand même le combat, le catch c'est toute sa vie.

Re: [Scalp] Mes critiques en 2010

MessagePosté: Lun 23 Aoû 2010, 14:59
par Riton
Bah justement, en se réconciliant avec sa fille, il pense pouvoir "remplacer" le catch. Se raccrocher a quelque chose qui donnera un nouveau sens à sa vie.

Re: [Scalp] Mes critiques en 2010

MessagePosté: Lun 23 Aoû 2010, 15:04
par Scalp
Pour moi ça amplifie trop sa misérable vie, rien que le fait de se faire jeter par Marisa devrait suffire à justifier sa remonté sur le ring, pas besoin d'une gamine boulet.

Re: [Scalp] Mes critiques en 2010

MessagePosté: Lun 23 Aoû 2010, 15:10
par Riton
bah ça démontre aussi que le gars a consacré toute sa vie a son sport, et qu'il ne sait jamais occupé de sa fille. Puis a un moment elle représente un peu d'espoir.

Re: [Scalp] Mes critiques en 2010

MessagePosté: Lun 23 Aoû 2010, 15:14
par Scalp
Oue mais ça charge trop sur la misère, on a compris que c'est un loser qui n'a rien d'autre que le catch, lui rajouté une fille qu'il a pas élevé c'est charger la mule inutilement.

Re: [Scalp] Mes critiques en 2010

MessagePosté: Lun 23 Aoû 2010, 16:05
par Waylander
Justement sans l'histoire de la fille le personnage n'a plus aucun intérêt dans l'évolution de l'histoire. Si le mec c'est un looser qui n'a que le catch c'est plus un looser. Ce qui en fait un véritable looser c'est justement sa relation avec sa fille et le fait que ce soit relié au catch et surtout à l'ascension qu'il a connu, la célébrité et la réputation qui lui a sans doute donné la grosse tête, il s'est concentré que sur sa carrière en laissant de côté sa vie familiale. T'enlèves l'histoire de la fille bah finalement c'est pas un losser juste un mec qui a connu le must et a dégringolé du podium suite à son âge et puis c'est tout. Et ça c'est l'histoire de 100% des grands sportifs donc on a rien à branler. Par contre tous les grands sportifs ne délaissent pas leur famille pour devenir des bêtes top 1 sur le podium et là ça flingue parce qu'on te montre pas la chute mais on est déjà avec le perso en plein dans la dépression, en mode blasé de la vie, pauvre et quand l'histoire de la fille arrive là ç devient vraiment touchant.

Re: [Scalp] Mes critiques en 2010

MessagePosté: Lun 23 Aoû 2010, 16:07
par Riton
Rien à ajouter.

Re: [Scalp] Mes critiques en 2010

MessagePosté: Lun 23 Aoû 2010, 16:08
par Scalp
Bein je trouve vraiment pas quand ça arrive me suis dit putain y abuse là, manquerait plus que sa fille ai un cancer et là on touche le fond, je trouve sa relation avec la stripteaseuse bien plus touchante que celle avec sa fille, franchement une photo pour montrer qu'il a une fille ça aurait largement suffit.

Society - 5/10

MessagePosté: Lun 23 Aoû 2010, 17:45
par Scalp
Society Brian Yuzna - 1989

Image


Mouais m'attendais a mieux, heureusement que les 20 dernières minutes relèvent considérablement le niveau parce que avant on se tape un épisode de Beverly Hills en encore plus mal réalisé ( mais avec des nibards en plus ), mais bon l'orgie final vaut le coup d'oeil avec notamment une véritable tête de cul ( sans jeu de mot ) et la partouze la plus WTF de l'histoire du cinéma ( oublié le final du Parfum c'est du pipi de chat en comparaison ).
Bien entendu la vision de Yuzna sur la bourgeoisie est bien cynique mais c'est tellement le traitement est vraiment chiant.
Dans les mains de Cronenberg ça aurait pu faire un grand film, dans les mains de Yuzna ça doit une série Z bien fauché.
A réserver uniquement au amateur de grosse bisserie.

5/10