BE KIND, REVIEW!

6/10

In The Land of Saints and Sinners de Robert Lorenz - 2023

Typiquement le genre de film où j'y trouverai mon compte, alors rien de bien original, un petit thriller low profile qui préfère s'attarder sur ses personnages que sur son intrigue. Liam Neeson en lead on va pas revenir sur tout ce qu'on dit depuis Taken, mais ici clairement déjà c'est un retour aux sources pour notre irlandais car il tourne chez lui et j'ai pas check mais je pense que ça faisait une éternité que c'était pas arrivé.
Pour ça il retrouve Lorenz (le chef op de Clint) avec lequel il avait déjà tourné le Vétéran qui se laissait suivre, mais Lorenz c'est surtout le chouette film de baseball avec Clint. Ici on va donc suivre Neeson, assassin qui vient de prendre sa retraite (original), qui va se retrouver pourchasser par un trio de terroristes en quête de vengeance. On va donc avoir ce vieux tueur qui se cherche un peu ici une rédemption en faisant une bonne action, bon la bonne action ça reste de tuer quelqu'un, et le film doit beaucoup à Neeson et ses interactions avec Ciaran Hinds (le flic du coin) et le revenant Jack Gleeson (GoT !!!!) dans un rôle de jeune tueur vraiment bien sympa. En face on retrouve la toujours moche Kerry Condon qui joue enfin bien (on aura toujours en mémoire sa prestation dans Danny the Dog) et elle campe ici une terroriste froide et sans pitié. L'intrigue est donc pas folle, on sait où on va et on y va tranquillement en se promenant dans cette petite bourgade irlandaise, on va au pub, on va à la pêche, on enterre des cadavres dans un endroit très précis.
Le climax final est pas très imaginatif mais ça fait le boulot et c'est même plutôt cool.
Clairement pas un truc génial mais un film avec un vrai capital sympathie car c'est humble et Neeson impliqué c'est toujours cool.

Dispo sur Prime

C'est devenu un gros malus pour moi Liam Neeson mais j'ai envie de te croire

+1

6/10

Rafles sur la Ville de Pierre Chenal - 1958

Du pur polar frenchy des 50's, adaptation d'un roman du spécialiste du genre de l'époque Auguste Le Breton, on est clairement en terrain connu. Le film s'ouvre une évasion rocambolesque d'un Charles Vanel truand implacable en bout de course qui bute un flic et comme toujours on a du blaze qui fait le charme de ces films, ici c'est le Fondu, il est poursuivi par un flic manipulateur et cynique (Michel Piccoli dans son registre habituel et donc parfait) qui veut venger son collègue, clairement il vole le film.
Le film a pour lui une qualité qui malheureusement sera aussi un défaut qui empêche le film d'être plus que juste sympa, ainsi on a un vrai parti-pris avec un Vanel qui même si il est dans le registre truand à l'ancienne avec code d'honneur est vraiment une crapule plutôt antipathique mais c'est pire du coté du flic qui le poursuit, Piccoli est véritablement antipathique, il manipule tout le monde, séduit la femme de son collègue et est prêt à tout pour retrouver le Fondu, mais la fin lui offre une belle rédemption. Et cette confrontation a un petit coté novateur avec 2 persos aux antipodes mais ont des points communs et notamment le fait que c'est les femmes qui les conduiront à leur perte.
Comme souvent avec ce genre de films on a les chouettes décors nocturnes de Montmartre et Pigalle, on a des clubs de Jazz enfumé porté par la super BO de Michel Legrand, ça donne une bonne petite ambiance qui rattrape l'écriture approximatif avec un film qui est un alignement de clichés mais il a le mérite d'être fini en 1h15.
Dommage que les seconds rôles soient aussi anecdotiques et n'aient pas de scènes pour réellement exister (heureusement les 2 personnages féminins sont pas mal).
La fin bien noire fait que le film est un petit polar tout à fait acceptable malgré une intrigue traité à la va vite.

5/10

Bull Durham de Ron Shelton - 1988

Clairement pas le meilleur film de Shelton qui restera toujours LE réalisateur de films sportifs (forcément avec son passé de joueur de base-ball). Ici on est en terrain connu, Shelton, Costner et baseball et sur le papier y a des idées surtout toute l'analogie entre le sexe et le lancer parfait mais ça suffit pas pour y trouver un réel intérêt, les enjeux sont limités voir très très limités, tout y est très balisé dans le déroulement et ça manque clairement de scènes qui sortent du lot. Heureusement il reste le trio d'acteurs, Kevin Costner forcément tout en classe et charisme, il a pas besoin de bien jouer, il est juste l'icone Costner ici et c'est suffisant et il incarne avec classe ce joueur vieillissant, Tim Robbins en jeune premier arrogant on peut se dire que c'est vraiment pas l'idée du siècle surtout avec son physique particulier, son style dégingandé et son coté rustre mais il arrive à faire quelque chose malgré tout et on croit à son personnage bas du front qui joue comme il baise (pas très bien donc) et qui va s'améliorer au contact de Susan Sarandon. Sarandon est donc le love interest du film et elle joue un personnage de nympho intello sexy, ça donne un bon combo et elle apporte une vraie touche sensuelle au film, en plus pour le coup c'est vraiment le personnage le moins cliché du film, elle a un petit coté femme fatale de film noir.
La dynamique Costner/Robbins est par contre pas très réussi, y a pas une grosse alchimie entre les 2, de même que le triangle amoureux qui reste assez osef au final, et pour le coté sportif clairement y a 0 enjeu, on suit juste la saison de cette équipe de ligue mineur et c'est pas vraiment passionnant. Surtout que Shelton fait clairement le minimum derrière sa caméra, ça a jamais été un génie mais il a fait beaucoup mieux quand même, dans Cobb ou White Men y a des idées quoi.
Petite comédie romantique sauvé par la classe de Costner et la sensualité de Sarandon.

C’est un film pour les fans de films de sport et Oso. Stoo.

Meme pas, j'suis sûr qu'elle reste sage là dedans

7/10

Before Sunrise de Richard Linklater - 1995

"I know happy couples. But i think they lie to each other"

Définitivement le film le moins bon film de la trilogie pour des raisons assez simple. Déjà Julie Delpy, je comprends pas qu'on puisse tomber amoureux, c'est pas juste son physique d'anémique et son look de crasseuse, c'est aussi ce qu'elle dégage et ce qu'elle raconte, elle est quand même un peu relou et clairement tomber amoureux d'elle relève de la SF, l'autre truc qui me chagrine c'est la qualité des dialogues, alors ça peut être imputer à l'âge des protagonistes mais pas que. Evidemment leur âge peut faire accepter certains dialogues qui montrent avant tout leur naïveté et leur inexpérience mais de manière général le film est pas si bien écrit, on a évidemment la scène du téléphone qui est une super idée et qui fonctionne, y a des petits moments suspendus où il se dégage quelque chose, les 10 dernières minutes sont vraiment et malgré ce que j'ai dit on croit à cette histoire mais clairement l'alchimie a mis du temps à se créer, mais quand elle enfin là on y croit et c'est bien le plus important. Les acteurs sont un peu responsables de ça, bon Delpy joue bien mais je peux c'est physique (et puis ce perso...), Hawke par contre c'est un petit problème de prestance, lui c'est clairement un acteur qui s'est bonifié avec les années et son début de carrière je suis pas fan de l'acteur mais par contre on croit déjà plus à son perso, il est moins fake.
Autre truc un peu décevant, c'est la vision de Vienne, on se promène donc dans cette ville avec une forte histoire et quand le film se termine ça donne clairement pas envie d'y aller, on va pas dans des endroits vraiment sympa. Alors je le note par rapport à sa place dans la trilogie, il est nécessaire pour la réussite des 2 autres mais si c'était rester un one shot ça vaudrait clairement moins.

Y a plus Delpy dans les autres ?

Malheureusement, mais même si elle est toujours moche elle fait moins nunuche

Malgré tous les bons retours que j'ai lus partout, je n'ai jamais réussi à me motiver pour cette trilogie.

C'est top. Le 2 en temps réel reste mon préféré.

C'est quand même à voir. Surtout que le 3 a un coté les femmes c'est vraiment des putes.