*2022* Classement Annuel Série des BKRiens

[Scalp]

8/10

Le Monde de Demain

Plongée dans les années 80 et la naissance du mouvement hip hop, là où le film restait plus qu'en surface et où on pouvait juste se rattraper sur le mimétisme des 2 acteurs, ici on a vraiment la création de NTM (et la lente ascension), les relations entre les 2 sont ici nettement plus intéressantes. Mais c'est pas qu'une série sur NTM même si le coté choral les met plus en avant, ça aborde la danse, le graff et DJ Dee Nasty (véritable 3ème héros de la série et qui apporte une touche d'humour avec son coté loser éternel) qui est une figure incontournable de cette époque. Les 6 épisodes sont une belle réussite, c'est bourré d'énergie, y a un gros soucis du détails et on est vraiment dans les années 80 (bon la coupe mulet de Kool Shen nous le rappelle à chaque instant). On assiste vraiment aux prémices du truc et c'est passionnant grâce à un casting parfaitt : Anthony Bajon en Kool Shen on y croit rapidement et clairement il est vraiment la révélation de la série (même si on commence à bien le voir au cinéma en ce moment), Melvin Boomer par contre il prend la mesure du rôle au fil des épisodes et plus on avance plus on voit Joey Starr et sa gouaille légendaire (et si on a envie de baffer le personnage c'est qu'il est réussit).
Quant en plus la série se permet des petites références qui font plaisir, au détours d'un dialogue ça balance un "fait gaffe à ton dos protège tes adbos" on touche au sublime.
La série évite le piège du didactisme grâce à des personnages qui sont très bien écrits et qui sait laisser la place à l'émotion sans jamais trop en faire, pas de place pour le pathos et ça sait être léger quand il faut. Finalement le défaut de la série est d'être trop court, elle se termine avec la sortie du premier maxi de NTM et ça se conclut sur un magnifique concert sauvage (car en plus dans l'ensemble c'est vraiment bien réalisé)

[osorojo]

Ca donne envie.. comme j'étais resté carrément sur ma fin avec Suprêmes, je vais me faire ça rapidement

[ril]

The Midnight Club saison 1 : 7.5/10

[Mark Chopper]

Tu peux détailler ton avis stp ? Ce n'est pas trop "young adult" dans l'esprit ? Ca reste proche de ce qu'a fait Flanagan avant ?

[ril]

C'est du Flanagan Light, moins pesant que les précédentes.
On se retrouve plus à un " chair de poule" young adult, des jeunes se racontent des histoires à faire peur à minuit dans la bibliothèque, avec un fil rouge dans la bâtisse où se passe la série.
Chaque histoire comportent des éléments de leur vie (maladie, suicide, rejet) , on a tous les habitués de Flanagan en guest.
Ce n'est pas non plus une mini série; d'autres saisons sont prévues, on est loin de Midnight Mass ou de Hillhouse mais l'histoire de ces jeunes en phases terminales qui attendent juste la mort les uns après les autres m'a touchée et cela a atténué les défauts de la série.

[francesco34]

La crue (mini-série Netflix): 7/10

[osorojo]

Clark : abandon après 1 épisode et demi

[Mr Jack]

Séries auxquelles il manque une note pour rentrer dans le classement :

Atlanta

[francesco34]

Clark : abandon après 1 épisode et demi

J'ai pas tout listé mais j'en ai abandonné pas mal cette année!!
Respirer, The imperfects, She-Hulk, Resident evil, Murderville, Star Trek Picard... et là je sens que Glitch et la saison 3 de Locke & Key vont prendre le même chemin...

[logan]

C'est du Flanagan Light, moins pesant que les précédentes.
On se retrouve plus à un " chair de poule" young adult, des jeunes se racontent des histoires à faire peur à minuit dans la bibliothèque, avec un fil rouge dans la bâtisse où se passe la série.
Chaque histoire comportent des éléments de leur vie (maladie, suicide, rejet) , on a tous les habitués de Flanagan en guest.
Ce n'est pas non plus une mini série; d'autres saisons sont prévues, on est loin de Midnight Mass ou de Hillhouse mais l'histoire de ces jeunes en phases terminales qui attendent juste la mort les uns après les autres m'a touchée et cela a atténué les défauts de la série.

Si on s'est fait chier devant les deux premiers mais qu'on a aimé les série de Flanagan jusqu'à présent ca vaut le coup de continuer ?

[ril]

Je ne pense pas.
La série ne change pas par la suite, les histoires racontées sont un peu mieux mais on n'est pas dans une mini série, si t'accroches pas il y a peu de chances que tu changes d'avis.

[ril]

Séries auxquelles il manque une note pour rentrer dans le classement :

Atlanta

Il y a beaucoup de rap dans les épisodes ?
C'est ce qui me bloque à me lancer dedans.

[angel.heart]

C'est du Flanagan Light, moins pesant que les précédentes.
On se retrouve plus à un " chair de poule" young adult, des jeunes se racontent des histoires à faire peur à minuit dans la bibliothèque, avec un fil rouge dans la bâtisse où se passe la série.
Chaque histoire comportent des éléments de leur vie (maladie, suicide, rejet) , on a tous les habitués de Flanagan en guest.
Ce n'est pas non plus une mini série; d'autres saisons sont prévues, on est loin de Midnight Mass ou de Hillhouse mais l'histoire de ces jeunes en phases terminales qui attendent juste la mort les uns après les autres m'a touchée et cela a atténué les défauts de la série.

Si on s'est fait chier devant les deux premiers mais qu'on a aimé les série de Flanagan jusqu'à présent ca vaut le coup de continuer ?

Perso j'ai commencé à accrocher qu'à partir du 3ème épisode.

[Val]

The Rings of Power : 7,5/10

[Mr Jack]

Séries auxquelles il manque une note pour rentrer dans le classement :

Atlanta

Il y a beaucoup de rap dans les épisodes ?
C'est ce qui me bloque à me lancer dedans.

Hmm le rap est en toile de fond, vu que le perso principal est un rappeur et que Donald Glover est son manager. Mais c'est pas du tout le fond du show. Ca parle un peu de l'industrie mais ça parle surtout de la condition noire aux US, ce que c'est d'être un homme sensible noir, ce que c'est d'être une femme indépendante noire. C'est à mes yeux la série qui en parle de mieux et de loin. Après, je l'ai déjà dit ici, c'est aussi une série très singulière, avec un faux rythme et un décalage volontaire. Mais c'est ce qui fait sa force.