Nos critiques et préférences

[Velvet]

Cowboy Bebop, faut que je m'y mette aussi, mais je vais sans doute me refaire bientôt Samurai Champloo, que j'avais adoré il y a quelques années de ça.

[osorojo]

Oh ouais, la samourai du tournesol. L'une de mes séries préférées également

[elpingos]

Un lien intéressant ou rigolo au choix de l'évolution des notes d'imdb des séries, épisode par épisode et saison par saison : konbini

[zack_]

Beau taf, ca donne un peu les tendances des saisons Dommage qu'il n'y est pas toutes les séries

[osorojo]

COWBOY BEBOP

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Shin'ichirō Watanabe (1998) | 9/10
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Après 26 épisodes montant crescendo vers un final dévastateur, il est difficile de quitter l'équipage du Bebop. Ma dose de bonne humeur, d'humour en finesse et d'inspirations diverses, si typique de cette série à part, va me manquer.

C'est pourtant avec scepticisme que j'ai avalé les premiers épisodes. Cette série souvent portée au pinacle à la fois par les fans invétérés de la japanim' et ceux qui habituellement n'y trouvent pas leur shoot de satisfaction y semblait en effet bien timide. Mais c'est bien cette délicatesse dans l'écriture associée à cette manière d'emprunter avec gourmandise aux références qui ont façonné nos générations, du western à papa au western spaghetti, du film noir cristallisé dans la classe au polar hardboiled Hk ou encore de la romance sensible au chanbara définitif, qui permet à la fois aux personnages de monter tranquillement en puissance et à Keiko Nobumoto de s'assurer la sympathie de ses futurs spectateurs.

Quand on a mangé du film au point de faire exploser la balance au moment de la pesée, qu'on aime la japanimation et plus généralement le monde de l'animation, alors nous vient cette impression d'être devant une oeuvre mature, motivée par une réelle passion pour le cinéma et plus largement par sa puissance émotionnelle, qui évite de surcroît de se diriger vers l'opportunisme de l'audience assurée. Pour preuve cette saison unique mais surtout la manière avec laquelle Cowboy Bebop s'évite d'emprunter au genre son habituelle habitude du cliff de fin d'épisode. Si l'on enchaîne ces derniers avec la patience d'un lion affamé devant un steak saignant, c'est bien parce qu'on se demande quelle nouvelle référence va être passée à la moulinette de l'hommage plutôt que pour ses 3 premières minutes censées rassasier notre éphémère curiosité. Ce qui fait véritablement toute la différence.

De cette matière première de premier choix, Shin'ichirō Watanabe signe une animation aux petits oignons, qui ne donne pas dans la facilité. Le chara-design très typé, marqué d'une belle personnalité dans le trait, baigne dans des ambiances faites de couleurs complémentaires et d'un sens graphique à toute épreuve. Chaque nouvelle enquête est l'occasion d'un nouveau challenge graphique très enthousiasmant (l'épisode de Pierrot le fou est un festival d'influences diverses).

Enfin, Cowboy Bebop finit de nous achever par ses ballades envoûtantes, empruntant au jazz sa sensibilité, à la folk son émotion et au rock contenu son énergie. Il n'en fallait pas plus à l'équipage du Bebop pour s'assurer une place de choix dans un coin de cervelle qui catalogue les petites oeuvres à part, dont on n'attendait finalement pas grand chose, mais qui parviennent, le temps d'un sentiment, à dérégler de façon éphémère cette pompe pourtant routinière qui assure notre prochaine inspiration.

[Kakemono]

BANG...

La grande classe

[Chuck Chan]

Ta critique donne envie, je me lance dans ce Cowboy Bebop (depuis le temps qu'il est sur ma liste). Et le lien d'Elpingos est très intéressant, un aperçu d'une série en un graphique :

[Waylander]

Est-ce que vous me conseillez The Wire, Six feet under et Sopranos ?

[comICS-soon]

Non c'est d'la merde, c'est bien connu. Renseignes toi un peu bordel.

[Waylander]

T'es con ou quoi ? Je demande pas si c'est bien mais si vous me les conseillez selon les goûts que vous me connaissez....

Je mate pas un truc parce que ça se mange un 9 sur IMDB. Je mate parce que ça m'intéresse ou que je passe à dôté et que des tocards me disent putain mate tu devrais aimer ça parle de putes et d'arbres.

[comICS-soon]

C'est bon détends toi l'ami là ho.

Sopranos tu aimeras, t'as mis 9 à Goodfellas donc c'est bon no problem. Les 2 autres j'ai acheté les intégrales et pas eu le temps de mater encore. Y a eu GoT, True Detective, Hannibal, que des chefs d’œuvres qui m'ont empêchés de voir d'autres chefs d’œuvres. Trop de chefs d’œuvres dans ce monde c'est dingue.

[Dunandan]

Est-ce que vous me conseillez The Wire, Six feet under et Sopranos ?

C'est du très très bon les trois (mais j'ai vu que la seconde série en entier), que ce soit en termes de personnages/scénario/construction de l'histoire. Bon après ça dépend de ce que tu cherches en ce moment. Mais prépares-toi à de bonnes petites claques ^^ (je sais que t'aimes ça tocard).

Mais p.r. au sens de la vie = SFU. Voilà ça c'est fait.

[Mr Jack]

Plus sérieusement The Wire tu kifferas, pas si sur pour les Sopranos parce que bon moi j'adore Godfellas et rien à voir (mais bon on sait pas où commence ni s'arrête le sarcasme de Comics donc je précise ) même si c'est une série à voir, Six Feet tu risques de kiffer beaucoup, Oz aussi peut t'intéresser si t'as pas vu mais c'est un style à part, faut partir prévenu.

[comICS-soon]

Perso je trouve qu'il y a de nombreux points communs avec Les Affranchis. Après ça dépend des épisodes mais dans le style c'est proche. Posé, quand ça doit péter ça pète. Trahisons, fraternité, famille. Image old school. Musique Scorsesienne. Bref. Je m'en fous j'ai dit ça comme ça, me faîtes pas chier. Et c'est GoOdfellas pas Godfellas tocard.

[Mark Chopper]

Est-ce que vous me conseillez The Wire, Six feet under

Oui et cent fois oui.

Pour The Wire, il faut juste s'accrocher quelques épisodes pour rentrer dedans.