Je finis la saison 7 ce soir...
Déjà il se passe un truc de fou depuis le dernier épisode de la saison 6. De temps en temps, ils soignent la mise en scène et le montage pour autre chose que des scènes de bataille
Cersei qui fait tout péter et fait exploser la secte, c'est sublime (un poil artificiel avec le mec qui rampe dans la cave en découvrant le feu grégeois, mais sublime)... Mise en scène, montage, utilisation de la musique. Ça en jette.
De même, le quotidien de Samwell chez les mestres, entre vidage de pots de chambre et classement dans la bibliothèque, ça passe par un montage très drôle... Mais pourquoi on n'a pas ça plus souvent ? C'est autre chose que des tunnels de dialogues en champ / contre-champ façon
Feux de l'amour.
Enfin bref. Cette saison 7, ce n'est plus
Game of Thrones, mais
Gonzo of Thrones. Fuck le scénario et les mines constipées en réunion, non, là ça se bastonne... C'est autre chose que la saison 2 qui n'était qu'un long prélude à la bataille de la Meera.
On a enfin ce qu'on veut voir : Daenerys, son armée de chevelus en slip et ses dragons qui viennent foutre la pâtée à Jaime Lannister devant le château de Mme Peel. Putain, ça pète. Idem pour l'expédition au-delà du mur, avec Jon Slow qui se retrouve avec une dream team bien badass
Mais voilà, tout cela à un prix... La logique spatio-temporelle de la série se fait enculer à sec, c'est violent. Dans le premier épisode, on avait l'impression que Winterfell et King's Landing étaient très éloignés... Malgré leur amitié, Ned et Robert ne s'étaient pas vus depuis des lustres.
Là, c'est la fête du slip... Limite nanardesque. Nan mais les mecs qui attendent Daenerys en étant encerclés... Sérieux, ce ne sont plus des corbeaux qu'ils s'envoient, mais des SMS. Et les dragons, sans doute équipés de GPS, volent plus vite qu'un putain de jet
Enfin, il faut reconnaître qu'ils ont arrêté de trop se prendre au sérieux et maintenant, c'est du plaisir coupable. Du gonzo donc.