[Mark Chopper] Une décennie sur BKR (2012-2022)

[Mark Chopper]

Un peu quand même

[pabelbaba]

C’est pas aussi jouissif qu’Anconina se prennant une balle dans le genou.

[Mark Chopper]

SEPTEMBRE 2022

Films :

129. Top Gun : Maverick / Joseph Kosinski : 5,5/10
130. The Death of "Superman Lives": What Happened? / Jon Schnepp : Du boulot d'amateur/10
131. xXx² : The Next Level / Lee Tamahori : 5,5/10
132. L'Apprenti sorcier / Jon Turteltaub : 5,5/10
133. Grand Isle : Piège mortel / Stephen Campanelli : 3/10
134. Love Never to End / Yasuo Tsuruhashi : 3/10
135. Astro Boy / David Bowers : I'm too old for this shit/10
136. 12 heures / Simon West : 4/10
137. Suspect / Scott Walker : 1,5/10
138. Possession / Maria Pulera : 5/10
139. Arsenal / Steven C. Miller : 1,5/10
140. Femme dans un enfer d'huile / Hideo Gosha : 6/10
141. Welcome to Hollywood / Adam Rifkin et Tony Markes : 0/10
142. Manji / Hiroto Yokoyama : 7/10
143. Once Upon a Time… in Hollywood / Quentin Tarantino : 10/10
144. Les Croods 2 : une nouvelle ère / Joel Crawford : 5,5/10
145. Le Raccourci / Giuliano Montaldo : 3,5/10
146. Prisoners of the Ghostland / Sion Sono : 2/10
147. Vengeance / Johnny Martin : 3,5/10
148. Zandalee / Sam Pillsbury : 4,5/10
149. Drôle de couple / Gene Saks : 4,5/10
150. Mom and Dad / Brian Taylor : 6/10
151. 8 mm / Joel Schumacher : 7,5/10
152. Prédictions / Alex Proyas : 5/10
153. 60 secondes chrono / Dominic Sena : 6/10
154. Family Man / Brett Ratner : 2/10
155. Mandy / Panos Cosmatos : ?/10
156. À tombeau ouvert / Martin Scorsese : 8/10
157. Beast / 5/10
158. Windtalkers : Les Messagers du vent / John Woo : 8/10
159. It Feels So Good / Haruhiko Arai : 5,5/10
160. Kick-Ass / Matthew Vaughn : 8,5/10
161. Adaptation / Spike Jonze : 8/10
162. Amos et Andrew / E. Max Frye : 4/10

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Séries télévisées :

11. Sur ordre de Dieu : 4/10
12. Les Derniers Jours de Ptolemy Grey : 8/10
13. Unbelievable : 6,5/10
14. Seven Seconds : en cours...
15. Uzukawamura Jiken : en cours...
16. Les Soprano (Saison 1) : en cours...

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Lectures (romans, nouvelles, essais) :

34. À la recherche du temps perdu - I. Du côté de chez Swann / Marcel Proust

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Lectures (bandes dessinées) :

8. Spirou - Le Journal d'un ingénu / Émile Bravo

[Mark Chopper]

Sanglantes confessions / Ulu Grosbard (1981)

A ce stade de ma vie de cinéphile, si je n'ai jamais entendu parler d'un film néo-noir du début des années 1980 avec Robert De Niro et Robert Duvall en têtes d'affiche, c'est sans doute pour une bonne raison. Je ne crois pas aux pépites oubliées pour ce genre, aux Etats-Unis, à cette période, avec de tels acteurs alors au sommet... Mais malgré cet a priori négatif, j'ai tenté l'aventure et sans surprise, Sanglantes confessions se révèle bel et bien anecdotique. Pourtant, cette histoire librement inspirée de l'affaire du Dahlia noir présente un joli potentiel sur le papier : une enquête sur un meurtre sordide (une jeune femme est retrouvée morte, le corps coupé en deux et vidé de son sang, dans un terrain vague) va pousser un policier colérique à mettre en lumière la vie corrompue de certains personnages hauts placés dans le Los Angeles d'après-guerre (notamment au sein de l'Eglise où son propre frère occupe une position influente). Du James Ellroy avant l'heure ? Pas vraiment, hélas... Car le film ne décolle jamais. La faute à une grosse erreur de casting (Robert De Niro, dans le rôle du prêtre, est transparent) et une mise en scène sans éclat (je pense notamment à une longue scène de mariage, au début du film, qui fait peine à voir quand on songe à son probable modèle : Le Parrain premier du nom). Il manque des scènes marquantes, des dialogues inspirés, des seconds rôles solides (on sauvera tout de même Burgess Meredith), du rythme et des surprises... Une ambiance en fait. Tout ce qui fera, par la suite, le charme des romans d'Ellroy. Mais tout ronronne du début à la fin et reste cousu de fil blanc. Le film, il faut le reconnaître, ne tient la route que grâce à Robert Duvall et son personnage de flic prêt à remuer la merde... Mais c'est bien peu. Dispensable donc.

Note : 5/10

[pabelbaba]

De Niro transparent en 1980? C'est un limite un exploit.

Ceci dit, on dirait Affleck sur l'affiche.

[Mark Chopper]

Je crois qu'entre Mean Streets (1973) et Les Incorruptibles (1987), il n'a été transparent que deux fois...

Et à chaque fois, c'est Ulu Grosbard (ce nom putain) qui est à la mise en scène.

Ici, je me dis que le tournage de Raging Bull l'avait peut-être lessivé... En tout cas, il est à côté de ses pompes dans ce rôle de prêtre sans grand intérêt et se fait bouffer par Duvall. Je ne m'y attendais pas.

[pabelbaba]

Vu aucun des deux. Pourtant avec des casts pareils, c'est dingue de se planter.

EDIT : tu peux aller jusqu'en 1988, il est top dans Midnight Run.

[Mark Chopper]

Et les sujets étaient bons sur le papier.

[angel.heart]

Tu as revu Rusty James bien à la baisse!

[Mark Chopper]

Alors c'est formellement inattaquable et Rourke a un charisme de malade...

Mais c'est tout. Gros, énormissime facteur chiant... Je vois bien ce que Coppola essaie de raconter (la fascination de Dillon pour Rourke renvoie à celle que lui-même entretient pour son frère aîné, aka le père de Nick Cage), mais ça ne m'intéresse jamais.

Rythme tout pété et seconds rôles qui n'existent pas (heureusement qu'on a des gros noms, parce qu'ils n'ont aucune substance sur le papier).

J'ai mis 5/10 après avoir vu le film, mais je suis finalement descendu à 4,5 tellement je me suis emmerdé.

[Olrik]

c'est Ulu Grosbard (ce nom putain)

C'est ce que je me suis dit en tombant sur ce nom. Limite un de ces patronymes parodiques que l'on a dans le porno.
Moi qui me replonge dans The Wire, je crois que je vais me fier à ta note et passer mon chemin.

[angel.heart]

Alors c'est formellement inattaquable et Rourke a un charisme de malade...

Mais c'est tout. Gros, énormissime facteur chiant... Je vois bien ce que Coppola essaie de raconter (la fascination de Dillon pour Rourke renvoie à celle que lui-même entretient pour son frère aîné, aka le père de Nick Cage), mais ça ne m'intéresse jamais.

Rythme tout pété et seconds rôles qui n'existent pas (heureusement qu'on a des gros noms, parce qu'ils n'ont aucune substance sur le papier).

J'ai mis 5/10 après avoir vu le film, mais je suis finalement descendu à 4,5 tellement je me suis emmerdé.

Je ne peux pas te contredire.

Mais bon, dès que Rourke est à l'écran je mouille ma culotte. Sa présence et la forme me suffisent.

[Olrik]

... Cela dit, je viens de jeter un oeil à la film de Grosbard, le Récidiviste a l'air pas mal.

[Jed_Trigado]

C'est même très bien.

Bon par contre, quand on a vu La Classe Américaine avant, ça peut biaiser le jugement.

[Mark Chopper]

Mais bon, dès que Rourke est à l'écran je mouille ma culotte. Sa présence et la forme me suffisent.

Je comprends. Il a un charisme de malade ici... C'est un truc de fou.