[Pabelbaba] Mes Absolom 2022

[Alegas]

Je vois qu'il y a aussi un blu UK, je vais ptet le choper du coup.

Ca va finir par viendre, non? Bowie ça vend toujours un peu.

Après vérif, c'est Warner qui semble avoir les droits dessus, et ça fait belle lurette qu'ils ne sortent plus rien à l'international en ciné non-contemporain.
Du coup, y'a de grandes chances que ça reste un moment uniquement dispo en blu import sur leur collection Warner Archives.

[pabelbaba]

Ils ne cèdent rien?

[Alegas]

Pas à ma connaissance, beaucoup de très gros titres sont bloqués hors US à cause de ça.

[pabelbaba]

C'est pourtant un coup à perdre les droits de ne pas les exploiter.

[Alegas]

Est-ce qu'il y a vraiment un risque de perdre les droits de leur côté ? Les films sont censés appartenir au studio, non ?

[pabelbaba]

C'est une bonne question, je résonnais en terme d'édition.

[pabelbaba]

Comme un diable dans l'eau bénite de Bruno Crobucci - 1983

Contrairement à ce que le réalisateur, le millésime et le look de Milian peuvent laisser croire, il ne s'agit pas d'une énième mésaventure de Nico Giraldi. Ici Milian n'est pas un flic pouilleux, mais un ex-attaquant de l'AS Roma déchu et pouilleux. Ouah!

Est-ce que ça change vraiment quelque chose? Ben oui et non. D'un côté, ça laisse un peu d'espace aux autres acteurs, notamment Piero Mazzarella, qui joue un curé bonhomme assez sympathique, dont les relations avec sa bonne sont assez funs. Elle s'en prend d'ailleurs plein la tête, avec divers gags à répétition qui marchent à peu près. Ca donne un peu d'air au film qui n'a pas à se reposer intégralement sur Milian mal peigné qui arnaque ou insulte tout le casting. Il faut bien avouer que ça fait du bien. D'autant que les arnaques de Milian s'avèrent plutôt originales et offrent des répliques ou situations assez drôles. Le fait qu'on n'ait pas dans les pattes une kyrielles de débiles légers aide un peu (en gros, on n'a pas Bombolo ).

Cependant, ce n'est pas non plus hilarant et certaines parties patinent franchement. Je pense aux moments consacrés au foot. Pourtant on voyait poindre une structure de film de sport avec Milian qui aurait entraîné les bras cassés de la ville pour les amener au succès. C'est le cas, mais on ne se concentre pas du tout là-dessus et on se paye surtout la doublure ultra voyante de Milian faire des dribbles en carton.

Du coup, ce n'est pas vraiment un film désagréable, ni un bon film, juste une comédie presque correcte. Ce qui est déjà pas mal...

4,5/10

[pabelbaba]

Spaced Out aka Outer Touch de Norman J Warren - 1979

Pourquoi? Pourquoi pas!

A vrai dire, tout le film est dans le pitch, on a vraiment la version érotique de Rencontre du Troisième Type. Bon, en version cheap aussi.

On a donc trois jeunes femmes extraterrestres qui arrivent sur Terre, embarquent un couple et deux célibataires, découvrent alors le sexe masculin et par conséquent, les joies de la bagatelle. La découverte donne lieu à divers quiproquos pas franchement drôles, mais au moins sympathiques. A vrai dire, le seul gag un peu marrant implique une pénétration anale masculine pas très consentie... Pour avoir une idée du niveau.

Côté érotisme, c'est pas non plus foufou, il faut aimer le style fin 70s, mais il y en a pour tous les goûts, même pour les adeptes du cuir et du fouet.

Voilà voilà, on ne va pas s'attarder sur le jeu des acteurs, ni la réal ou les décors, puisqu'on est en territoire nanard, mais globalement la bobine n'est pas désagréable et ça fait parfois du bien de voir le sexe représenté de façon joyeuse.

4/10

[pabelbaba]

Sinon on a laissé tomber All About Albert de Nicole Holofcener en plein milieu. Le couple Julia Louis-Dreyfus/James Gandolfini pourrait marcher. C'est une bonne idée d'avoir des enfants affreux, mais c'est plat, plat, plat... Rien ne surnage, les discussions sont bof, ni touchantes ni drôles et surtout la réalisation est digne des pires films Netflix : télévisuel au possible. Tant pis, il avait de bons retours ici pourtant.

[pabelbaba]

F comme... Fairbanks de Maurice Dugowson - 1976

Juste après Le Jouet, ça fait bizarre de voir ce genre de film se déroulant à la même période. Grosso modo, ils n'ont rien à voir alors qu'ils ont tous les deux en toile de fond la crise et chômage.

Cependant ici j'ai eu droit à ce que je m'attendais. Avec d'un côté un film assez logiquement tendre où Dewaere arrive à jouer les gentils garçons, essaye, s'entend avec son père, séduit Miou-Miou et vit une parfaite idylle faite de moments étonnants et tendres où l'on n'imagine pas que les deux acteurs se déchirent dans la réalité. Les deux loulous sont faits pour ce genre d'histoire, donnent parfaitement le change. Mais le ton général est évidemment bien plus lourd et le spectre du chômage va forcer le destin dans un autre sens. Pour incarner cela, le perso de Piccoli était très bien trouvé. Parfaitement écrit, il joue avec froideur le cynisme et la fausseté. Surtout, Piccoli l'incarne à merveille, avec cette subtile touche hautaine dans son jeu qu'aucun autre acteur n'aurait pu apporter.

Et de l'autre côté, le film part logiquement en sucette avec ce qu'on attend là aussi de Dewaere, avec des engueulades king size et pétages de plombs bien réels. Il n'y a pas à dire, il excelle. D'autant que Miou-Miou lui renvoie très bien l'ascenseur et que ce n'est pas à sens unique. Résultat, on a un vrai films d'acteurs, qui doivent interpréter un tas de registres et s'en sortent sans encombre. Mais alors pourquoi ça ne m'a pas plus emballé que ça? Difficile à dire, pourtant j'adore Dewaere, La Meilleure façon de Marcher et Série Noire font partie de mes films préférés à cause de lui... Cependant ici, alors que c'était mon premier visionnage, j'ai eu le sentiment étonnant de l'avoir déjà vu. Comme si tout étant parfaitement écrit et joué, le film n'avait plus de subtilité à révéler et qu'on avait le déroulement du scénario en tête dès les premières minutes.

Je crois que c'est une des premières fois que j'ai cette sensation pour un film de cette qualité là. Ben c'est pas agréable. Même si les apparitions, aussi surprenantes que réussies, de Clavier et Lhermitte valent le coup d’œil.

6/10

[pabelbaba]

College Attitude aka Never Been Kissed de Raja Gosnell - 1999

Challenge voir tous les films cités dans Sex Academy

Challenge de merde, c'est vrai.

Ceci dit, il est un peu involontaire, je l'ai lancé pensant que ça plairait à Madame (coup réussi, elle adore le fils Vartan pour des raisons aussi mystérieuses qu'inexpliquées) et au final ça m'a éclairé sur la présence de la vieille journaliste undercover dans Sex Academy. On a donc un joli pitch de merde avec Drew Barrymore qui, à 25 ans, retourne au lycée pour pondre un article de merde dans le journal en carton pour lequel elle travaille. Ca pue tellement du cul! C'en est limite irréel. D'autant que les moyens déployés deviennent de plus en plus absurdes : micro embarqué, caméra embarquée, van de surveillance, diffusion en live dans la rédaction...

En plus c'est mielleux à souhait, avec des romances bien trop factices et un final dégoulinant. Et pourtant, quelques trucs arrivent à sortir cette bobine de l'ornière. Subjectivement, rien que de repenser à la parodie, c'est déjà marrant. Ensuite on voit une pelletée de jeunots (Jessica Alba, Leelee Sobieski, James Franco) parfois méconnaissables. Mais surtout, le scénario a conscience que c'est un vague problème que des adultes sortent avec des ados! Quelques passages valent le coup de ce côté.

Enfin ça permet juste de tenir, le film étant ouvertement naze.

3/10

[Mark Chopper]

Subjectivement, rien que de repenser à la parodie, c'est déjà marrant.

Voilà

[pabelbaba]

C'était quand même cool d'avoir des films qui se foutent ouvertement de la gueule des pitchs débiles des bobines contemporaines.

[Mark Chopper]

D'ailleurs j'ai une théorie : rien de tel qu'une bonne parodie pour achever un genre à la mode et un peu foireux.

Y a t'il un pilote... a tué le film catastrophe par exemple...

Il serait temps qu'une bonne parodie du MCU sorte.

[pabelbaba]

+ une parodie des suites de films des 80s-90s. Incluant TG2.