[Olrik] Notules 2022

Modérateur: Dunandan

Trapèze - 7/10

Messagepar Olrik » Lun 25 Juil 2022, 18:07

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Trapeze
(Carol Reed - 1956)


Allez, histoire de faire ma petite contribution au challenge Burt Lancaster, petite critique vite fait de Trapeze, sans revoyure, uniquement avec mes souvenirs.
Le film était souvent diffusé à la téloche quand j'étais môme et avec des films comme Sous le plus grand Chapiteau du monde ou Le plus grand cirque du monde, il donnait l'imrpession au petit Olrik que ouais, devenir plus tard membre d'un cirque pouvait être cool, surtout quand dans le cirque il y aurait ce genre de créature :
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Bien plus glamour que les deux autres films précités, Trapeze joue à fond la carte de la romance, avec Tony Curtis dans le rôle du jeune trapéziste ambitieux qui veut virevolter à la fois dans les airs et sur le plumard en compagnie de Gina, et Burt dans celui du vieux maître handicapé qui cherche avant tout à relancer son cirque en trouvant le jeune étalon qui saura le remplacer en accomplissant un mythique triple saut. Tout va bien au début mais voilà, les deux personnalités sont fortes, et quand en plus débarque une femme fatale italienne à forte poitrine, rien ne va plus !
Histoire simple, parfaitement interprétée, avec en prime des numéros de trapèze qui donneraient presque envie de se mater sur l'INA des numéros de La Piste aux étoiles. Que demander de plus ?
7/10
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Film: Trapèze
Note: 5,5/10
Auteur: Alegas

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Kermesse des aigles (La) - 8/10

Messagepar Olrik » Lun 29 Aoû 2022, 09:50

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La Kermesse des Aigles
(George Roy Hill - 1975)


Dans mon souvenir, peut-être à cause du mot "kermesse", La Kermesse des Aigles était un film léger, tenant de la comédie avec des merveilleux fous volants exerçant à l'époque des premiers meetings aériens (ou plutôt les "cirques volants") pour ébahir les foules. Et l'introduction avec sa musique de fanfare confirme cette impression. Mais j'avais manifestement occulté deux événements traumatiques (l'un concernant une femme, l'autre un homme, n'en disons pas plus) qui transforment la farce en quelque chose de plus sombre. Et à ce titre, le titre français est finalement plus pertinent que l'américain (The Great Waldo Pepper), avec ce contraste entre une festivité ludique, un rien populacière (en tout cas telle qu'elle apparaît dans le film), et l'idée d'une certaine noblesse.
Car noble, Waldo Pepper, jeune aviateur de génie mais étant passé à côté des grandes batailles en Europe lors de la guerre 14-18, l'est certainement, malgré la bouffonnerie de ce qu'il peut lui arriver au début du film. Noble dans sa manière d'être irrémédiablement aimanté vers le ciel, faculté qu'il partage avec le redoutable Ernst Kessler, pilote allemand qu'il eût pu rencontrer dans le ciel français durant la guerre mais qu'il rencontre finalement en tant que conseiller technique lors du tournage d'un film racontant justement une fameuse bataille à laquelle Waldo avait failli participer. Sur le plancher des vaches, il a bien une bonne amie mais cette dernière est reléguée à une simple nurse qui le reçoit après chacun de ses accidents, apparemment fort nombreux à l'époque des biplans et des triplans.
Malgré le danger, accentué par d'invraisemblables cascades (assez joliment mises en scène) qui font froid dans le dos quand on se dit que l'on tolérait ce genre de choses à une époque, malgré les événements traumatiques, Pepper continue de s'envoyer en l'air, et ce pour des spectateurs qui ont en commun le goût du spectaculaire et même celui du sang. Ce n'est pas totalement Le Prix du Danger d'Yves Boisset mais il y a un peu de ça. C'est la société du spectacle dans tout ce qu'il peut y avoir de plus infect et de dérangeant, comme l'attestera le deuxième traumatisme. Et à ces spectateurs de meetings répondront ceux des films, à une époque où l'on se dit que le syndicat des cascadeurs était inexistant. Interdit de vol, Pepper parviendra à continuer de voler sous un faux nom en se faisant embaucher comme cascadeur, puis comme pilote à la Paramount. Et là aussi, le cynisme des metteurs en scènes pour lesquels une bonne prise vaut bien qu'un cascadeur casse sa pipe ne le dégoûte en rien de continuer à jouer sa vie dans les airs.
À vrai dire peu lui importe : le film s'ouvrait sur un mensonge raconté par Waldo à une famille, mensonge exaltant les vertus chevaleresques de deux pilotes de guerre s'affrontant ans les airs lors d'une fameuse bataille. Supercherie car l'exploit raconté, supposé avoir pour protagonistes Waldo et Ernst Kessler, occultait le fait que c'était un autre que Waldo qui avait eu l'honneur de briller dans les airs contre le redoutable Allemand. Et d'une certaine manière, là aussi sans trop en dire, le film se termine aussi sur un mensonge. Mais entre les deux, le bouillant pilote aura gagné ses galons d'aigle et ledit mensonge, spectacle dans le spectacle d'un film, spectacle non prévu par son metteur en scène, témoignera d'une fuite vers la fiction, vers le fantasme mais aussi vers la recherche de valeurs élevées, seul moyen peut-être de contrebalancer la laideur de la société du spectacle qui vaudra d'ailleurs à Waldo Pepper de s'éteindre en 1931, âgé de trente-six ans, jeune donc, comme beaucoup de pilotes de ces cirques volants.
8/10
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Roadhouse 66 - 6/10

Messagepar Olrik » Ven 02 Sep 2022, 21:06

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Roadhouse 66
John Mark Robinson - 1984


À ma gauche, la jaquette du DVD faisant passer Roadhouse 66 pour une sorte de Fast & Furious. Bonne grosse escroquerie.
À ma droite, l'affiche originale qui donne à penser qu'il s'agit d'une comédie et rien que cela. C'est aussi un peu l'escroquerie mais à tout prendre, l'affiche est plus honnête que la jaquette du DVD.
En fait le film se situe entre les deux avec un ingrédient dispensé en grande quantité : celui visant à restituer une certaine Amérique, celle de l'asphalte, des grosses voitures type Chrysler, des restos au bord de la route où l'on peut manger un bon steak juteux, une bonne bière et faire une partie billard, du rock, du blues et éventuellement des belettes sexy que l'on peut essayer de lever après avoir bu sa mousse. En somme, une Amérique à la Stephen King, avec ce que cela suppose aussi de mauvaises rencontres.
C'est ce qui arrive au personnage principal, fils à papa roulant dans une grosse bagnole et qui va croiser trois loubards rednecks qui vont s'amuser à tirer dans le radiateur de sa caisse. Petit trou mais grandes conséquences car son arrêt forcé (notamment dans une gargote, le Roadhouse 66, va lui faire rencontrer une petite star du rock n' roll (jouée par Dafoe) et deux minettes, l'une patronne d'un garage et l'autre son amie. Et dès cet instant, le road movie cessera d'en être un, le héros fera du surplace dans le patelin où il a atterri, essayant désespérément de réparer sa voiture pour repartir, mais s'apercevant au bout du compte que cet arrêt forcé n'est pas totalement sans intérêt car pouvant lui permettre de faire un reset salvateur dans sa vie.
Autant le dire : William Dafoe dans l'un de ses premiers rôles n'est pas très intéressant (cela dit il paie bien de sa personne quand il pousse la chansonnette en public :mrgreen: ), j'ai largement préféré Judge Reinhold dans le rôle du fils à papa. Il y a un côté ersatz de personnage à la James Dean ou à la Marlon Brando mais à vrai dire peu importe : en une heure et demie, le film arrive à fournir un menu simple mais calorique, à l'image de ce que l'on bouffe dans le Roadhouse 66, avec de la violence, du sexe, du rock, des voitures qui vrombissent et des bons sentiments. Pas inoubliable mais sur le moment, appréciable.
6/10
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Auteur: osorojo

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Re: [Olrik] Notules 2022

Messagepar osorojo » Ven 02 Sep 2022, 21:11

Vendu !
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Re: [Olrik] Notules 2022

Messagepar Mark Chopper » Sam 03 Sep 2022, 20:38

j'ai largement préféré Judge Reinhold dans le rôle du fils à papa


J'ai toujours une improbable adaptation de Thérèse Raquin avec lui et Nick Cage à découvrir.
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Millennium Mambo - 8/10

Messagepar Olrik » Jeu 08 Sep 2022, 15:03

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Millennium Mambo
Hou Hsiao-Hsien - 2001


Je me souviens qu'à l'époque, si je m'étais un peu fait chier devant les Fleurs de Shangai, j'avais été bien scotché par Millenium Mambo, sorti trois ans après. Et pourtant, je comprends les volontiers les réserves de ceux qui trouvent le film ennuyeux car sans événements saillants et faisant dans une certaine répétition avec cette Vicky, sublime poupée de Taipei ayant toutes les peines du monde à se dépétrer d'un petit ami (Hao Hao) un rien possessif et jaloux.
Mais voilà, il y a un quelque chose d'aérien dans Millennium Mambo, à l'image de la fameuse scène inaugurale ou l'on voit Shu Qi, de dos, avancer gracieusement dans un corridor aérien, en pleine nuit, entourée de néons à la lumière criarde. Les premières mesures de la chanson electro-pop de Lim Giong, chanson intitulée "A pure person", résonnent comme un programme : il s'agit pour Vicky, alors que l'on s'apprête à fêter le passage dans un nouveau millénaire, de retrouver une pureté qu'elle a quelque peu perdu depuis sa sortie de route avec son petit ami, après avoir raté un examen. Vie sans éclat, sans richesse, contraignant Hao Hao à voler la montre de son père pour la mettre au clou, et même sans amour : j'ai parlé de "poupée", Vicky n'est rien que cela chez elle, obligée chez elle à subir de pesants baisers sur la nuque ou à se dessaper pour se montrer en soutien-gorge. Devant le vide de sa vie intime, il y a le vide de sa vie en société : boites de nuit ou elle papillonne en tant que cliente, bars où elle travaille en tant que hôtesse et où elle fait la connaissance d'un concurrent à Hao Hao, Jack, petit chef de gang qui l'apprécie.
C'est du vide à fond les ballons donc, mais du vide sublimé par un matériau visuel et sonore en parfaite alchimie. Pas mal d'images floues cependant, des problèmes de mises au point qui donnent à la photographie un aspect inaccompli, mais cela n'a aucune importance, au contraire, puisque le film accompagne la mise au point progressive que Vicky essaye d'accomplir dans sa vie avec, pour point d'orgue, deux séquence se passant à Yubari, ville de Hokkaido dans laquelle se déroule chaque année en hiver un festival de vieux films.
Juste deux scènes, mais de par leur tonalité blanche et leur netteté s'opposant à l'obscurité néonesque et floue des scènes de Tai Pei, Vicky se sent subitement bien mieux et le spectateur, alors qu'un ultime plan enneigé s'éternise à la fin, se demande par quel mystère une heure quarante peut passer si vite avec aussi peu de péripéties.

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Re: [Olrik] Notules 2022

Messagepar pabelbaba » Jeu 08 Sep 2022, 15:23

Je ne sais pas si j'aurais le courage de me lancer dans ce genre de visionnage à présent... :(
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Re: [Olrik] Notules 2022

Messagepar Mark Chopper » Jeu 08 Sep 2022, 15:40

Pour Shu Qi, je peux me lancer dans n'importe quoi.
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Re: [Olrik] Notules 2022

Messagepar Olrik » Jeu 08 Sep 2022, 16:29

Elle avait 24 ans à l'époque.
De quoi mettre sens dessus dessous mon coeur délicat d'étudiant bohême qui la découvrait sur grand écran.
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Re: [Olrik] Notules 2022

Messagepar Mark Chopper » Jeu 08 Sep 2022, 16:33

Elle ne vieillit pas !
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Re: [Olrik] Notules 2022

Messagepar pabelbaba » Jeu 08 Sep 2022, 16:51

Comme Elon Musk! :mrgreen:
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Re: [Olrik] Notules 2022

Messagepar Mark Chopper » Jeu 08 Sep 2022, 19:55

Je ne pense pas qu'elle ait eu recours aux implants capillaires contrairement à lui :chut:
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Supervixens - 6/10

Messagepar Olrik » Ven 09 Sep 2022, 17:30

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Supervixens
Russ Meyer - 1975


Clint Ramsey, pompiste au visage insignifiant mais monté comme un étalon arabe, n'a pas de chance : sa petite amie, Superangel (c'est son nom), non content d'être une belle garce, a l'idée de se faire assassiner par l'amant avec lequel elle cocufie Clint, un flic nommé Harry Sledge. Et comme tout semble accuser Clint, ce dernier doit fuir pour... peut-être pas trouver des preuves visant à l'innocenter (trop compliqué, on est dans un film de Russ Meyer, hein !) mais juste fuir pour donner prétexte à lui faire croiser des bombasses chaudes prénommées Supercherry, Supersoul, Superflorna, Supereula et autre Supervixen. Il devra composer aussi avec Harry qui prendra un plaisir sadique à poursuivre ce fugitif accusé à sa place.
Supervixens offre une porte d'entrée assez fun dans la filmographie du chantre des gros seins en ce qu'il ne se contente pas de proposer paresseusement des saynètes musicales avec des nymphes à la poitrine gonflée à l'hélium (style Mondo Topless) mais d'offrir une histoire rocambolesque avec parfois de prodigieuses punchlines :
Chéri, j'ai un orgasme d'avance sur toi. J'ai joui ce matin sous la douche, sans même me toucher. (Supercherry)

Bien sûr, on aura deviné que pour la profondeur psychologique, on est très loin de Bergman. En fait c'est peut-être le film le plus cartoonesque de Russ Meyer, tant dans les trognes (surtout celle de Jack Napier jouant le flic), que dans les situations (la scène de rencontre avec Supercherry :eheh: ) et même les bruitages, directement piqués à des Looney Tunes.
Supervixens de Russ Meyer, c'est un peu le loup de Tex Avery sifflant le petit chaperon rouge, mais un petit chaperon rouge arborant un bonnet H, I, peut-être J enfin bref, un bonnet taille pastèque. Tout est hénaurme, même la durée, 1h45, ce qui est sans doute un peu long, mais tout de même pas autant que le vit de Clint.
Moi je dis : vivement un challenge critique Russ Meyer !
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Ennemis intimes - 7,5/10

Messagepar Olrik » Dim 11 Sep 2022, 12:42

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Ennemis intimes
Werner Herzog - 1999

Après les boobs de Shari Eubank, passons sans transition à la gueule et aux éructations de Klaus Kinski.
Ah ! la douce mélodie de l'allemand kinskiesque en train de proférer des insultes et des menaces ! Si vous êtes fans, sachez que ce documentaire en propose un joli best of. On commence avec les spectacles wtf dans lesquels il jouait en solo le rôle de Jésus devant des stades allemands venus se foutre de sa gueule et le provoquer, puis Herzog déroule sa collaboration avec son acteur fétiche durant cinq films. La séquence inaugurale dans laquelle on voit le réalisateur visiter un appartement qu'il avait autrefois partagé avec l'acteur l'annonce clairement : on aura essentiellement son point de vue et donc il faudra considérer sa parole comme d'or. Mais ce n'est pas un problème tant les autres intervenants corroborent ses propos et contribuent à donner une certain chair au phénomène Kinski.
Parmi ces intervenants, il est notable de voir comment les femmes atténuent profondément l'image qui en est donné au premier abord (à savoir un connard fini). Eva Mattes et Claudia Cardinale sont en effet formelles : Kinski était un être doux, timide, presque un gentleman et pas seulement l'histrion ordurier et lâche que le film nous montre. Et il faut croire qu'elles ont raison tant le spectateur ne peut s'empêcher de suivre avec intérêt cette relation assez unique en son genre entre un réalisateur et son acteur, et surtout de se sentir assez ému quand arrive l'ultime scène où l'on voit Kinski faire mumuse avec un papillon qui est parvenu du premier coup à apprivoiser le terrible grizzli blond.
Un chouette documentaire qui ne nécessite absolument pas d'avoir vu les films dans lesquels apparaît Kinski.
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Re: [Olrik] Notules 2022

Messagepar Mark Chopper » Dim 11 Sep 2022, 13:17

Herzog parle bien des moments où il voulait le buter, non ?
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