[Scalp] The Truth 2022

Modérateur: Dunandan

Re: [Scalp] The Truth 2022

Messagepar Alegas » Lun 29 Aoû 2022, 08:55

Scalp a écrit:Birkin ne dégage rien, elle traverse le film presque comme un fantôme et elle est éjectée en 30 secondes à la fin (je pense qu'il y a un gros problème de direction d'acteur avec elle là).


Après, est-ce que Birkin a bien joué au moins une fois dans sa vie ? Dans tous les films que j'ai pu avoir avec elle, c'est toujours une calamité.
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [Scalp] The Truth 2022

Messagepar pabelbaba » Lun 29 Aoû 2022, 09:10

+1 :chut:
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Re: [Scalp] The Truth 2022

Messagepar osorojo » Lun 29 Aoû 2022, 09:13

Pareil que vous, j'ai du mal avec sa façon de jouer, j'imagine qu'on apprécie sa manière d'être ou non..

Parce qu'elle a tourné dans pas loin d'une centaine de films quand même ^^
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Américain bien tranquille (Un) (2002) - 3,5/10

Messagepar Scalp » Lun 29 Aoû 2022, 18:40

3.5/10

The Quiet American de Philip Noyce - 2002

Film relativement méconnu, malgré une nomination aux oscars pour Caine (flemme de chercher mais c'est ptet bien sa dernière), à la réal on trouve un piètre réal avec Noyce dont il est difficile de retenir un film de sa carrière (ça va de Calme Blanc qui a pas spécialement une mauvaise réputation mais qui est à chier à des trucs vraiment honteux comme Sliver ou des films d'espionnage grabataire avec Ford). Ici il signe un petit film porté par Caine malheureusement le reste est vraiment pas terrible. Le contexte historique est pas génial, pourtant sur le papier y a un fort potentiel : Saïgon pendant la guerre d'Indochine, un vieux journaliste, un américain suspect rien qu'avec ça on peut faire un truc qui tient la route mais c'est pas le coeur du film. Le coeur du film c'est un triangle amoureux et là tout s'écroule car le film s'ouvre avec la mort de Brendan Fraser (définitivement bon que dans un style de rôle et c'est pas celui là) et on va découvrir pourquoi il est mort. Pourquoi c'est à cause d'un triangle amoureux donc sauf qu'on y croit pas une seconde, il tombe amoureux de la maitresse de Caine en 2 minutes, ils ont une scène ensemble et après il lui fait une déclaration d'amour, ça fonctionne pas un seul instant surtout que la déclaration d'amour, normal, est fait devant Michael Caine, dans le genre idée de con on est pas mal. Le personnage féminin aide pas non plus, alors non seulement elle joue pas spécialement bien mais en plus elle a pas réellement de scène pour faire exister son personnage du coup on a du mal à croire que 2 hommes se battent pour une meuf qui est juste une prostituée sans grand intérêt. Y a aucune scène où elle joue de le facteur séduction, du coup on comprend vraiment pas la passion des 2 hommes pour elle, ou alors ils sont vraiment en chien.
Et cette scène arrive relativement tôt dans le métrage (heureusement ça dure que 1h30) du coup après ça brode sur le rôle de Fraser dans le conflit mais c'est jamais réellement intéressant et on veut juste savoir si Caine a buté Fraser ou pas, alors ça donne lieu à un chouette face à face à un moment mais uniquement car Caine est top, Fraser ressemblant plus à un VRP d'encyclopédie qu'a un espion séducteur.
Le film se laisse tout de même suivre pour voir jusqu'où ira Caine et là c'est un peu décevant. En plus c'est pas aidé par la réalisation pantouflarde de Noyce, qui a toujours filmé vieux. Et malgré un film qui pourrait avoir des chouettes décors, il se dégage rien des plan, c'est morne, plat, même moche par moment.
Film oublié et on comprend bien pourquoi.
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Rage (1972) - 5/10

Messagepar Scalp » Mar 30 Aoû 2022, 06:10

5/10

Rage de George C. Scott - 1972

Unique réalisation du grand acteur George C. Scott, et on peut pas dire que son talent de réalisateur soit à la hauteur de son acting. C'est dommage car y avait vraiment du potentiel pour avoir un super film, mais les choix narratifs en font un truc un peu mou et pas assez viscéral. On suit donc George C. Scott qui part camper avec son fils et au réveil ce dernier est à moitié mort, Scott fonce donc à l'hôpital et on apprend rapidement que c'est un virus qui s'est répandu dans le secteur et que les militaires vont tout faire pour cacher la vérité. Alors le coté on cache la vérité c'est très bien, notamment sur la mort du fils ce qui va justifier la vengeance de Scott mais on se tape des scènes de militaires autour d'une table qui bavardent et c'est vraiment bien relou. C'est con car le film est vraiment 70's car avec un tel début de métrage aujourd'hui on aurait un truc tout conventionnel ici on a un récit qui bifurque vers le film de vengeance so 70's et on peut penser à Seul les Indomptés ou même Rambo pour la seconde partie du métrage (qui voit un chat se faire buter, aller hop bonus, j'avais mis 4 du coup on passe à 5/10). Car après une première partie qui voit Scott cloué dans son lit d'hôpital quand il découvre la vérité il passe en mode sans concession et veut se venger à tout prix, alors c'est bien car il fera pas machine arrière mais c'est vraiment pas ouf sur la forme et même le fond car les antagonistes sont vraiment osef (on a notamment Martin Sheen, jamais été fan de l'acteur et quand il était jeune il avait vraiment 0 charisme, je me suis d'ailleurs toujours dit que c'était un vrai miracle qu'il ne plombe pas Apocalypse Now avec son jeu léthargique). Et le film aurait pu être bien plus méchant avec cet homme qui est entrain de mourir (il a le virus lui aussi) et qui veut buter ceux qui lui ont caché la vérité mais malheureusement c'est beaucoup trop sage alors que le propos ne l'est pas. La réalisation est assez maladroite et y a rien qui sort vraiment du lot, on le sent pas vraiment à l'aise et le montage sur la fin est même catastrophique.
Petite curiosité au final, pas génial mais la moyenne pour le chat qui se prend des bastos.
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Suprêmes - 5/10

Messagepar Scalp » Mer 31 Aoû 2022, 06:00

5/10

Suprêmes de Audrey Estrougo - 2021

Je vais être indulgent car ça reste un groupe que j'aime mais clairement le film a pas grand chose à raconter et pourtant c'est pas les thèmes qui manquaient mais ça passe à peu près à coté de tout : l'arrivée du Hip hop (on voit Asassin et Cachin histoire de dire mais ça fait plus office de clin d'oeil qu'autre chose), le contexte social (les émeutes sont tout juste évoquées), une radiographie du début des 90's (enfin y a une coupe mulet et une 405 Mi16), les rivalités entre les 2 (les scénaristes auraient vraiment du regarder le film sur NWA pour voir comment on raconte une histoire sur un groupe de rap mythique).... Le film est d'ailleurs plus un film sur JoeyStarr (et sa quête du père) que sur NTM, on ressent l'alchimie entre eux à de rares moments. Le film prend le partie de parler uniquement des premières années et du premier album, et c'est pas un super choix pour moi, alors sans forcément parler de toutes les polémiques avec les frasques de Starr mais la place du groupe dans scène française, la fin de leur carrière après le 4ème album, la séparation. Alors on peut dire que du coup ça prend son temps car on a 2heures pour le premier album mais au final y a pas vraiment d'enjeux narratifs (on aurait pu avoir un truc comment sortir un album de rap, réussir à avoir des vraies salles de concerts, imposer le rap en France, mais jamais c'est abordé, tout est en surface). Et le film c'est juste une succession de scénettes et ça manque de liant (y a des trucs qui sont mal foutues ou mal amenés comme la séparation du tour manager, à ce moment là du film on se demande même à quoi sert la scène et c'est un peu ça pour tout le film, y a plein de passages où on cherche l'utilité narrative, on a un peu une impression de faut foutre ça car ça s'est passé sans qu'on y cherche une cohérence globale dans le film). Mais ce défaut de succession de scénettes est un défaut majeur des biopic, qui est clairement le genre le plus mal écrit car souvent les mecs pensent que la vie des personnages est suffisante pour que ce soit intéressant, et ben non.
Après de manière générale le biopic musical c'est un peu un genre de merde et y a pas souvent quelque chose à raconter, 8 Miles fait presque figure d'exception et je pense que aucun film ne pourra atteindre le niveau de Hustle & Flow quand il s'agit de parler rap et scène de création musicale, ici on en est loin, très loin. Alors le manque de talent évident de la réalisatrice est une des premières raisons, on se demande même comment elle a pu se retrouver sur un tel film surtout quand on voit la gueule de sa filmographie (bordel la Taularde faut le voir pour le croire ce film). C'est vraiment pauvre sur la forme (déjà que sur le fond ça vole pas haut), ça rate toutes les possibles grandes scènes du film comme le concert sauvage, le concert avec les punk ou quand Joey va chez son père et la réalisatrice est juste sauvée par l'énergie folle de ses acteurs qui se donnent vraiment à fond et réussissent à élever la platitude de la mise en scène, de même que la bande son forcément énergique (même si ça casse les couilles d'entendre que 2 titres). Bon vu que je suis pas de mauvaise foi, la scène d'enregistrement en studio est bien, c'est le seul moment où j'ai senti une réalisateur et un vrai moment d'alchimie entre les 2 personnages.
Le film a un gros atout avec son duo d'acteur, y a un vrai mimétisme, on y croit bon plus pour Kool Shen, Star c'est moins évident mais l'acteur se débrouille vraiment bien en y apportant une vraie énergie. De manière générale tout le casting est bon et fait qu'on s'emmerde pas.
Bon c'est mieux que la Môme et Cloclo mais c'est vraiment pas fou.
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Ambulance (2022) - 6,5/10

Messagepar Scalp » Mer 31 Aoû 2022, 16:41

6.5/10

Ambulance de Michael Bay - 2022

6 Underground m'a pas laissé un souvenir impérissable (son plus mauvais film hors Transformers) et c'était même décevant pour un Bay qui a quartier libre, trop golio, trop Ryan Reynolds et finalement passé une intro de folie le film devenait trop sage et avait rien à raconter. Ici Bay se rapproche de 13hours (qui reste un de ses meilleurs films) en remakant un film suédois (ou danois enfin on s'en branle personne l'a vu) qui doit être bien différent. Bay investit les rues de LA pour livrer un film haletant qui s'en fout d'être écrit n'importe comment, d'ailleurs dès les premières minutes Bay montre qu'il s'en branle de la crédibilité avec ce braqueur soi-disant pro qui fait fait un casse sans plan avec une équipe de bras cassé (un mec en tatane quoi) et à visage découvert mais clairement ce sera jamais un problème car l'enjeu sera ailleurs. La durée pouvait faire peur, une fois de plus on dépasse les 2heures, mais clairement à part les 10 dernières minutes qui se révèlent un peu chiante (du moment que l'ambulance est enfin stoppé ça traine beaucoup trop et tombe dans un pathos qui ne colle pas avec ce qu'on a vu avant).
Mais avant cette fin on est vraiment devant un film qui mise tout sur son rythme et sa caméra qui passe de partout, le film est une sorte de GTA grandeur nature (un peu comme Crank avant lui mais en moins gonzo) qui rencontre le Unstoppable de Tony Scott avec un Bay s'amusant comme un fou avec sa caméra et ses drones, alors les drones c'est cool ça donne des plans de folies avec ces descentes d'immeubles à vitesse folle mais clairement l'utilité du procédé est plus que discutable, c'est marrant la première fois mais au bout du 3ème on se dit qu'il pourrait passer à autre chose surtout que Bay avec des drones on pouvait s'attendre à des trucs de fous et il reste finalement très sage. Par contre le truc qui choque vraiment c'est quand on connait le budget du film, 40 millions pour un film de destruction massive (j'exagère à peine) et pas tourné en studio ou en Roumanie, Bay est certainement un des cinéastes qui optimise le plus ses budgets et là chaque centime est à l'écran, faut voir le nombre de voitures et de collisions.
L'atout du film est vraiment ce rythme, ça commence quasiment immédiatement (faut voir la première scène de dialogue entre les 2 frères on voit que Bay il veut vite passer à autre chose et s'amuse à filmer ça comme si c"était une scène d'action), ça perd pas de temps en une intro à rallonge, on entre très vite dans la banque où tout va très vite partir en couilles de manière bien cash (on a du headshot plein cadre et ça saigne bien) et une fois qu'on est dans l'ambulance Bay réussit à ne jamais rendre son film ennuyeux, il multiplie les personnages secondaires et certains sont très savoureux comme Garret Dillahunt et son chien et on a des bonnes punchlines tout au long du film, alors c'est du Bay donc jamais fin mais toujours ultra efficace et en plus le mec se permet même de s'autociter via des dialogues (alors qu'avant c'était juste avec ses plans signatures) ici oklm il parle de Rock et Bad Boys.
Une fois dans l'Ambulance Bay ne nous lâche plus et cette course poursuite est à la fois fun et sanglante, car ça hésite pas à buter du personnage et on a une opération d'urgence complètement conne mais tellement fun (l'enjeu du flic à tenir en vie est à la fois simple mais tellement efficace), on peut juste regretter que le gunfight avec les mexicains soit un peu basique pour du Bay mais surtout pas toujours compréhensible, bon on a évidemment ce montage ultra cut pendant tout le film mais dans les course poursuite où lors du braquage ça gène pas, ici on est dans un entrepôt avec des persos quasi statiques et on arrive à pas comprendre qui fait quoi, dommage. Bon heureusement tous les passages avec l'ambulance qui bombarde fonctionne à fond et chaque rupture de rythme est une bonne idée (le passage où faut repeindre l'ambulance en 45 secondes c'est tellement con mais ça marche).
Le casting est emmené par un Gyllenhaal très convaincant qui fait le show, son duo avec son frère fonctionne vraiment bien, la latina fait plus que le taf et est même étonnamment charismatique (le personnage s'affirme au fil des minutes pour finir filmé comme un vrai héros de film d'action à la Bay), dans les seconds rôles à part Dillahunt c'est personne de connu mais c'est que des tronches marquantes ce qui caractérise immédiatement les personnages (bon c'est souvent "je suis un gros bourrin").
Bay continue de tracer sa route à Hollywood en s'en branlant des modes et des standards et il reste ce cinéaste unique qui mettra toujours la trique a tous ces cinéastes chiants et consensuels qui font des Dunes ou des Batman, et il signe ici un film d'action avec toute la générosité qu'on lui connait.
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Film: Ambulance (2022)
Note: 6,5/10
Auteur: Alegas

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Contractor (The) - 5,5/10

Messagepar Scalp » Jeu 01 Sep 2022, 06:13

5.5/10

The Contractor de Tarik Saleh - 2022

Film sans aucune surprise où tout le monde a le rôle qu'on lui imagine avant de lancer le film. Chris Pine refait donc équipe avec Ben Foster après un Comancheria qui reste à ce jour un des meilleurs films de la décennie précédente, bon ici on est loin de Comancheria, mais ça reste divertissant et ça a la bonne idée de faire 1h45 et pas les sempiternelles 2h. On suit donc Chris Pine ex militaire qui va se retrouver dans une organisation obscure pour faire des missions d'espionnage (bon avant on a une intro d'une grosse vingtaine de minutes, c'est pas chiant mais c'est pas un modèle d'écriture non plus), et il va se retrouver en Allemagne où on va croiser Fares Fares (le mec qu'on voit dans tous les films suédois) et où tout va partir en couille avec un homme qui va se retrouver trahit par les siens (qui sont forcément les vrais méchants de l'histoire). Près de 20 ans après Jason Bourne a encore des rejetons plus ou moins recommandables, y a clairement eu à boire et à manger dans ce sous genre. Et cette partie fuite et cache cache est de loin la plus intéressante mais malheureusement trop courte (voir la débrouillardise du mec pour sauver sa peau ça marche toujours) et conclue avec une facilité scénaristique qui m'énerve (Pine se retrouve dans une maison perdue au milieu de nul part et les mecs au lieu d'encercler la baraque rentre absolument tous dans la baraque comme des teubé comme ça lui peut faire son piège et se barrer par la fenêtre, vraiment le genre de truc qui me saoule) mais au moins quand ça mitraille c'est vraiment sympa, immersif et bien shooté. Le réal est le suédois qui a fait Le Caire Confidentiel (petit polar surcoté car il se passe en Egypte) et techniquement le mec est vraiment carré (chouette scope, pas de surdécoupage), il signe un climax final qui fait le taf, c'est sans chichi, one shot one kill. Après on retiendra aucun grand moment (y a jamais le petite idée en plus), y a de l'action, on se fait pas chier (vrai sens du rythme quand le mission commence, la dernière heure tout s'enchaine efficacement) mais y a pas la scène qu'on se souviendra du film, dans une semaine je l'aurai complètement oublié.
Le genre de film qu'on a vu des dizaines de fois et qui se repose exclusivement sur ses acteurs et ça marche car Chris Pine a gagné en charisme depuis 5 ans et ici on croit à son perso, que Ben Foster sera toujours ce second rôle qu'on est content de voir et que revoir Kiefer Sutherland au cinéma fait toujours plaisir même si ici il a pas assez de scène surtout qu'il joue le bad guy quoi.
Petit film d'espionnage qui se révèle sympa, pour comparer un truc sorti récemment c'est kif-kif avec le Solima (dont j'ai déjà tout oublié).
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Guy Roux, une histoire de France - 8/10

Messagepar Scalp » Jeu 01 Sep 2022, 18:41

8/10

Guy Roux : une Histoire de France - 2022

Pas grand chose de nouveau dans ce documentaire, c'est plutôt une sorte de shoot nostalgique avec un bon gros retour dans les 90's (partie la plus importante pour Auxerre), car Guy Roux est une figure emblématique du foot, tout a été dit sur lui, les anecdotes sont connues mais les images d'archives (ah ce tacle de Canto sur Der Zakarian, ah les missiles de Djibril, ce raté de Cocard face au but vide, cette demi finale de coupe contre Marseille) et les nombreux intervenants font que c'est prenant immédiatement et puis ça se termine avec la remontée d'Auxerre en juin 2022, la boucle est bouclée avec une telle fin. On peut regretter plusieurs choses absentes du doc : aucun mot sur la façon de voir le foot de Guy Roux, son approche tactique alors que clairement il a été un coach anachronique pendant longtemps avec son sempiternel 4-3-3 et son marquage individuel, c'est quelque chose qui passé 90 était déjà très rare mais il a fait perduré la chose, et puis la coupe d'Europe est pas assez évoqué, on a bien entendu le seul match de foot qui m'a fait verser une larme, la demi contre Dortmund en 93, mais aucun mot sur la victoire contre l'Ajax ou la revanche de 97 contre Dortmund, aucun mot aussi sur la possibilité qu'il devienne sélectionneur alors qu'il avait été envisagé à l'époque ça aurait été bien d'entendre sa version des faits, bon ça c'est pour les griefs, le reste c'est des intervenants dressant un sacré portrait et c'est souvent émouvant tant on sent le respect et l'admiration qu'ils ont pour cette homme. Ce qu'il en ressort c'est tout le monde l'aime finalement, ici on a Cantona, Fergusson Charbonnier, Bourguoin, Depardieu, Blanc. Mais surtout c'est Guy Roux qui parle, beaucoup et bien, et il reconnait sans honte son coté omnipotent qu'on pouvait lui reprocher, mais le fait est qu'il sorti un nombre incalculable d'internationaux, qu'il a mené son équipe du niveau amateur au titre, le tout dans une tout petite ville sans grand moyen (bon Auxerre a toujours été un des seuls clubs a être propriétaire de son stade et on apprend ici, comme quoi j'aurai appris un truc, que ça a été l'un des premiers clubs à avoir son jet privé grâce à Bourguoin qui le pilotait lui même évidemment).
Ca c'est un sujet qui mérite vraiment un documentaire, c'est autre chose que le truc sur Figo. Le plus grand entraineur français de l'histoire, c'est lui.
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Re: [Scalp] The Truth 2022

Messagepar Jed_Trigado » Jeu 01 Sep 2022, 19:01

Absolument pas fan de foot, mais la bonhommie naturelle de Roux me l'a toujours rendu sympathique, le vieux tonton que t'aurais toujours voulu avoir. Entre les docs osef de Figo et Pogba, il en faudrait un sur Cantona bon sang !
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Re: [Scalp] The Truth 2022

Messagepar Scalp » Jeu 01 Sep 2022, 19:09

Pogba c'est surréaliste tellement c'est pourri, il devrait en refaire un maintenant avec son frère, ça pourrait être drôle.
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Re: [Scalp] The Truth 2022

Messagepar osorojo » Jeu 01 Sep 2022, 20:32

Même déception que toi pour Suprême. On était en droit d'attendre un truc clairement moins consensuel vu la réputation du groupe. Même niveau zik comme tu dis, on passe à côté. Dommage, y a deux trois passages sympas comme ceux que tu cites, j'aime bien personnellement aussi le premier moment où il écrivent ensemble, et commencent déjà à se papouiller, ou encore le concert avec les punks.

M'enfin, dans l'ensemble c'est quand même super lisse, un comble vu les bonhommes qui motivent ce biopic.
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Freaks out - 5,5/10

Messagepar Scalp » Ven 02 Sep 2022, 06:13

5.5/10

Freaks Out de Gabrielle Mainetti - 2021

Dans un cinéma italien plus que moribond, Mainetti fait donc figure d'exception après un premier film où le film de super héros rencontrait le film de mafia (pour un résultat très moyen car finalement la seule originalité du film était d'être italien), il signe ici un nouveau récit de super héros prenant part dans la WW2. Alors c'est clairement le genre de film qu'on est content de voir, c'est des films nécessaires avec tout ces films copier coller chaque semaine en salle mais pour autant est ce un bon film. Je suis très mitigé, pourtant je voulais aimer, la BA m'avait hypé mais justement la BA montre finalement tous les morceaux de bravoure et le film se révèle finalement très radin et assez convenu.
Dans le positif on peut déjà dire que la thune est à l'écran, avec son budget de 12 millions on peut dire que toute la thune est à l'écran et que Mainetti signe un film ambitieux, surement trop ambitieux d'ailleurs (mais ça on peut pas lui reprocher). En lançant le film je m'attendais à X-Men meet le film de guerre et on en est très loin, alors déjà le coté pouvoir est pas forcément bien traité, les pouvoirs sont quelconques et clairement on a déjà vu ça en mieux chez Singer il y a plus de 20 ans, après le coté WW2 y a des choix chelou : le film se déroule en Italie mais y a pas d'italiens méchants, on parle pas de Mussolini et on a juste des nazis, ça a un petit coté hypocrite de faire ça je trouve (même si ça change rien à la qualité du film).
J'ai eu surtout du mal avec les personnages et la narration, alors on pourrait dire que c'est archétypes : le gros bourrin, le nain à grosse bite (oui oui), le mec un peu chelou avec son pouvoir de merde et l'ado à la recherche du père qui va surmonter les épreuves pour grandir, sauf que rapidement j'en avais rien à foutre de cette galerie de personnages, y a pas vraiment d'alchimie et le film se disperse un peu trop, c'est long, trop long (2h15) et ça traine beaucoup trop pour ce que ça raconte (car on a finalement peu de péripéties), j'aurais préféré que le film s'attarde sur la team de résistant d'éclopés où là y a des bonnes idées comme le sniper borgne mais finalement ils sont juste là pour faire office de deus ex machina et c'est bien dommage. On pourrait dire que l'antagoniste avec son pouvoir de voir dans le futur est bien mais son pouvoir est tellement mal exploité (super il peut Creep au piano) et le mec devient vite énervant en étant too much.
Pour moi y a vraiment un énorme problème de narration, on entre jamais dans le film, ça décolle jamais et on s'en branle vraiment des persos pourtant y a des enjeux simples dans l'idée mais le mec a du mal à les retranscrire, tout est très laborieux malgré des bonnes idées ici ou là (les éclopés donc, l'arrivée dans le nouveau cirque, le pouvoir du méchant normalement c'est une bonne idée).
Heureusement la réal est plus que correct, ça s'ouvre avec un bombardement en plan séquence qui a vraiment de la gueule et c'est très immersif, les rares scènes d'actions sont réussies surtout celle avec l'homme loup (la scène avec l'oreille fonctionne à fond) et le sniper borgne déchire vraiment (mais bon là je parle d'un mec qui a 4 scènes), le climax final on voit que la thune est à l'écran mais c'est décevant : trop brouillon et là le choix des pouvoirs des persos est problématique : c'est jamais fun ou impressionnant, c'est terriblement lambda, d'ailleurs tout ce qui touche aux pouvoirs on finit par se demander pourquoi il a foutu ça dans le film pour finalement le traiter comme ça. La photo je suis pas fan, c'est gris pour faire gris et des fois on a envie de lui dire mais putain éclaire ton film.
Sur le papier c'était la rencontre entre le ciné de Alex de Iglesia et le film de super héros, à l'écran c'est un truc un peu meilleur qu'un film Marvel.
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Film: Freaks out
Note: 7,5/10
Auteur: Alegas

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Hurricane Carter - 7/10

Messagepar Scalp » Sam 03 Sep 2022, 07:48

7/10

The Hurricane de Norman Jewison - 1999

Voilà un exemple de biopic utile (ce qui est clairement loin d'être le cas de tous les biopic), y a matière à raconter une histoire (c'est pas la dernière merde de Fincher quoi). Bon ici ça a été surement fortement romancé et c'est même bourré d'ajouts (enfin selon wikipédia) mais bon c'est du cinéma pas un cours d'histoire.
Shooté par un Jewison en bout de course (son dernier bon film remontait vraiment à l'époque et il venait de faire Bogus) qui ici fait le minimum syndical et c'est quoi ce 1.85 tout moche (c'est con quand on a Deakins à la photo en plus), bon ça reste quand même un de ses meilleurs films (faut dire que je suis absolument pas fan de ses 3 films les plus réputés : les 2 qui ont été remake par McT et Dans la Chaleur de la nuit), par contre je suis pas convaincu par les passages avec la voix intérieur et les effets de style quand il est au trou, un poil too much pour moi. Le film nous prend dès le début avec une narration éclatée vraiment maitrisée, les allers retours dans le temps sont limpides. Et c'est captivant du début à la fin, on veut voir cet homme sortir de prison victime de sa couleur de peau. Par contre je trouve que le film prend énormément de temps dans sa première partie, et ça fonctionne, mais une fois l'arrivée des canadiens pour l'aider tout va ptet un peu trop vite, et la partie procès aurait mérité une meilleure joute verbale.
Le film doit évidemment beaucoup à pour Denzel nouvelle fois parfait, il passe très bien du mec ultra vénère qui en veut à la terre entière à cet homme qui va s'ouvrir et se faire des amis pour la vie. Tous les seconds rôles sont très bons avec pleins de têtes connus
Clairement pas un grand film mais vraiment un film nécessaire. Une injustice assez ahurissante.
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Last son (The) - 6/10

Messagepar Scalp » Sam 03 Sep 2022, 11:25

6/10

The Last Son de Tim Sutton - 2021

Nouveau film du réalisateur de Donnybrook (film injustement boudé alors qu'il était bourré de qualités), ici il signe un western qui peut se rapprocher du récent Old Man Henry (en moins bien quand même), un petit western intimiste qui ne prend pas le genre de haut mais qui révolutionne absolument rien du tout.
Le film est assez lent, voir pas mal, mais il a un petit coté hypnotique, c'est peu bavard et les excès de violence surprennent, la courte durée fait qu'on trouve pas le temps long alors que le rythme est très posé. L'histoire est simple avec Sam Worthington (plus 10 pts de charisme avec la grosse beubar) un hors la loi sans pitié qui se retrouve dans des galères à la Pogba, il a été marabouté et pour s'en sortir il doit buter sa progéniture, il est donc à la recherche de ses enfants dont un Machine Gun Kelly qui a toujours une bonne tête de con mais ici il a une sorte de faciès à la Billy Drago qui sied bien au rôle donc c'est pas un malus. On rajoute à ça des chasseurs de primes et Thomas Jane qui sont à la poursuite de Worthington, ça donne assez de personnages et de lieux pour pas se faire chier alors qu'il se passe finalement pas grand chose. En gros on attend juste la rencontre des divers personnages, rencontres qui se terminent à chaque fois dans le sang, le climax a grave de la gueule, tant sur le fond que sur la forme, alors la petite ville enneigée ça fait toujours son effet mais y a des bonnes idées de mise en scène et un bon duel père/fils à l'issue forcément sans pitié.
On se retrouve devant un film avec des personnages pour la plupart antipathique, on suit quand un mec qui veut tuer ses gosses, et un braqueur de banque qui tue des innocents pour rien. Seul le personnage de Heather Graham (toujours aussi belle) apporte un peu de douceur dans cet univers sombre où la mort fait symbole de délivrance.
The Last Son réussit à nous captiver avec 3 fois rien, pas de rebondissement, récit linéaire, décors réduit au strict minimum et des acteurs concernés, manque juste une réalisation avec un peu plus d'ampleur et des scènes plus marquantes (y a pas la scène qu'on retiendra) mais ça donne un petit western intimiste qui fait le taf.
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