Jed_Trigado a écrit:Je suis en train de me refaire Breaking Bad, n'avoir aucune antipathie pour Walt et ce malgré l'entourage qu'il a, c'est chaud les ballons quand même.
C'est que Walter, malgré son côté monsieur tout le monde, a une sorte de charisme naturel, un peu comme un Axel dans Orange Mécanique qui fait que, tous salopards qu'ils soient, on ne peut s'empêcher d'être derrière eux.
On peut trouver horrible telle décision prise par Walt mais au bout du compte on lui pardonne volontiers parce que ce qu'il bâtit n'est pas sans grandeur. C'est Macbeth au pays du crystal meth.
Tandis que Saul...persécuter gratuitement Howard, manipuler des petits vieux, se taper des putes dans une baraque clinquante qui effraieraient jusqu'à des gangsters scorsésiens (pourtant habitués au clinquant vulgos), on tombe dans la mesquinerie et l'antipathie qui va avec, et j'avoue que je n'ai pas ressenti grand chose lors de la scène finale.