#Réalisateur# Jean-Pierre MELVILLE

[Alegas]

Dans la biographie de Melville que j'avais lu il y a plusieurs mois, Labro fait un descriptif de la scène particulièrement marquant, genre en pleine discussion Melville a fait une grimace horrible en tirant la langue, Labro savait pas trop s'il déconnait ou non, et quand il a vu le visage changer de couleur il a compris.
Le temps d'appeler à l'aide dans le restaurant, c'était déjà trop tard.

[Val]

Melville est mort il y a tout juste 50 ans.

J'apprends à cette occasion qu'il dinait avec Philippe Labro le soir de sa mort. On n'imagine pas tout le mal que ce bonhomme a pu faire...

Il ne manque pourtant pas une occasion de le rappeler pour se mettre en avant.

Au sujet de Labro, revoir la séquence Gérard Languedepute pour saisir le bonhomme.

[Mark Chopper]

Kazuo Ishiguro à propos du Cercle rouge :

This might be a controversial thing to say, but I find postwar French genre movies much richer and more real than the films of the French New Wave. It’s in the gangster films and thrillers where French cinema confronted all the bad things that happened under German occupation. France comes out of the war, and the New Wave starts to produce these films that don’t make any reference to history or the traces of the war that linger in French society. But that’s what these thrillers are all about. They explore honorable men operating in the criminal underworld as well as a very corrupt class of politicians and police who are treacherous and venal. These films are all about how much you can trust a comrade. Le cercle rouge is about the friendship between two guys—though maybe it’s a romantic relationship (it’s never made explicit)—and it contains a completely silent heist sequence that goes on for more than twenty minutes. There’s no sound in it, let alone dialogue! Alain Delon gives a virtuoso performance, one of his greatest. I could recommend any number of the French noirs by Henri-Georges Clouzot, Jacques Becker, or Julien Duvivier, but Melville is a true artist, and Le cercle rouge is my favorite of those films.

[osorojo]

Je l'aime bien lui

[pabelbaba]

C'est pas tout à fait vrai, même si celui qui a parlé de guerre était le plus Suisse de la Nouvelle Vague.

Après, savoir si certains films sont plus riches que d'autres alors qu'ils n'ont pas le même objectif et n'ont pas été faits dans les mêmes conditions, c'est compliqué. Aucun film de la Nouvelle Vague ne m'a remué comme L'Armée des Ombres, mais aucun film de gangster post guerre ne m'a procuré les sensations de Jules et Jim ou A Bout de Souffle.

Et pour savoir ce qui les plus "vrai" des deux, là je n'essaye pas d'argumenter.

[Alegas]

Pour faire suite au post de Francesco en partie ciné :

Vu hier soir et la copie est SUBLIME. Je pense qu'on a jamais eu l'occasion de voir dans le film dans une aussi belle copie.
Apparemment, Pathé s'est associé à Criterion pour la restauration, et le résultat est à des années-lumières du blu-ray qu'on a eu il y a dix ans.

[francesco34]

La restauration a été supervisée par Bruno Nuytten, lui-même grand chef op, et réal.
Et effectivement on voit bien le comparatif au début de la présentation par Philippe Rouyer dans l'avant-séance, y'a eu un sacré taf de fait!

[lvri]

Plus qu'à espérer une belle copie sur galette !

[Val]

C'est prévu en UHD en fin d'année normalement.

[lvri]

Excellent

[Alegas]

Maintenant que j'ai tout vu, à l'exception de L'aîné des Ferchaux où j'attends la restauration en cours pour le découvrir.

1947 : Le Silence de la mer : 7/10
1950 : Les Enfants terribles : 3/10
1953 : Quand tu liras cette lettre : 4/10
1955 : Bob le flambeur : 6,5/10
1959 : Deux hommes dans Manhattan : 5,5/10
1961 : Léon Morin, prêtre : 5/10
1962 : Le Doulos : 6/10 (à revoir)
1966 : Le Deuxième Souffle : 8/10
1967 : Le Samouraï : 9/10
1969 : L'Armée des ombres : 7/10 (à revoir)
1970 : Le Cercle rouge : 8/10
1972 : Un flic : 6/10