[lvri] Mes visionnages en 2022

[osorojo]

Un chouette docu france 3 région ce Notre Dame crame, réhaussé par quelques alternants en effets visuels numériques doués. Petit clin d'oeil à mémé Gertrude, grosse performance
Et tous ces pompiers courageux, ça émoustille

[Mark Chopper]

J'aime bien Annaud. Je tenterai à l'occasion, même si le sujet ne m'intéresse pas sur le papier.

[lvri]

réhaussé par quelques alternants en effets visuels numériques doués

L'ajout de fumée et/ou de flammes en cgi est insignifiant dans le film.

Ça donne au film un côté vraiment unique dans la production française habituelle, et on pourra penser ce que l'on veut de l'interprétation ou de certains choix narratifs, mais on peut difficilement reprocher au film de ne pas faire du cinéma dès que possible.

Complètement d'accord.

[osorojo]

L'ajout de fumée et/ou de flammes en cgi est insignifiant dans le film.

Ok je fais de la mauvaise foi, mais toi aussi pour le coup
A mon avis, les CGI sont beaucoup plus présents qu'un simple ajout de flammes / fumée, et c'est bien normal, à mon sens c'est le seul truc correct du film.
J'ai du passer à côté, vos avis à Alegas et toi sont tellement à l'opposé de ce que j'ai ressenti au ciné, je devais vraiment être de mauvais poil ce jour là
Perso, les bondieuseries m'ont saoulé, j'ai trouvé la narration inexistante et les (non)-acteurs mauvais comme des cochons -_-

[lvri]

Issue d'un article des Années Laser :
"Du tétanisant effondrement de la flèche [...] à l'embrasement infernal de la charpente, seules quelques flammes et fumées additionnelles seront à l'arrivée le fruit d'ajustements de synthèse".

Ça reste interprétable, mais globalement, je trouve que le film ne sent pas le "fake" à ce niveau. À voir dans le making of s'ils en parlent, ou dans le commentaire audio (Annaud est plutôt sincère en général sur la production de ses films, il en parle sûrement).

[osorojo]

Autant pour moi, je pensais qu'il y avait plus de SFX (même s'il y a plus que quelques flammes et fumées).

Un article intéressant ici.

Et JJA par BFMTV:


Ce qui explique que ça rende pas mal.

M'enfin ça ne change pas mon avis vis-à-vis du film.

[lvri]

En effet, il y a plus que "quelques". Très intéressant l'article

[Alegas]

SEPT JOURS EN MAI de John Frankenheimer

Sauf erreur ou oubli, il s’agit de mon premier film avec Burt Lancaster, et du deuxième de John Frankenheimer (en tant que fan de F1, difficile de faire l’impasse sur le film Grand Prix).

Sept jours en mai est un film politique dans lequel le Président des Etats-Unis conclut un accord avec l’URSS afin de pacifier les relations entre les deux pays. Cet accord est considéré comme une trahison par le Général campé par Burt Lancaster qui organise en secret un putsch.

Le film soulève intelligemment les intérêts divergents entre les hautes instances d’un Pays, sans réellement imputer de tort à l’un ou l’autre. D’un côté, les intérêts politiques, de l’autre, ceux de l’armée. En toile de fond, le peuple, pouvant totalement soutenir indirectement un putsch sans le savoir (il est répété que les Américains ne voient pas d’un bon œil ce traité), ou plus en avant, un officier devant choisir quel camp trahir: son Général qu’il admire ou son Président qu’il doit servir ?

Dialogues incessants, allés et venus des différents protagonistes, enlèvement, mort, tromperie … Le film, malgré un rythme faussement pépère, ne laisse jamais le spectateur de côté (sauf peut-être via les scènes avec le personnage d’Ava Gardner qui semble ne rien apporter au récit). Chouette découverte qui en appellera sûrement d’autres.

8/10

[Alegas]

Le Prisonnier d’Alcatraz de John Frankenheimer

Comment réussir à faire d’un pitch sans grand intérêt (un mec en prison qui recueille un oiseau en gros) un film de 2h20 passionnant ? Et bien Le Prisonnier d’Alcatraz est l’exemple parfait qu’un sujet simple sur le papier peut faire un très grand film.

Le film de Frankenheimer raconte l’histoire vraie (mais romancée) de Robert Sproud condamné à perpétuité suite à deux meurtres. Après avoir recueilli un oiseau blessé dans sa cellule, il se prend de passion pour l’ornithologie, et deviendra même reconnu pour ses travaux dans le domaine.

Frankenheimer ne tombe pas dans un manichéisme primaire. Certes, il critique le système carcéral et ses règles grotesques du tout répressif, mais il n’épargne pas non plus son personnage principal : Sproud est un assassin au caractère bien trempé, incapable de se maitriser, mais qui s’assagira avec le temps. De même, on fait la connaissance de divers personnages qui démontre la justesse du réalisateur en terme de développement. Le gardien qui exige de la part de Sproud une reconnaissance et du respect, et qui s’attachera au prisonnier. Les différents Directeurs ne sont pas tous des enflures de première, et on a trois personnages aux méthodes distinctes, dont un joué par un Karl Malden très convaincant.

Le film nous tient en haleine pendant 2h20, quasi systématiquement enfermé au côté de Lancaster et de ses oiseaux. On ressent ses différentes émotions, tant le plaisir qu’il a à être entouré par ses oiseaux, que son stress et sa tristesse face à une maladie les emportant un à un. Un très beau film porté un incroyable Lancaster.

8/10

[Alegas]

Finalement il est plutôt bien suivi ce challenge !

[Mark Chopper]

Presque autant que le challenge Nick Cage... Bonne surprise.

[Criminale]

Lvri qui voit les mêmes films que moi et qui a les mêmes notes. On peut presque dire que c’est Moviewar qui fait les critiques

Ou alors qu’on regarde tous les deux mycanal

[lvri]

Je suis caché derrière ton canapé....

Et j'ai mycanal

[Alegas]

Lorenzo de Georges Miller

Ze Challenge critique : Susan Sarandon

Commençons par ce qui fâche : Georges Miller et moi, c’est pas l’amour fou. Aucun doute sur le talent du bonhomme, mais force est de constaté que Mad Max (les deux premiers) et Happy Feet ne m’ont pas vraiment emballé. Cela ne m’a pas empêché d’ajouter à ma bluraythèque le film Lorenzo… et la galette dormait paisiblement depuis quelques temps, jusqu’à ce que le Challenge Critique me rappelle à son bon souvenir.

Le pitch n’a pas l’air joyeux, et vu le mood actuel, ça sent le film larmoyant (bon, même en mode bonheur intense et joie infini, ne pas verser une larme devant ce film est inhumain). Après quelques minutes seulement de petits moments de joie du petit Lorenzo s’amusant avec ses amis sur l’Archipel des Comores, le film tombe dans le drame total : le petit garçon inquiète de par son attitude agressive… puis il connait des problèmes d’équilibre, de surdité, … Bref, c’est pas la grande forme. Le verdict tombe : le petit Lorenzo est atteint d’adrénoleucodystrophie, et les quelques mois qui lui reste seront absolument terrible à vivre.

Georges Miller réussit l’exploit de nous entrainer dans une histoire bourrée de terme médicaux, d’échanges de spécialistes, d’explications du fonctionnement d’une maladie rare sans nous perdre une seule seconde. Sa mise en scène est efficace, et le film ne tombe jamais dans la mièvrerie bien lourde.

Le petit garçon qui interprète Lorenzo est bluffant (on souffre pour lui…). Tout comme Susan Sarandon et Nick Nolte dans leurs rôles de parents prêt à tout pour leur fils. Il n’y a pas une scène où leur attitude sonne faux. Difficile de comprendre pourquoi ce film fût un échec…

Lorenzo, malgré un sujet dramatique, offre également une lueur d’espoir et une sorte d’happy end entre la réussite concernant un traitement et d’autres futures avancées pour cette maladie rare. C’est assez troublant de se dire qu’un couple a réussi, sans aucune connaissance de base, à trouver une solution là où la science a échoué…. A noter une fin vraiment bien trouvée, où quelques témoignages laissent place à des cris et rires d’enfants. Une sorte de chant de victoire face à la maladie.

8/10

[pabelbaba]

T'aimes bien les intros "bannissez moi, svp, bannissez moi!"

Ceci dit, j'ai beau lire tout un tas de trucs positifs sur ce film, aucune envie d'y jeter un œil.