[oso] Bafouilles confuses, 2022

Modérateur: Dunandan

Re: [oso] Bafouilles confuses, 2022

Messagepar pabelbaba » Mar 19 Juil 2022, 05:06

:mrgreen:

En tout cas ça fait envie. Et ça me fait penser que le film de sous-marin est le seul genre à avoir un ratio de bon film aussi élevé. C'est finalement rare les merdes du genre.
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Re: [oso] Bafouilles confuses, 2022

Messagepar Mark Chopper » Mar 19 Juil 2022, 05:08

Il est cool celui-là. C'est un peu USS Alabama avant l'heure.
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Desperate living - 5/10

Messagepar osorojo » Mar 19 Juil 2022, 21:44

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Desperate Living

Film de John Waters · 1 h 30 min · 1977 - 5/10

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Oh la la, c'est complètement barré du bulbe ce truc... je ne m'attendais pas à ce que ce soit poussé autant à l’extrême :eheh: Le pitch est dingue : une mère de famille qui a une araignée au plafond flingue son mari avec l'aide de son infirmière. Pour échapper à la police, les deux femmes se réfugient à Mortville, une ville hors du monde qui fait l'apologie du trash way of life, peuplée de criminels en planque, et dirigée par Queen Carlotta, une despote édentée qui ne se déplace jamais sans son cortège village people prêt à la satisfaire.

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A partir de là, c'est open bar dans le n'importe quoi. Le script est accessoire, tout n'est que prétexte à hurler et donner dans le cradingue. J'ai personnellement fini la séance complètement épuisé par l'hystérie ambiante, à aucun moment elle ne se calme, du coup au bout de 90 minutes ça devient compliqué. Le genre de film qui ne se voit qu'une fois, que l'on apprécie moyennement, mais qui file quand même le sourire, parce que c'est aussi ce genre de trip, en dehors de toute règle, qui crache au visage de la bienséance, qui fait qu'on aime le cinoche. Et puis, mine de rien, il y a un taff assez conséquent qui a été abattu pour donner une certaine consistance à Mortville. Les maisons en carton-pâte, les salons dégueulasses où l'on fait cuire du rat, c'est quelque chose. En revanche, faut virer le/la costumière :mrgreen:

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Ce troisième opus de la trilogie du trash réalisée par John Waters , dont je n'ai pas vu les deux premiers films Pink Flamingos (1972) et Female Trouble (1974) —pour être honnête j'ai lancé celui-là sur un coup de tête sans trop me rencarder :eheh: —, a su me cueillir mine de rien. Alors, je n'irai pas jusqu'à dire que j'ai apprécié, parce que c'est ultra spécial et too much pour moi, et je ne sais pas encore si j'ai envie de voir les deux autres versants de la trilogie, mais je suis plutôt content d'avoir fait le voyage, d'où la note médiane, qui ne veut pas dire grand chose sinon que c'est carrément impossible à noter :mrgreen:

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Four Seasons : Natsuko - 7,5/10

Messagepar osorojo » Dim 24 Juil 2022, 14:39

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Four Seasons: Natsuko

Film de Yôichi Higashi · 1 h 59 min ·1980 - 7.5/10

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Une jolie découverte, riche en émotion, malgré une dernière partie un peu moins réussie à mon sens, la faute à un rythme langoureux qui étire un peu trop certaines scènes à mon goût. Une fois que Natsuko se met en tête de devenir actrice, j'ai trouvé le temps un peu long. Dommage, parce que j'étais jusque là convaincu à la fois par le coup d'oeil particulièrement assuré de Yôichi Higashi, qui sert une mise en scène sans manière qui à l'occasion sait se montrer créative (je n'oublierai pas ce moment où Setsuko Karasuma se surimpose à son image projetée) mais aussi et surtout par les différents portraits de femmes qu'il met en image avec tendresse et patience.

Ces dernières parviennent, tour à tour, chacune à leur manière, à être touchantes tout en questionnant le sens de la vie, entre détermination et fatalisme. Que ce soit Natsuko et son romantisme naïf, Kei et sa rage de vivre avec légèreté tout en se gardant bien de n'appartenir à personne, Haruko qui se laisse balloter par la tradition, jeune fille modèle victime d'une société intransigeante (jetée par son mari uniquement parce que sa soeur est mentalement en souffrance) ou encore la petit soeur en dépression qui se lie d'amitié avec un arbre quand elle ne lit pas des poèmes qui questionnent la vie, on se laisse porter par chaque étude de personnage; il n'y a finalement que celui de la soeur activiste qui m'a semblé un peu balourd et trop caricatural : il offre le pied à terre à Tokyo mais peine à proposer davantage.

Yôichi Higashi parvient par ailleurs à trouver un certain équilibre entre ces portraits de femmes et les hommes qui croisent leur route. La voie de la facilité aurait été de faire d'eux des enfoirés notoires, mais ils sont représentés avec réalisme à mon sens, du coeur tendre romantique au salaud qui profite d'un repas trop arrosé pour parvenir à ses fins, les rôles sont respectés.

Mais Four Seasons: Natsuko c'est avant tout Setsuko Karasuma que je crois n'avoir jamais vu à l'écran auparavant et qui ici est de chaque plan : elle signe un rôle solaire; comment, en tant que spectateur fragile, ne pas tomber sous le charme, à la fois de sa plastique fantastique, mais également de son visage si expressif ? Comme Mark avant moi, la séance de shooting m'a plutôt marqué, très tendre, jamais glauque, jusqu'à son dénouement que chacun interprétera à sa manière certainement : pour ma part, c'est une émancipation certaine, l'acceptation d'un abandon de lourdes règles qui régissent la vie de chacun sans un société où les rôles ont des contours trop rigides, que j'y vois.

Enfin, à titre plus personnel, je me souviendrai du film parce qu'il met en image les questionnements qu'on est amené à ressentir dans nos vies, qui se font plus oppressants au fur et à mesure que les années passent. Car finalement, peu importe le chemin de vie que l'on choisit, celui de la majorité, ou bien à contre-courant, c'est toujours le doute qui finit par l'emporter, et ce sera sans doute lui encore qui accompagnera le gravât lorsque ce dernier sonnera, en pluie, la fin des débats.

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Quelques captures pour le plaisir des yeux et pour se souvenir, je préviens, j'ai (presque) tout mis.

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Re: [oso] Bafouilles confuses, 2022

Messagepar Mark Chopper » Dim 24 Juil 2022, 14:46

Le réalisateur et l'actrice ont remis le couvert ensuite avec Manon...

Je vais le tenter. Surtout avec un certain Beat Takeshi au casting.
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Re: [oso] Bafouilles confuses, 2022

Messagepar osorojo » Dim 24 Juil 2022, 14:47

Tu me tentes :super:
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Re: [oso] Bafouilles confuses, 2022

Messagepar Mark Chopper » Dim 24 Juil 2022, 15:50

En tout cas, si après une telle critique l'ami Olrik ne tente pas l'aventure, je le place en congé longue maladie.
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Re: [oso] Bafouilles confuses, 2022

Messagepar Olrik » Dim 24 Juil 2022, 16:08

J'ai un peu éventé la bonne surprise car j'avais jeté un oeil sur certaines scènes mais oui, vos deux critiques donnent envie de me pencher sur le cas Higashi.
Karasuma, on la voit aussi d'une courte (mais mémorable) scène du Mishima, de Schraeder.
Elle n'a pas tant filmé que ça. En tout cas durant la gloire de ses vingt ans. Après je ne suis pas sûr qu'il y ait grand chose à se mettre sous la dent.
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Re: [oso] Bafouilles confuses, 2022

Messagepar Olrik » Dim 24 Juil 2022, 16:13

J'aime bien le verso de son LP "Kiss me" : tasse de kawa, jus d'orange, heineken et clope, on dirait qu'elle est à deux doigts d'avoir la gerbe.
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Re: [oso] Bafouilles confuses, 2022

Messagepar Mark Chopper » Dim 24 Juil 2022, 16:15

Elle n'a pas tant filmé que ça. En tout cas durant la gloire de ses vingt ans.


Également dans Station de Furuhata... Pas encore vu, mais avec Ken Takakura et Chieko Baishō en têtes d'affiche, je vais vite y remédier.

EDIT : Ah c'était elle dans cette scène de Mishima...
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Re: [oso] Bafouilles confuses, 2022

Messagepar Olrik » Dim 24 Juil 2022, 17:53

Mark Chopper a écrit:EDIT : Ah c'était elle dans cette scène de Mishima...

Oui, on ne distingue pas forcément bien le visage mais le reste ne laisse aucun doute.
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Année des méduses (L') - 5/10

Messagepar osorojo » Mar 26 Juil 2022, 11:44

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L'Année des méduses

Film de Christopher Frank · 1 h 50 min · 1984 - 5/10 (1 pt bonus pour vous savez quoi).

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Bon l'histoire est clairement naze (le développement ampoulé d'une complicité / adversité mère/fille dans une station balnéaire), mais je sais pas, il y a un truc qui se dégage de ce film: la nostalgie d'une époque révolue sans doute, où les actrices étaient belles au naturel, et libre de leurs formes, à l'image de Caroline Cellier, qu'on a toujours vu dans des seconds rôles, qui je trouve irradie la bobine.

Le genre de péloche qui te fait la soirée, tu te rinces l'oeil (disons les choses clairement) mais ça semble naturel tant ça reste bon enfant. Et puis Giraudeau est parfait dans ses oeuvres en Apollon bien gaulé dont le taff est de conclure avec toutes les femmes qui croisent son passage :mrgreen:

Dommage que la trame principale, impliquant Valérie Kaprisky et un père de famille qui ouvre la boîte de pandore, s'avère être assez mièvre.

Bref, un film naze, mais dont je suis ressorti avec le sourire parce que son ambiance témoigne d'une époque tristement révolue. Sensation bizarre que celle qui me donne envie d'en trouver d'autres du même acabit (j'imagine que c'est de saison) alors que je le redis, l'histoire est pétée au possible :eheh:
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13 steps of Maki : The young aristocrats - 7,5/10

Messagepar osorojo » Mar 26 Juil 2022, 12:01

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13 Steps of Maki: The Young Aristocrats

Film de Makoto Naito · 1 h 18 min · 1975 (Japon) — 7.5/10

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Vraiment cool, ce mix yakuza eiga / kung fu pian au féminin, porté par une actrice qui ne fait pas semblant de tataner le tarin de tous les mâles pervers et rustres qui croisent son chemin. Bisserie assumée, envahie de bruitages over the top mais aussi d'une énergie communicative, j'engage tous les amateurs du genre à tenter la séance (je n'ai toujours pas de Twingo à mettre en gage hein), en plus ça ne dure que 78 minutes, alors ça se dévore tout seul.

Etsuko Shihomi que je découvre ici, tient carrément bien la marée, personnellement elle a su me surprendre. Pour ne rien gâcher, le script n'est pas con du tout, et autour d'elle, ça joue plutôt bien... enfin disons que ça cabotine comme il faut :mrgreen:
Si ça ne suffisait pas à vous convaincre, il y a plein de faux sang, quand les yakuzas font les salauds, c'est pas à moitié, on a le droit à un petit passage en prison pour femmes qui file le smile, et il y a même une petite romance furtive pas conne du tout qui s'invite à la fête.

Bref, une bisserie à prendre pour ce qu'elle est : une récréation énergisante qui sait séduire autant par son côté over the top que par l'implication de tous ses acteurs, qu'ils soient devant ou derrière la caméra.
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Re: [oso] Bafouilles confuses, 2022

Messagepar pabelbaba » Mar 26 Juil 2022, 12:09

C'est Sister Street Fighter, non?
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Re: [oso] Bafouilles confuses, 2022

Messagepar Jed_Trigado » Mar 26 Juil 2022, 12:10

osorojo a écrit:Etsuko Shihomi que je découvre ici

T'as jamais vu des Sonny Chiba ou des Fukasaku des 70's, elle était souvent présente dans le cast quand même.
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