[Mark Chopper] Une décennie sur BKR (2012-2022)

[Alegas]

40. Pig / Michael Sarnoski : ?/10

[Mark Chopper]

J'ai bien aimé, mais impossible d'expliquer pourquoi

[Mark Chopper]

MAI 2022

Films :

41. Color Out of Space / Richard Stanley : 6/10
42. Loin du périph / Louis Leterrier : 5/10
43. Willy's Wonderland / Kevin Lewis : 2/10
44. The Northman / Robert Eggers : 4,5/10
45. Space Cowboys / Clint Eastwood : 6/10
46. The Batman / Matt Reeves : 4/10
47. Rédemption / Phil Joanou : 5/10
48. 12 hommes en colère / Sidney Lumet : 9/10
49. Kiba: The Fangs of Fiction / Daihachi Yoshida : 4,5/10
50. Game Night / John Francis Daley et Jonathan Goldstein : 6/10
51. Val / Leo Scott et Ting Poo : 6,5/10

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Séries télévisées :

5. Ozark (Saisons 2-4) : en cours...

(Tokyo Vice : abandon après 4,5 épisodes)

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Lectures (romans, nouvelles, essais) :

17. Lettres à un ami allemand / Albert Camus
18. Liv Maria / Julia Kerninon
19. Nos vies entre les morts / Yuzu Morikawa
20. Le Temple des oies sauvages / Tsutomu Mizukami

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Lectures (bandes dessinées) :

5. Sakamoto Days (tome 1) / Yuto Suzuki
6. Astérix (tomes 16-24) / René Goscinny et Albert Uderzo

[Alegas]

T'es prêt pour un mois de juin en mode Nicolas Cage ?

[Mark Chopper]

Peut-être Joe ou Mandy...

[Alegas]

De mon côté je pense que j'en profiterais pour rattraper quelques gros films que je n'ai pas vu avec lui : Adaptation, Peggy Sue, Leaving Las Vegas.
Et peut-être revoir Sailor et Lula dont je n'ai quasiment plus aucun souvenir.

[Mark Chopper]

Peggy Sue en "gros film"... Mmm, inutile d'avoir des attentes démesurées

Par contre tu devrais aimer Adaptation. Et Leaving Las Vegas

J'ai revu Red Rock West le mois dernier. Si tu ne l'as pas vu, c'est un néo-noir sympa.

[Mr Jack]

Son meilleur rôle, Leaving Las Vegas.

[Alegas]

J'ai revu Red Rock West le mois dernier. Si tu ne l'as pas vu, c'est un néo-noir sympa.

Dispo sur Amazon Prime donc why not.

[osorojo]

+1 pour Red Rock West, vraiment cool.

[Mark Chopper]

Willy's Wonderland / Kevin Lewis (2021)

Nicolas Cage est dingue. Comment expliquer sinon sa participation à Willy's Wonderland comme acteur et comme producteur ? L'excuse de ses dettes (désormais épongées) qui l'ont poussé à accepter tout (et surtout n'importe quoi) au cours de la dernière décennie ne tient plus, puisqu'il a investi lui-même de l'argent dans ce projet improbable. À savoir l'histoire d'un homme de passage dans une ville paumée qui, contraint de bosser une nuit comme concierge dans une salle de jeux désaffectée, finit par être attaqué par des animatroniques hantées par des esprits de tueurs en série cannibales. Ouais, rien que ça... Et le film va se résumer à Nicolas Cage qui ne prononce pas une seule parole, passe le chiffon et le balai, boit des boissons énergétiques, joue au flipper et défonce des animatroniques... Rejoint par des jeunes (des acteurs tous plus atroces les uns que les autres) qui vont se faire décimer (de la pure chair à canon), ce cher Nick Cage ne changera rien à sa routine... Le film a un bodycount peu élevé et ne raconte finalement pas grand-chose au-delà de son pitch what the fuck. Reste Nick Cage qui, malgré le néant qui l'entoure, semble y croire et se donne à fond. Heureusement, il a depuis relevé le niveau, en enchaînant les tournages de Pig et d' Un talent en or massif.

Note : 2/10

[osorojo]

Dingue je sais pas, passionné, ce n'est plus à démontrer et ce genre de projet lui donne encore plus de crédit pour moi. C'est cool de voir qu'il est à fond. Je serais presque tenté...

[Mark Chopper]

J'ai toujours pensé qu'il était fou et qu'il canalisait cette folie dans son jeu. Parce que le mec est le plus souvent à fond dans ce qu'il fait... Un passionné, oui.

(Mais un gentil fou hein )

[Mark Chopper]

Red Rock West / John Dahl (1993)

Cinéaste recyclé en mercenaire télévisuel depuis une quinzaine d'années, John Dahl aura servi pendant une courte décennie (en gros : 1989-1998) le genre néo-noir avec révérence. Red Rock West, son deuxième long-métrage sorti en 1993, reste son travail le plus recommandable (Kill Me Again et Last Seduction, que j’ai revus récemment, manquent un peu de rythme à mon goût). Tous les codes du genre répondent ici présents : un loser échoué dans une ville de bouseux au fin fond du trou du cul des États-Unis (Nicolas Cage, sobre comme il l'a rarement été, est parfait), une femme fatale (Lara Flynn Boyle, hélas un peu fade... Quitte à choisir une actrice séduisante de Twin Peaks, d'autres auraient sans doute fait mieux), des sales trognes (Dennis Hopper et J. T. Walsh, dans un registre qu’ils maîtrisaient), des quiproquos, du pognon, de la manipulation et des retournements de situation... John Dahl emballe le tout de manière classique mais efficace, le scénario et les dialogues tiennent en haleine et le film, qui va sur ses trente ans, passe haut la main l'épreuve de la révision. En résumé : un film sympatoche et attachant, sans aucune prétention mais qui saura satisfaire les amateurs d'un genre hélas tombé en désuétude.

Note : 7,5/10

[Alegas]

Si on m'avait dit qu'il fallait simplement faire un challenge Nicolas Cage pour te redonner envie de faire des critiques.