En corps de Cédric Klapisch
(2022)
(2022)
Je sais généralement à quoi m’en tenir avec Cédric Klapisch : à l’exception d’un film, Ce qui nous lie, je trouve son cinéma au mieux sympathique, et c’était pas avec ce film que je m’attendais à ce que la donne change. Alors bon, j’irais pas jusqu’à dire que En corps est au niveau de Ce qui nous lie, mais on en est pas trop loin, et du coup c’est facilement le second meilleur film du réal en ce qui me concerne. Vu la bande-annonce, je m’attendais à quelque chose d’assez grossier sur une rééducation physique, le film racontant l’histoire d’une danseuse de ballet qui, suite à un accident, doit complètement reconsidérer sa passion et son avenir, mais au final c’est bien plus subtil que ça et ça va bien plus loin qu’une jambe cassée à guérir. On va donc avoir un beau récit sur la place d’une passion pour une femme qui a encore toute la vie devant elle, mais qui est persuadée que tout se joue dans les moments qu’elle vit actuellement, et alors qu’elle va s’exiler un temps en Bretagne (meilleure décision ever, les vrais savent ), elle va revoir peu à peu sa position via les rencontres qu’elle va faire, notamment une troupe de danse contemporaine.
Je vais pas chercher à suranalyser le film car ça ne s’y prête pas vraiment, c’est juste un joli script bien plus équilibré que ce que propose Klapisch habituellement (j’avais, par exemple, trouvé son précédent film très basique de ce côté-là) et servi par des comédiens qui sont tous au diapason. Si ce n’est pas surprenant de la part de Pio Marmaï ou François Civil, ça l’est déjà plus venant de Muriel Robin par exemple, et globalement tous les seconds rôles sont bien servis, de Podalydès en père un peu trop coincé émotionnellement jusqu’à Souheila Yacoub qu’on avait pu voir précédemment chez Gaspar Noé. Mais la grosse surprise du film, c’est clairement la prestation de l’interprète principale, Marion Barbeau, danseuse de profession, et qui étonne pour un premier passage au cinéma. Formellement, ça reste du Klapisch donc à mi-chemin entre une volonté de cinéma-réalité et quelque chose de formellement plus travaillé, et pour le coup j’aurais tendance à penser que c’est son meilleur film sur ce point, rien que la séquence d’intro muette et son générique très cool avec la musique de Bangalter c’est probablement ce que le bonhomme a fait de mieux dans sa carrière. Bref, c’est un joli petit film qui passe vite et qui fait du bien, et c’est déjà pas mal.
Je vais pas chercher à suranalyser le film car ça ne s’y prête pas vraiment, c’est juste un joli script bien plus équilibré que ce que propose Klapisch habituellement (j’avais, par exemple, trouvé son précédent film très basique de ce côté-là) et servi par des comédiens qui sont tous au diapason. Si ce n’est pas surprenant de la part de Pio Marmaï ou François Civil, ça l’est déjà plus venant de Muriel Robin par exemple, et globalement tous les seconds rôles sont bien servis, de Podalydès en père un peu trop coincé émotionnellement jusqu’à Souheila Yacoub qu’on avait pu voir précédemment chez Gaspar Noé. Mais la grosse surprise du film, c’est clairement la prestation de l’interprète principale, Marion Barbeau, danseuse de profession, et qui étonne pour un premier passage au cinéma. Formellement, ça reste du Klapisch donc à mi-chemin entre une volonté de cinéma-réalité et quelque chose de formellement plus travaillé, et pour le coup j’aurais tendance à penser que c’est son meilleur film sur ce point, rien que la séquence d’intro muette et son générique très cool avec la musique de Bangalter c’est probablement ce que le bonhomme a fait de mieux dans sa carrière. Bref, c’est un joli petit film qui passe vite et qui fait du bien, et c’est déjà pas mal.
7/10