[Pabelbaba] Mes Absolom 2022

[Jed_Trigado]

La scène avec James Hong où c'est doublé comme un vieux kung-fu tout rincé.

[pabelbaba]

[lvri]

J'ai vraiment envie de les revoir les Wayne's world, mais j'avoue avoir une crainte... Ça fait tellement longtemps. Mais vu ton retour, ça devrait le faire.
Par contre, j'avais souvenir que le premier était meilleur que le second.

[angel.heart]

Revus il y a quelques mois, j'ai également une nette préférence pour le 2.

[pabelbaba]

J'ai vraiment envie de les revoir les Wayne's world, mais j'avoue avoir une crainte... Ça fait tellement longtemps. Mais vu ton retour, ça devrait le faire.

Ben c’est normal de flipper, vue la tronche de la carrière de Myers, on a du mal à croire qu’il a été drôle.

[pabelbaba]

La Cité de l'Indicible Peur aka La Grande Frousse de Jean-Pierre Mocky - 1964

Vous pouvez imaginer un épisode live de Scooby-doo d'une heure trente, réalisé par Mocky, cinq avant que le personnage ne soit créé?

La critique pourrait limite s'arrêter là. Il s'agit en effet d'une farce policière en province, mêlant la traque d'un faux monnayeur avec des meurtres semblant être perpétrés par une mystérieuse bête qui effraie la population locale. Le premier bon point, c'est que l'ambiance est vraiment réussie. Les décors sont inquiétants et la façon de filmer de Mocky n'y est pas pour rien. Pour être allé à Salers en plein été, ce n'est pas si flippant! Le côté farce horrifique absurde au début, qui se dénoue au fur et à mesure, est aussi plutôt bien exploité, le scénario rappelle forcément la bande du grand danois, mais en plus malin quand même.

Cependant, ce qui fait une partie de la force du film, mais aussi une de ses faiblesses, c'est son casting aussi zinzin qu'hétéroclite. En effet, avec Bourvil fin limier malgré lui, on sait où on va, même si parfois on sent qu'il est trop malin pour être honnête. A côté de lui, c'est la fête du slip. Avec d'un côté les cabotineurs de première qui font un peu n'importe quoi, en particulier Poiret, Blanche et Dufilho, qui apportent une bonne dose d'aburde. Et de l'autre, les acteurs plus traditionnels comme Jean-Louis Barrault, Victor Francen ou Raymond Rouleau, qui apportent un sacré décalage avec leur jeu plus sérieux.

Tout concourt à créer une bobine décalée, mais reprenant malgré tout les marottes de Mocky sur la corruption des bourgeois et l'incompétence de la police. Au final, ce n'est pas hilarant, pourtant on se plaît à suivre ce film singulier et très en avance sur son temps.

6/10

[Alegas]

Tygra, la glace et le feu aka Fire and Ice de Ralph Bakshi - 1983

Ralph Bakshi qui s'associe à Frank Frazetta pour produire un film d'animation dans un univers d'heroic fantasy, c'est quand même bien alléchant!

Je n'ai pas vu son Seigneur des Anneaux, mais Les Sorciers de la Guerre m'avait bien plu, avec des mélanges de techniques vraiment perchés et originaux. Ici c'est différent. D'un côté il bénéficie de l'apport de Frazetta pour la direction artistique, donc finis les trucs foutraques, on a de la fantasy bien carrée. Ca peut paraître classique, mébon, c'est le gugusse qui a largement contribué à créer les stéréotypes du genre, et c'est franchement bien fait. Les décors peints claquent et le procédé de rotoscopie, même à l'échelle d'un film entier, rend plutôt bien, même si parfois les persos ont l'air un peu perdus.

Le seul souci, c'est le manque d'envergure. L'histoire est ultra simple. Mais c'est contrebalancé par de vraies scènes de violences et surtout une apparition finale qui claque du slibard.

Au final, ça donne un film sympathique et presque anecdotique.

6/10

[Mark Chopper]

Je n'ai pas vu son Seigneur des Anneaux,

De mémoire, l'histoire s'arrête au beau milieu de nulle part... ça m'avait gonflé.

Et je ne parle pas de sa daubasse Cool World

[pabelbaba]

A vrai dire, Cool World me tente malgré tout. Le cast, le plagiat, la vidéo du JdG...

Pour le Seigneur des Anneaux, il en a chié apparemment et n'a pas eu le financement suffisant pour terminer.

[Mark Chopper]

Oui, c'est dommage parce que ce n'était pas inintéressant comme approche.

(Mais Cool World, non, vraiment )

[osorojo]

Perso, j'ai vu Heavy Traffic et Fritz the cat, et j'ai bien aimé les 2, un bon moment à chaque fois.

[pabelbaba]

C'est pas sorti chez nous je crois.

[pabelbaba]

Loin du Périph de Louis Leterrier - 2022

Autant le dire tout de suite, ce n'est pas avec ce film-là que Leterrier ne sera plus synonyme de "creuse ton trou".

On y va cash, le mec est nul à chier. A part une chouette lumière de temps en temps et quelques plans sympas, c'est la fête au j'en n'ai rien à foutre. Le pire étant évidemment les scènes de baston. Pas de bol, celle de Balle Perdue de Guillaume Pierret était bien foutue et avait été remarquée. Du coup, film Netflix oblige, il fallait en avoir aussi. Et ce n'est pas une, mais trois qu'il va falloir se fader : la partie MMA au début, la baston avec le videur au milieu et celle de fin sur le parking. Ben tout est à chier. Découpage affreux, montage stroboscopique, doublures cachées au maximum, c'est dé-gueu-lasse. Quand on ne sait pas faire, on laisse tomber, on ne recommence pas trois fois la même bouillie. Sachant que c'est pareil pour les courses poursuites...

Côté scénario, c'est dans l'air du temps, mais pas foufou non plus. A vrai dire, le vrai souci côté écriture, c'est le plagiat de gags. Souvent, on adapte, améliore ou enjolive des trucs déjà faits ailleurs, mais là, c'est bien voyant et pas dingo. La kikoute du cadavre, vue dans Baywatch, la touillette et la version live de Mario Kart, vues dans Babysitting... Surtout la course de kart, qui est particulièrement mal filmée et pas drôle. On repassera donc pour le comique de situation ( et je ne parle pas du passage des portes............).

Cependant, tout n'est pas catastrophique. Ceux qui veulent voir du Laffite seront servis. Son perso a pas mal perdu de sa superbe, mais il reste toujours aussi fun et à l'aise dans l'exercice. Mais surtout, Omar Sy a un rôle mieux écrit et plus présent. La complémentarité n'est pas ouf, ça fait même un peu forcé, mais ça reste mieux équilibré que dans le premier volet.

Au final, ça ne fait pas lourd, d'autant que le casting, hormis le gars de Broute, est franchement au rabais (bonjour la version Lidl de Tcheky Karyo qui joue le maire... ).

3/10

[Dunandan]

Compartiment Tueurs de Costa-Gavras - 1965

Je profite d'une petite soirée solo pour me faire un film en noir et blanc. A vrai dire, je croyais que c'était un huis-clos dans un train... Finalement ce sera un polar parisien!

Pour son premier film, Costa-Gavras sera verni et va s'offrir un casting 5 étoiles. Je ne vais pas citer tout le monde, mais quand tu as Daniel Gélin, Marcel Bozzuffi ou Georges Geret comme figurants, ça donne le ton. Cependant, on sent que le franco-grec débute avec la direction d'acteur. Montand qui sort son accent marseillais, fallait dire non. C'est ridicule et en plus il s'en sert une fois sur deux. Pareil pour les jeunots, notamment Jacques Perrin qui semble un peu paumé. Mébon, c'est sauvé par les autres, en particulier Trintignant et Signoret, le premier qui fait toujours un connard parfait et la seconde qui doit simplement jouer son propre rôle, tandis que Piccoli est méconnaissable et impressionnant.

Mais le vrai gros avantage du film, c'est un scénario bien fichu, qui multiplie les personnages sans se perdre dans des sous-intrigues. Il y a une enquête et basta. Et pour ne rien gâcher, on visite un peu Paris, et voir l'avenue Stéphane Mallarmé avec le minaret de Sainte Odile, ça me parle toujours! D'autant que Costa-Gavras se lâche niveau réalisation, c'est dynamique et il tente des choses. En particulier un travelling dans le commissariat avec l’objectif qui se penche sur le côté pour donner un sentiment de vertige quand Montand comprend, c'est futé et pas gratuit. Pour ne rien gâcher, Michel Magne propose une BO plutôt angoissante et adaptée à l'histoire.

Au final, ça donne un polar bien foutu.

7/10

[Mark Chopper]

C'est Charles Denner que je trouve génial dans ce film.