[Pabelbaba] Mes Absolom 2022

[Mark Chopper]

My Best Friend’s Wedding

L'histoire d'un homme qui ne veut pas épouser Shu Qi ?

Je ne suis pas trop d'humeur à mater de la SF.

[osorojo]

[Mark Chopper]

Mate plutôt Sex and Zen II, c'est dispo en BRrip.

EDIT : elle apparaît peu dans la suite de Journey to the West.

[osorojo]

Je note ^^
Il se mate sans avoir vu le premier, S&Z II ?

[pabelbaba]

J'ai aucun souvenir du premier.

[Mark Chopper]

Je note ^^
Il se mate sans avoir vu le premier, S&Z II ?

Comme souvent à HK : ce n'est pas une vraie suite, c'est indépendant. Et Shu Qi y apparaît dans le plus simple appareil, ce qui est le plus important

[osorojo]

Si tu me prends par les sentiments...

[Alegas]

Alerte Rouge de Domee Shi - 2022

Encore un Disney Pixar. Youpi!

Un peu comme pour Soul, j'ai des sentiments partagés. Techniquement, c'est impec, voire limite déglingo. Le monde proposé est hyper vivant et le sens du détail est ultra poussé. Cependant, ça ne fait pas autant "démo-technique" que Soul et surtout, contrairement à ce dernier et à Vice Versa, le monde imaginaire est très peu présent et son vide ne se fait pas trop sentir. Dans ce cas ça devrait démouler sec, non?

Ben oui et non. D'un côté, le monde de l'adolescence (astucieusement placé début 2000) est transcris avec tendresse et humour, la bande de filles est extra et c'est kawaï tout plein. Mais de l'autre, le perso de la mère ne peut même pas être qualifié de caricatural, tellement ce serait un euphémisme. Alors ça permet d'ajouter des gags, mais question drame, c'est vraiment le drame. Rien ne fonctionne quand on part sur ce genre de perso. En plus le final en mode Power Rangers achève de rendre le perso et les situations avec elle ridicules.

A vrai dire, ça aurait pu aller, ce n'est que de l'animation à destination de toute la famille, pas Song of the Exile. Cependant mon cerveau ne peut pas s'empêcher de voir dans ce film, de par ses thèmes et surtout le look de l'héroïne qu'on croirait être la version troidé d'un perso Ghibli, tout bêtement la version Disney d'un film d'animation japonaise. Et comme toujours avec Disney, ça en a l'apparence, mais ni le goût ni l'odeur. Aucune poésie ne se dégage du film, on garde l'extérieur mais fait table rase de la profondeur. Quand en plus, pour des raisons purement mercantiles, on colle l'étiquette "chinois" sur l'héroïne alors que tout transpire le Japon, ça fait un petit blocage dans ma tête tordue. Au moins dans Les Nouveaux Héros le mix était logique.

Résultat, voir ce film touchoupinou et plein de cœurs avec les doigts, m'a laissé un sentiment partagé. Ca doit être ça d'être vieux.

5,5/10

[Mark Chopper]

Pas intéressé par ce long, mais son court-métrage Bao m'avait beaucoup plu (vu en salle avant je ne sais plus quel Pixar). C'est trouvable facilement en ligne.

Pour le coup, la poésie était bien présente.

[pabelbaba]

Il doit aussi être sur Disney+, je regarderai.

[pabelbaba]

La Grande Cuisine aka Who Is Killing the Great Chefs of Europe? de Ted Kotcheff - 1978

Un film de bouffe, avec un cast intriguant et le réalisateur de Rambo et de Wake in Fright, forcément, ça titille le cinéphile.

D'autant que le pitch a l'air sympa sur le papier avec un whodunnit orienté comédie dans le milieu de la gastronomie européenne. A vrai dire, ça marche bien pendant la première partie. On rencontre les différents protagonistes, le ton est enjoué, ça gueule, ça se drague, y'a un gros plan séquence, des scènes de cuisine, les accents anglais de Jean-Pierre Cassel et de Jean Rochefort pètent la classe, on s'attend alors vraiment à un bon film.

Le souci, c'est que passé le premier meurtre, la mécanique se grippe, on répète la formule, mais elle est déjà émoussée. On a beau voir apparaître Noiret et Jacques Balutin, ça ne change rien, les gags disparaissent et on essaye tant bien que mal de boucler l'intrigue avec des scènes sans intérêt. Dommage. L'idée était bonne, cependant il aurait fallu la creuser un peu. Du coup, ça donne une comédie mal fichue et qu'on peine à terminer malgré la charmant minois de Jacqueline Bisset.

4,5/10

[pabelbaba]

La Première folie des Monthy Python aka Pataquesse aka And now for something completely different de Ian MacNaughton - 1971

Pas facile de faire une critique de ce film... Il s'agit d'une succession de sketchs anciens de la bande.

Mais force est de constater que ça fonctionne encore très bien! Même si tous les sketchs ne sont pas déglingos, un bon paquet fait partie des plus réussis et des plus absurdes. Celui avec la préparation de l'ascension du Kilimandjaro me tue tellement ça va crescendo dans le nawak. Je ne sais pas trop comment ils sont arrivés à faire ce film pour le ciné, parce que le budget est toujours ridicule et qu'on sent les économies de tous les côtés, cependant ça fonctionne. Les intermèdes animés font un bon liant, apportant peu d'humour mais une dose de démence vraiment appréciable. Ceci dit, ça reste ultra cheapos et ça fait encore pas mal télévisuel.

Après, c'est un humour particulier donc si on n'a accroche pas, c'est pas la peine, mais malgré tout je trouve ça bien supérieur à Hamburger Film Sandwich qui empile les gags pas drôle avec un rythme bien pantouflard.

6,5/10

[pabelbaba]

La Fiancée du Pirate de Nelly Kaplan - 1969

10 ans avant le Coup de Tête de Jean-Jacques Annaud, sa version féminine était tournée par Nelly Kaplan avec Bernadette Lafond dans le rôle de la laissée pour compte qui se rebiffe.

On va rapidement évacuer le principal problème du film, à savoir l'acting, vraiment pas terrible. Pourtant on a un casting de vieux briscards : Georges Géret, Julien Guiomar, Claire Maurier... Tout le monde a de la bouteille, même Bernadette Lafont qui a déjà une filmo bien remplie, mais rien n'y fait, personne n'est vraiment convainquant. Pour preuve, Michel Constantin ne dépareille pas trop avec le reste.

Cependant ça ne gâche en rien cette peinture de la campagne française de la fin des 60s. Tous les archétypes sont là : le garde champêtre, le maire, l'épicier, la propriétaire terrienne, le manouvrier, le curé... et Nelly Kaplan joue, à travers Bernadette Lafond, de leurs désirs pas très refoulés. Même interprété moyennement, c'est assez jouissif, surtout en en rajoutant pas mal de couches sur le côté faux-cul de chacun. Les discussions sur les tarifs pratiqués par Lafont sont à ce titre vraiment bien vues. D'autant que le perso de Constantin apporte une bouffée d'air frais au milieu de tout ça et laisse une porte de sortie en proposant une issue avec l'apport de la modernité.

Forcément, si on compare au Annaud, il n'y a pas les méchants coups de gueule de Dewaere, mais on a toujours cette peinture d'une France d'avant peu reluisante que ceux qui la fantasment différemment aujourd'hui feraient bien de ne pas oublier. Et malgré toute la noirceur que les personnages peuvent dégager, Bernadette Lafont apporte juste ce qu'il faut de mystère et de fraîcheur pour ne pas faire sombrer le film dans le glauque et le simple fait divers campagnard.

Le résultat, c'est une bobine un peu différente, dont le côté parfois maladroit n'est pas du tout handicapant.

6,5/10

[Mark Chopper]

mais on a toujours cette peinture d'une France d'avant peu reluisante que ceux qui la fantasment différemment aujourd'hui feraient bien de ne pas oublier.

Bravo, camarade.

[pabelbaba]

Le pire c’est que je pense surtout à moi en fait.