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La conspiration des belettes,
film de Juan José Campanella, 2021- 2h09 - 7/10
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Ah et bien j'ai passé une bonne séance, j'ai trouvé ça fort sympathique, clairement pas inoubliable, ni incontournable, mais en l'état, et même si c'est trop long — il va vraiment falloir que cette mode qui consiste à dépasser systématiquement les 2h de film alors que le script ne s'y prête pas cesse... —, je me suis bien amusé dans l'ensemble.
Il faut dire que des pitchs à base de vieux acariâtres dont les neurones ne se touchent pas encore me permettent de me projeter sans problème; tu me fous un vieux bien désabusé par nos chiennes de vie qui percute encore et ça me va, je suis du voyage (la méthode Kominsky
).
Alors quand en plus il peut y avoir un brin d'esprit derrière, que les acteurs sont au diapason, que les punchlines fleuries s'enchaînent, que le sérieux n'est finalement jamais de rigueur et que, cerise sur le gâteau, le final est plutôt réussi, alors je n'ai pas envie de chercher la petite bête et je me vautre dans la rigolade gentillette, en ces temps moroses elle est même salutaire.
En somme, cette conspiration des belettes, à l'image de son titre qui fait sourire est un petit film bonne humeur qui file la banane, alors personnellement je passe sur ses défauts, je m'en fous qu'il ne réinvente rien, et j'en reprends même une dose dès demain soir si possible avec une autre péloche du même acabit. Dégraissé de ses, allez disons 20 minutes de trop, j'aurais même plaqué un 8.