[Alegas] Mes Critiques en 2022

[Alegas]

Je mettais déjà 5,5 à la première vision donc j'étais loin de ne pas aimer.

Après, dans le pire des cas, il n'y aura pas redécouverte, mais au moins je pourrais toujours poser ma critique ici.

[pabelbaba]

En dessous de 9 spalapène.

[Mark Chopper]

Je mettais déjà 5,5 à la première vision donc j'étais loin de ne pas aimer.

Je t'en veux surtout pour ton 3,5 à Green Snake.

[Alegas]

J'aimerais pouvoir dire que je pourrais le revoir à la hausse, mais la séance a été tellement pénible que je pense que je ne retenterais jamais l'expérience.

J'ai vite compris que les délires folklores/films en costume chinois, à quelques exceptions près, c'était pas vraiment mon truc, du coup pas étonnant que la filmo d'un Tsui Hark me cause moins que celle d'un John Woo.

[Mark Chopper]

Il y a un truc à creuser là. Parce que moi, sans troller et pour rester dans le même genre, je ne comprends vraiment pas qu'on puisse s'emballer comme toi en voyant ça.

(A moins d'être un fétichiste des mains)

Bon sinon, c'est pour quand Fish Story ?

[Alegas]

Bah forcément la fantasy par Tolkien ça me parle plus, au moins on est sûr de pas y trouver des gens en robes qui marchent en volant, et des moines prisonniers dans des bols.

Pour Fish Story j'ai toujours le film sur mon DDE, faut que je me fasse violence un soir où je suis libre. (c'était l'avantage des challenges critiques organisés avant sur ce forum : ça permettait de regarder des choses qu'on mettait longtemps de côté, dommage que plus personne ne veuille en faire )

[Mark Chopper]

des gens en robes qui marchent en volant

VS des arbres qui marchent et un méchant schizo qui ressemble à Zemmour. Balle au centre

[Alegas]

et un méchant shizo qui ressemble à Zemmour.

Pabel, sors de ce corps !

[Mark Chopper]

Toi même tu sais.

[pabelbaba]

[Jed_Trigado]

Alegas qui parle de ciné hk c'est toujours des grands moments.

[Alegas]

Mais encore ?

[pabelbaba]

Ben y'a qu'ici que ça commence par "j'ai maté un Tsui Hark" pour finir par "finalement, Zemmour n'a peut être pas tort".

[Alegas]

Indeed.

Mais j'en profite tout de même pour dire le fond de ma pensée vis à vis du post de Jed :

Jed, je n'ai absolument rien contre le débat et la discussion, surtout en matière de cinéma, quel que soit le genre. Je conçois parfaitement que je ne connais pas tout, et je n'ai aucun doute sur le fait que tu sois bien mieux calé que moi en matière de cinéma HK.
Ceci dit, ça ne te donne pas le droit de venir ici pour lâcher un post suffisant en mode provoc/moqueur sur mon topic. Je pense que tu n'aimerais pas que je le fasse avec toi sur des sujets que tu maîtrises moins, donc la moindre des choses serait de ne pas le faire de ton côté.

Au plaisir de parler ciné HK donc, en mettant la moquerie de côté.

[Alegas]

Un autre monde de Stéphane Brizé
(2022)

C’était pas mal mais je m’attendais à mieux. Avec ce film, Stéphane Brizé clôt une trilogie thématique autour du monde du travail, et après avoir vu cet univers à travers les yeux d’un chômeur et d’un syndicaliste, ici c’est le regard d’un cadre qui est choisi, avec un personnage à qui on demande de sacrifier des employés pour permettre aux usines du groupe de continuer à travailler. Un sujet très intéressant mais qui, malheureusement, commence à sentir le réchauffé si on a vu les deux opus précédents du réalisateur, d’autant que Un autre monde donne souvent l’impression d’être un mélange de ces derniers (on retrouve notamment cette même construction autour d’un personnage qui encaisse de plus en plus, avant d’exploser). Pour ceux qui connaissent déjà un peu la filmographie de Brizé, il y aura un peu l’impression de voir une relecture de La loi du marché, sur lequel on aurait appliqué une mise en scène assez proche de celle de Mademoiselle Chambon, du coup on sent une certaine répétitivité qui peut lasser, quand bien même le film dit des choses intéressantes.

Tout l’arc autour de l’entreprise est vraiment prenant, et c’est assez déchirant de voir ce héros tenter autant que possible de faire comprendre à sa hiérarchie qu’il y a des alternatives au renvoi d’employés, sans succès (cette scène de discussion avec le PDG de la boîte qui balance que Lindon a trouvé une très bonne solution, mais qu’il ne va pas l’utiliser ), pendant que ses employés lui tombent sur le dos parce qu’il est le bouc émissaire. Lindon est, en plus, impérial dans le rôle, comme il l’est généralement chez Brizé, avec cette fois beaucoup de retenue, à l’opposé de son personnage dans En guerre. Tout l’arc plus intimiste et familial est beaucoup moins intéressant en revanche, ça aurait mérité sûrement plus de temps à l’écran car là entre le divorce et le gamin en hôpital pyschiatrique ça donne l’impression d’être là plus pour charger la mule qu’autre chose (et c’est con car Kiberlain et Bajon sont excellents, ce dernier promet vraiment d’être un des jeunes acteurs français sur lesquels compter). Un film intéressant donc, très bien interprété, et qui se finit avec une note d’espoir bienvenue vu ce qui a précédé, mais j’espère que Brizé passera à autre chose pour le film suivant car on sent qu’il a fait le tour de sa thématique.

6/10