[Alegas] Mes Critiques en 2022

Modérateur: Dunandan

Vedettes (Les) - 6/10

Messagepar Alegas » Lun 21 Fév 2022, 12:56

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Les vedettes de Jonathan Barré
(2022)


Je partais avec peu d’espoirs vu que j’avais trouvé assez moyen la première incursion sur grand écran du Palmashow, mais heureusement c’est ici un cran au-dessus. Ce qu’on perd en ambition (d’un film de Seconde Guerre Mondiale, on passe à un environnement contemporain), on le gagne en qualité constante sur la longueur (le précédent était vraiment pas ouf de ce côté là), et même si ça donne toujours un peu l’impression d’être un sketch un peu trop étiré, ça reste quand même sympathique à suivre. Je ne suis pas spécialement un connaisseur du Palmashow hors cinéma, mais j’apprécie cette volonté de faire quelque chose dans l’esprit des Inconnus de la grande époque.

Ça donne un film clairement pas original pour un sou, la critique de la télévision et de la célébrité c’est du surchauffé, et les tentatives du script pour dramatiser un peu tombent souvent à plat tant on sait très bien comment ça va être désamorcé les minutes suivantes, mais le fait est qu’on ne s’emmerde pas, et surtout le film délivre ce qu’il faut en termes d’humour pour être divertissant. Le duo du Palmashow est en plus très à l’aise avec ce genre de personnages complètement cons mais attachants, et Jonathan Barré délivre quelque chose d’assez solide en termes de mise en scène (rien de bien ouf non plus, mais c’est mieux que la comédie française lambda sur-budgétée). Bref, c’est sympa, il y a quelques scènes marquantes (la découverte du clip), et surtout il y a une nette évolution par rapport à leur précédent film qui donne envie de voir ce qu’ils vont faire par la suite.


6/10
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Narc - 8/10

Messagepar Alegas » Lun 21 Fév 2022, 18:40

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Narc de Joe Carnahan
(2002)


De mémoire, c’était un film que j’avais découvert un peu après mon inscription sur le forum, et j’avais été tellement scotché par l’expérience que j’avais été incapable d’en écrire une critique. Surtout que j’avais acheté le film à l’aveugle, il se trouvait facilement dans les bacs de dvd à petit prix, et j’étais loin de me douter que j’allais tomber sur un des meilleurs polars des années 2000. A la revision, ça perd un peu en puissance, d’une part parce que je savais à quoi m’attendre (je n’avais pas tout gardé en mémoire, mais je me souvenais en partie du twist), mais surtout parce que j’ai bouffé énormément de films du genre depuis et que ce que je prenais pour un film original à l’époque était en fait un métrage énormément sous influences (la plus évidente étant le French Connection de Friedkin). Mais même en le revoyant légèrement à la baisse, ça reste un sacré film qui mise tout sur son côté rough et brut de décoffrage, peu de polars peuvent se targuer de donner autant l’impression d’immerger autant le spectateur dans une enquête à l’ambiance aussi poisseuse.

Alors clairement, c’est pas un film qui va miser sur une mise en scène spécialement jolie, loin de là, c’est de la caméra à l’épaule immersive avec une photographie qui élimine quasiment toutes les couleurs, saupoudré de quelques effets de style au niveau du montage, mais le fait est que ça marche très bien et pour un second film c’est étonnant de constater autant de maîtrise (j’aime beaucoup l’acte final dans le garage évidemment, l’introduction qui pose direct le ton du récit :shock: , mais aussi la découverte du black dans sa baignoire avec les explications qui arrivent ensuite) et on sent un véritable amour pour le grain 70’s style. Si le film ne brille pas spécialement par un script dont on devine assez vite la direction qu’il va prendre, c’est clairement rehaussé par un souci de l’authenticité, une sincérité évidente, et les performances des deux comédiens principaux (Jason Patric, mec à la carrière qu’on va qualifier d’inégale pour être gentil :mrgreen: , est très bon, face à un Liotta qui trouve probablement son meilleur rôle derrière son passage chez Scorsese). C’était un film qui imposait Carnahan comme un grand nom à venir, mais malheureusement, à part avec The Grey, ça n’a jamais vraiment confirmé et c’est bien dommage. Maintenant que je le revois, je me dis que ça serait cool si ce réalisateur revenait à un projet de ce style, quelque chose de pas cher à faire, sans stars, mais avec une vraie liberté de ton et des influences de qualité.


8/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2022

Messagepar pabelbaba » Lun 21 Fév 2022, 20:25

Vu en salle celui-là. Pas de claque à l'époque, juste un bon petit film.
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Affaire de femmes (Une) - 5/10

Messagepar Alegas » Mar 22 Fév 2022, 11:49

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Une affaire de femmes de Claude Chabrol
(1988)


Nouvelle déception de la part d’un film réputé de Chabrol. Je crois qu’à partir de maintenant, je vais éviter ses films où Isabelle Huppert fait partie du casting, car là clairement j’aurais pu mettre un point en plus sans sa présence. C’est con car le sujet est intéressant et aurait pu donner lieu à un drame historique de qualité, puisqu’on va suivre l’histoire d’une femme qui vendait des services d’avortement durant l’Occupation, et qui finira guillotinée après avoir été découverte puis jugée. Le problème, c’est que Chabrol semble plus intéressée par le côté social du récit qu’autre chose, et du coup pendant une heure et demie l’enjeu principal du métrage est de savoir si Huppert, grâce à l’argent qu’elle gagne avec les avortements pratiqués, va pouvoir élever sa condition et s’acheter des nouvelles robes et du maquillage. Tout le côté historique est en grande majorité passé à la trappe, et du coup jamais on a la moindre tension concernant le fait qu’elle puisse se faire choper à tout moment par des représentants de la France de Vichy, Chabrol préfère se concentrer sur tout l’aspect féministe de son histoire (pas inintéressant en soi, mais ça ne mérite pas spécialement d’être au centre du film) ainsi que sur le couple de Huppert/Cluzet qui part à la dérive.

Au final, le film s’avère bien meilleur dans ses vingt dernières minutes, une fois que l’héroïne est fait prisonnière, car non seulement c’est à partir de là que de l’émotion arrive enfin, mais il y a aussi tout un questionnement sur la morale de l’héroïne, qui a vraiment fait ça pour s’enrichir plutôt que pour une quelconque solidarité féminine, ce qui permet d’ajouter de l'ambiguïté à un personnage difficile à cerner. Pour le coup, je comprends le choix d’Huppert qui permet d’apporter une véritable froideur à ce protagoniste, mais malheureusement ça n’empêche pas que je trouve l’actrice toujours aussi mauvaise, jamais j’ai l’impression de voir un personnage, je vois seulement l’actrice qui joue toujours de la même manière. Le reste du casting s’en sort mieux, même si on doit se taper Cluzet dans un rôle de victime qui n’évolue jamais, par contre Marie Trintignant a de loin le meilleur rôle du film, à savoir celui d’une prostituée qui va beaucoup influer sur la direction du personnage principal. Sinon, côté narration, j’ai trouvé le film assez mal foutu, notamment au niveau du montage où on passe d’une scène à l’autre très vite alors qu’on a l’impression que la séquence précédente n’était pas encore conclue, ça donne au film une impression d’absence de maîtrise qui colle avec une mise en scène très basique. Bref, il y avait moyen d’avoir mieux, nul doute que le même sujet chez Tavernier (pour prendre un exemple de réal français qui aime faire des films d'époque) aurait été nettement plus intéressant et traité intelligemment.


5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2022

Messagepar pabelbaba » Mar 22 Fév 2022, 11:58

Alegas a écrit:je vais éviter ses films où Isabelle Huppert fait partie du casting,

Tu penses vraiment que chez Chabrol, c'est le seul souci? :eheh:

Pas vu celui-ci, mais ce que t'en dis, c'est du Chabrol pur jus.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2022

Messagepar Alegas » Mar 22 Fév 2022, 12:05

Bah à part La Cérémonie et Une affaire de femmes, j'ai bien aimé les deux Chabrol que j'ai vu (L'enfer et La fille coupée en deux) donc ouais pour le moment y'a un pattern. :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2022

Messagepar Mark Chopper » Mar 22 Fév 2022, 12:07

Le ratio va vite s'effondrer.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2022

Messagepar Alegas » Mar 22 Fév 2022, 12:13

Après j'ai pas spécialement l'intention de beaucoup creuser sa filmo, le problème étant que pas grand chose ne me donne envie.
Il y a vite fait Que le bête meure et La ligne de démarcation qui créent un peu de curiosité chez moi, mais sans plus.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2022

Messagepar pabelbaba » Mar 22 Fév 2022, 12:34

Avec Huppert, il y a L'Ivresse du Pouvoir qui est pas mal.

Le souci, un peu comme Mocky, c'est que les casts font souvent envie. :mrgreen:
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Nuit des généraux (La) - 6/10

Messagepar Alegas » Mar 22 Fév 2022, 19:52

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The night of the generals (La nuit des généraux) de Anatole Litvak
(1967)


Sur le papier, il y avait tout pour me plaire, entre le casting qui donne l’impression d’être chez David Lean et le sujet prometteur, et même si j’ai passé un bon moment devant ce film, je dois quand même avouer que les défauts viennent vraiment handicaper ce qui aurait pu être une grande œuvre. Alors déjà, ce qui est à mon sens le plus gros défaut du métrage, c’est clairement son script qui donne l’impression de ne pas trop savoir où aller. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir un sujet particulièrement intéressant, puisqu’on suit l’enquête du meurtre d’une prostituée, qui aurait été commis par un général nazi, enquête qui durera finalement plusieurs années jusqu’à la chute imminente des forces de l’Axe. Malheureusement, le film brouille les pistes assez vite, et l’enquête qui semblait être au cœur du récit se révèle vite écartée (le major chargé de l’enquête disparaît bonnement et simplement pendant plus d’une demi-heure) pour se concentrer sur quelque chose qui ne marche pas tellement.

Ça veut montrer un peu plus en profondeur les trois suspects de l’affaire, mais vu le temps de présence d’un des acteurs on se doute vite qui est le véritable criminel, et puis surtout ça loupe pendant un bon moment le propos du métrage, à savoir le fait qu’un gradé se bat jusqu’au bout pour une justice aveugle aux grades pour venger une femme dont tout le monde se fiche, pendant que le monde nazi et les horreurs qu’il a commis s’effondre de plus en plus. Ça veut multiplier les personnages et les storylines, plus que de raison (on pourrait facilement enlever vingt minutes sans problème), et ça le fait sans réelle maîtrise narrative, et du coup ça donne l’impression de voir des arcs débarquer de nulle part, que ce soit la fameuse opération Walkyrie ou tout ce qui touche au protagoniste joué par Noiret (dont les quelques scènes flash-forward qui viennent interrompre le récit en cours de route ne servent finalement à rien).

Le film veut aussi avoir un aspect plus psychologique en se concentrant longtemps sur le personnage de Peter O’Toole, mais c’est clairement pas la partie la plus réussie du film, la faute à un jeu d’acteur un peu poussif (le personnage aurait mérité d’être plus nuancé) et une mise en scène qui n’exploite pas tellement ce côté là. D’ailleurs, c’est aussi l’un des autres défauts du film : nul doute qu’avec un grand réal ça aurait pu avoir une toute autre gueule, mais là avec Litvak en fin de carrière aux commandes ça livre le strict minimum, et dès que le film souhaite avoir plus d’ampleur ça tombe un peu à plat. C’est con car sinon le film se suit bien, le sujet a le mérite d’être original, mais c’est clairement quand Omar Sharif est à l’écran qu’on a les meilleurs moments du film. Côté casting, outre le fait d’avoir les retrouvailles du duo de Lawrence of Arabia, on a aussi plein de seconds rôles prestigieux : Pleasence, Noiret, Plummer, bref c’est plutôt cool. Un film avec beaucoup de potentiel, mais qui est finalement juste sympathique, la faute à une forme et un script inégaux.


6/10
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Film: Nuit des généraux (La)
Note: 8/10
Auteur: Scalp

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Bigbug - 4/10

Messagepar Alegas » Mer 23 Fév 2022, 13:05

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Bigbug de Jean-Pierre Jeunet
(2022)


C’était l’une de mes plus grosses attentes de l’année, le retour d’un de mes réalisateurs français préférés après quasiment une décennie sans aucun projet, et malheureusement la déception est de mise, et pas qu’un peu. Alors déjà, Jeunet dit régulièrement en interview que personne ne voulait produire un projet pareil en France, sous prétexte qu’une comédie de science-fiction ne marcherait pas, mais à la vue du film j’ai envie de dire que c’est aussi possiblement le script qui posait problème. Car bon, un huis-clos futuriste où humains et androïdes se retrouvent enfermés dans une maison pendant que dehors a lieu un coup d’état robotique, pourquoi pas, mais à côté de ça paye ton manque d’enjeux et de propos qui font qu’à la fin du film on se pose l’inévitable “tout ça pour ça ?’.

Pendant toute la durée du métrage, le récit consiste à savoir si machin va untel va coucher avec l’autre, si des robots ménagers vont évoluer en tant que conscience et si la climatisation va être rallumée, et même quand une menace concrète pointe le bout de son nez, le film ne décolle pas, car il n’y a tout simplement rien à raconter derrière la situation donnée. Il y a donc vraiment un côté vain qui ressort, aspect d’autant plus étonnant que ce n’est d’habitude pas le cas avec Jeunet qui, même dans ses récits simplistes, arrive généralement à donner une réelle épaisseur derrière (Delicatessen en est probablement le meilleur exemple). Si on ajoute à cela le fait que le film multiplie les fautes de goûts sur le plan visuel, ça n’arrange pas les choses. Jeunet a beau être un cinéaste adepte des nouvelles technologies, la force de son cinéma réside dans le fait qu’il les combine habituellement avec un savoir-faire à l’ancienne, avec des décors en dur. Ici, on sent trop la maison créée au milieu d’un gros studio avec fonds verts, et même si on peut sauver quelques idées de direction artistique (le robot interprété par Dussolier) le film a globalement un aspect cheap avant l’heure, pas aidé par des effets visuels souvent à la ramasse. D’autant que la mise en scène ne sauve pas les meubles : ce n’est pas mauvais mais c’est clairement décevant pour du Jeunet, hormis quelques grâcieux mouvements de caméra il n’y a pas grand chose à retenir.

Et puis le gros problème à mon sens, c’est que le film en tant que comédie est singulièrement loupé tant c’est rarement drôle. Sur ce point le film donne l’impression d’avoir des années de retard, avec ce regard souvent à côté de la plaque sur l’avenir et les nouvelles technologies. Et puis il faut se taper une galerie de personnages rarement attachants, souvent pénibles, et interprétés par des comédiens qui tombent facilement dans la caricature et le surjeu le plus total (le pire étant Youssef Hajdi et son accent marseillais :evil: ). Le meilleur acteur du film au final, c'est Dupontel dans un caméo d'une dizaine de secondes. Bref, avec le recul je commence sérieusement à penser que c’est le pire film de Jeunet, Micmacs et Alien 4 avaient pour eux leur mise en scène et leur production design qui rendent leur revision possible, mais là pour le coup c’est clairement un film que je ne reverrais probablement jamais. Pas une purge, mais définitivement un film embarrassant pour son réalisateur.


4/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2022

Messagepar Jed_Trigado » Mer 23 Fév 2022, 13:37

Alegas a écrit:Alors déjà, Jeunet dit régulièrement en interview que personne ne voulait produire un projet pareil en France, sous prétexte qu’une comédie de science-fiction ne marcherait pas, mais à la vue du film j’ai envie de dire que c’est aussi possiblement le script qui posait problème. Car bon, un huis-clos futuriste où humains et androïdes se retrouvent enfermés dans une maison pendant que dehors a lieu un coup d’état robotique, pourquoi pas, mais à côté de ça paye ton manque d’enjeux et de propos qui font qu’à la fin du film on se pose l’inévitable “tout ça pour ça ?’.

Rien que pour ce paragraphe, ta note me parait encore trop généreuse.

J'ai souvent tendance a critiquer les producteurs français pour leur facilité a financer des scripts bidons et/ou sans enjeux, mais là faut pas être du métier pour comprendre que personne n'ait voulu mettre une bille dans le projet, Netflix a encore frappé avec sa volonté de se payer des réals connus pour appuyer le "prestige" de leur plateforme sans lire quoi que ce soit.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2022

Messagepar Alegas » Mer 23 Fév 2022, 13:49

Jed_Trigado a écrit:Rien que pour ce paragraphe, ta note me parait encore trop généreuse.


Généralement quand je suis à 3 ou moins c'est vraiment que le film est détestable et/ou m'a énervé.
Là, en l'occurence, j'ai subi de façon passive l'ensemble, mais sans jamais être vraiment dégoûté, d'où le 4.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2022

Messagepar pabelbaba » Mer 23 Fév 2022, 13:57

Jed_Trigado a écrit:
Alegas a écrit:Alors déjà, Jeunet dit régulièrement en interview que personne ne voulait produire un projet pareil en France, sous prétexte qu’une comédie de science-fiction ne marcherait pas, mais à la vue du film j’ai envie de dire que c’est aussi possiblement le script qui posait problème. Car bon, un huis-clos futuriste où humains et androïdes se retrouvent enfermés dans une maison pendant que dehors a lieu un coup d’état robotique, pourquoi pas, mais à côté de ça paye ton manque d’enjeux et de propos qui font qu’à la fin du film on se pose l’inévitable “tout ça pour ça ?’.

Rien que pour ce paragraphe, ta note me parait encore trop généreuse.

J'ai souvent tendance a critiquer les producteurs français pour leur facilité a financer des scripts bidons et/ou sans enjeux, mais là faut pas être du métier pour comprendre que personne n'ait voulu mettre une bille dans le projet, Netflix a encore frappé avec sa volonté de se payer des réals connus pour appuyer le "prestige" de leur plateforme sans lire quoi que ce soit.

Je suis curieux de connaître le budget du film.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2022

Messagepar Alegas » Mer 23 Fév 2022, 14:09

13 millions selon les estimations, soit sensiblement le même budget que La cité des enfants perdus qui a nettement plus de gueule. :?
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