[Pabelbaba] Mes Absolom 2022

[Jed_Trigado]

Ouais j'avoue que son petit numéro était amusant un temps, mais il s'est tellement enfermé dans son personnage. On peut faire le même constat avec Robert Downey Jr d'ailleurs.

[angel.heart]

Ou Johnny Depp.

[Hannibal]

Ryan Reynolds, je n'en peux plus. Son sourire de débile, le fait qu'il soit toujours en mode Deadpool (même pour la promo de ses autres films, c'est dingue)...

Et Gal est une jolie plante verte.

je l'aurais pas mieux dit.
Sinon pour appuyer Pabel, le film est à chier...! Fact!

[pabelbaba]

Et Gal est une jolie plante verte.

Le pire, en y repensant, c'est qu'essayer de la mettre en valeur en misant sur son décolleté, c'est un peu con.

[pabelbaba]

Django & Django de Luca Rea - 2021

Un documentaire sur Sergio Corbucci d'à peine 80 minutes avec des guests sympas, ça doit le faire, nan?

Le pire c'est que tout était réuni pour obtenir un vrai beau documentaire : des interviewés de qualité, les droits pour de longs extraits et pour les musiques, des images d'archive en pagaille... En plus le réalisateur laisse tout le monde parler et on a aucun effet de sensationnalisme avec des phrases sorties de leur contexte ou des intervenants trop emphatiques. Sérieux, c'était inloupable.

Le résultat, c'est un docu pas foufou, pas ennuyeux, mais pas vraiment intéressant. La cause, c'est peut être Tarantino, qui occupe beaucoup place et bien qu'il maîtrise le sujet, n'est pas pertinent. 10 minutes à nous raconter ce qui a pu se passer entre Corbucci et Rick Dalton, c'est pas ouf... et ça ouvre le documentaire pendant 10 minutes! Ensuite, ses parallèles avec le fascisme... ok, mais merci Captain Obvious. En plus il n'arrive même pas à donner envie de découvrir des films obscurs, ni à revoir ses chefs d’œuvres. Le bonhomme n'est plus exalté et c'est un peu dommage. Même quand il parle de Far West Story, qu'il adore, il s'appesantit plus sur Telly Savalas que les deux autres...

D'autant que derrière, les autres intervenants n'apportent pas vraiment de plus value. Que se ce soit Ruggero Deodato ou Franco Nero, on reste dans l'anecdote et la brosse à reluire. Ca manque d’œil critique, notamment pour parler de l'après western.

Heureusement on a des images de tournage, mais bon, on en a vu pas mal dans les bonus DVD et on profite des musiques. Une bien maigre consolation, j'ai les CD.

4/10

[pabelbaba]

L'Amour de l'Or aka Fool's Gold d'Andy Tennant - 2008

On prend le duo de Comment se faire larguer en 10 leçons, on le met en maillot de bain, on ajoute une chasse au trésor, et paf, ça fait des Chocapic! Euh, non, c'est sensé faire un film.

Pfff... c'est pas fun de rédiger ce genre de critique. Pourtant j'aime bien Kate Hudson et Matthew McConaughey, et il faut bien avouer que le reste du cast n'est pas franchement crado : Donald Sutherland, Ewen Bremner, Theo Huxtable et les petites miches d'Alexis Dziena, ça doit filer la banane. Mais c'est désespérément plat et sans enjeu. L'idée de mettre Kevin Hart en granméchan n'était pas ouf ceci dit. A aucun moment on n'a de suspens. Les énigmes sont aussi passionnantes que celles de Benjamin Gates.

Il faut alors se rabattre sur quelques trucs un peu rigolos, notamment quand McConaughey saute hors de l'eau façon Tex Avery quand la dynamite explose. Mais c'est trop peu. Il reste à mater les nanas en bikini...

3/10

[Mark Chopper]

Pourtant j'aime bien Kate Hudson

T'es carrément amoureux.

[pabelbaba]

Je euh...

[Mark Chopper]

Mais il y a surtout Kate Hudson, et j'aime beaucoup Kate Hudson. Un peu trop peut être.

[pabelbaba]

J'ai profité d'une semaine de vacances avec un de mes neveux qui a 20 ans pour lui montrer des comédies un peu fun et ainsi revoir quelques films :

Le Flic de Beverly Hills 2 de Tony Scott - 1987
Toujours aussi bien, fun, rythmé, avec un tas de persos cool ou badass et ces clins d'oeil à John Woo qui me font fondre le cerveau. Gros succès.

Le Maître de Guerre de Clint Eastwood - 1986
J'avais peut être un peu craqué mon slip pour ma critique, mais c'est tellement bourré de punchlines et de moments jouissifs que ça marche toujours. Joli succès aussi.

Shaolin Soccer (Version internationale) de Stephen Chow - 2001
Petite déception, je n'avais pas revu cette version courte depuis des lustres et en perdant une grosse vingtaine de minutes, tout va trop vite. C'est franchement moins drôle, mais je suis incapable de savoir ce qui a sauté dans les coupes faites par les diffuseurs étrangers. Du coup, succès relatif.

Big Hit de Kirk Wong - 1998
Je ne me souvenais pas que c'était aussi violent. Mais c'est ce qui fait une bonne partie du charme de cette bobine, qui allie vraiment bien le côté over-the-top made in HK, avec un visuel clipesque si emblématique de cette fin de millénaire. Du divertissement de qualitay et joli succès aussi.

[maltese]

Le Clint, c'est un de ceux dont je ne suis vraiment pas fan quelques bonnes punchlines oui mais l'histoire et les personnages me m'intéressent pas trop, c'est pas mal cliché quand même. Dans le style action bourrine/wtf, je lui préfère désormais l'invraisemblable La Sanction (ce film est dingue sérieux mais trop long), et La Relève (que j'ai cela dit pas mal revu à la baisse aussi avec le temps).

[pabelbaba]

J'ai regretté de ne pas avoir La Relève sous la main aussi. Mais je préfère de très loin Le Maître de Guerre, les persos sont attachants, Clint qui cherche comment reconquérir son ex en lisant des magazines féminins, les punchlines viriles et surtout c'est l'anti-Cercle des Poètes Disparus!

La Sanction est cool, avec gros bonus pour les décors de la première partie, mais les persos secondaires sont super bof.

Nan, je reste sur l'assaut de l'île de la Grenade!

[Alegas]

Tombstone de George P. Cosmatos - 1993

Je dois avouer qu'après l'énorme déception qu'avait été Maverick, je n'ai pas vraiment cherché à creuser les westerns 90s. Je découvre donc à présent ce Tombstone réalisé par Mister Rambo 2.

A vrai dire, le casting est alléchant. Enfin le casting apparent l'est déjà pas mal : Russel en lead dans les habits d'El Topo, Kilmer déglingué, accompagnés de Bill Paxtown et surtout de Sam Elliott (c'eut été une sacrée faute de goût de ne pas le prendre au milieu d'une telle forêt de moustaches! ), c'est déjà déglingo. Mais derrière, c'est Powers Boothe goguenaro-zinzin et surtout Michael Biehn, en chefs de la horde sauvage. Boom! D'autant que Biehn assure à mort. Et ensuite, c'est une ribambelle de tronches connues, jusque dans les plus petits rôles. Y'a à boire et à manger, mais ça fait plaisir de voir, même fugacement, des tronches de séries TV comme Jason Priestley ou Jon Tenney, ou des vieux de la vieille comme Charlton Heston ou Harry Carey Jr.

En plus on voit le budget à l'écran. Les costumes, accessoires, figurants sont soignés et nombreux. La reconstitution claque et rappelle franchement celle de La Porte du Paradis. Ainsi, tout était là pour livrer une putain de fresque virile et violente? Ben oui, mais non...

Pourtant ça commence très bien, avec une longue plage de présentation, nous dépeignant le contexte et les personnages. Enfin surtout nos quatre héros et c'est un peu le problème, notamment en s'attardant autant sur les rôles féminins, alors que bon, voilà, hein, on va pas dire qu'on s'en fout, mais un peu quand même. Il eut été plus judicieux de nous parler davantage des affreux, parce que la seconde partie, quand la justice arrive, fait un peu expédiée du coup. J'aurais aimé qu'on s'attarde quelques instants sur Boothe et Michael Rooker par exemple.

Enfin, si ce n'était que ça, on aurait pu fermer les yeux. Le souci majeur, c'est le manque d'ampleur dès que les gars sortent leur artillerie. Le fameux règlement de compte, il est bien monté en sauce, mais dans l'exécution, c'est boom-boom, pan-pan, je te loupe à 1m ou on te loupe à 3m alors qu'on est trois à tirer sur un gars à peine à couvert. Ca flingue la dramaturgie sans préavis. Pareil pour le moment où Russel met ses grosses couilles sur la table et devient limite christique... la séquence est molle du gland, le monteur ne s'est pas aperçu qu'il tire trois fois avec son juxtaposé et la "délivrance" perd tout effet dramatique. C'est dans ce genre de détail qu'on tire un bon film. C'est un peu pareil pour le duel final. Il est bien amené, classe, mais bordel, une balle de ces calibres à bout portant en pleine tête, c'est pas un petit trou avec du sang qui bave que ça fait... mais plutôt "5, 4, 3, 0 et après paf! Pastèque!".

Ce manque de "finition" on va dire, se retrouve aussi dans la BO, complètement anecdotique, alors qu'il fallait absolument envoyer la purée. En clair, tu prends pas Bruce Who? Broughton What? pour une bobine pareille! Quand les 4 gugusses remontent la grand rue, quand on suit les corbillards, quand on se paye le montage avec les morts en chaîne, il faut que la musique suive. Là, c'est juste de la bouillie lambda sans âme qui aurait pu convenir aux Belles de l'Ouest. Quel gâchis...

La conclusion n'est pas compliquée, on aurait pu avoir un grand film, avec des héros qui suintent la classe, des gunfights de fou et une belle fresque de l'ouest. Malgré quelques beaux moments comme le coup d'éperon de Russel dans la tronche du pleutre ou la petite phrase de Kilmer "justement, moi je n'en ai qu'un", le compte n'y est pas.

5,5/10

[Mark Chopper]

Je l'aime bien ce film. Kilmer et Biehn sont mortels.

Mais le Wyatt Earp de Costner, défoncé à sa sortie (du coup, je l'ai découvert tardivement), vaut peut-être plus le coup d'œil.

[pabelbaba]

Il est pas nul, cependant c'est difficile de ne pas voir que ça aurait pu être bien meilleur.

J'aimerais bien voir le Costner, mais aussi Géronimo qui est dispo sur Netflix.